Chapitre 1: Le réveil

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-ce qu'on dit est vrai, le coma est une sorte de sommeil profond. J'entendais tout, même le petit Bip sonore de la machine cardiaque qui bipait à intervalle régulier. Je pouvais ressentir la douceur des draps sur mes jambes et sur mes bras. Le contact humain était réconfortant, la chaleur que dégageais leurs corps me procuraient des frissons. J'étais gelée, ma température était anormalement basse, malgré tout les tentatives que les médecins avaient fait pour remettre mon corps inerte à une température corporel normal avait été vain. Je voulais parler, crier, mais aucun son ne sortait. Ne serait-ce que d'essayer de lever mon petit doigt était trop ardu, mes membres ne coopéraient guère, je restais immobile. Les larmes pouvaient couler, mais mes sanglots étaient sans bruit.

Cela faisait 2 mois jour pour jour que j'étais allongé dans un lit d'hôpital, impuissante. Les médecins envisageaient de me débrancher, mais mes parent, si je pouvais les appeler ainsi ne perdaient pas l'espoir de me voir ouvrir les yeux. Chaque fois que j'attendais le médecin prononcer le mot, fin, je paniquais. Personne ne savait que j'étais consciente à l'intérieur de mon corps inerte. Plus les jours avançais plus j'attendais ma mère adoptive pleurer, mon père essayait de la réconforté, mais elle était désespérer. Elle priait à chaque jour, implorant dieu de lui apporte son aide pour réussir à passé à travers cette épreuve. Dès le matin, elle s'accroupissait près du lit prenais ma main déposais un baiser sur ma peau gelée et me promettait qu'elle ne me laisserait pas partir et que je finir bientôt par la rejoindre. J'avais espoir de reprendre le contrôle de mon corps. Même si je paraissais endormi mon cerveau était mouvementé me repensant les images de mon accident. Je ressentais à nouveau la douleur et le ressentiment que l'eau s'infiltrait dans mes poumons. Mon corps était pris de convulsions et la machine cardiaque s'affolait, puis tout redevenais normal. Les convulsions ne duraient jamais plus de quelques minutes. Je ne savais n'y quel jour on était et encore moi l'heure. Il pouvait être quatre heures de l'après-midi comme il pouvait être une heure du matin. Ma mère ne quittais jamais la chambre même si mon père insistait pour qu'elle rentre à la maison pour se reposer, mais elle ne voulait en aucun cas me laisser seule, car elle pensait que si je ressentais qu'il n'y avait plus personne au près de moi que je ne bâterais plus pour rester en vie. Je voulais lui dire d'aller se reposer et que je serais correct, mais j'en étais incapable. Mon père parvenais tout de même à la forcer à quitter la chambre pour aller à la cafétéria pour manger quelque chose, car il lui disait qu'il ne fallait pas qu'elle tombe malade, car si je me réveillais. Je voudrais une maman en pleine santé et revigorante d'énergie. Même si ses mots n'étaient pas destinés à me blesser, il le faisait tout de même. Il ne semblait pas avoir foi en la possibilité que je finisse par me réveillé.

Un nouveau jour commençais. Les rayons de soleil s'infiltraient par les rideaux et venaient réchauffer mon visage. Je souriais intérieurement, cette chaleur était tellement cordial. Quelqu'un venait d'entrer dans la chambre, elle ferma doucement la porte et marcha lentement vers moi. Je ne savais pas qui était à mon chevet à l'habitude ma mère me saluait chaleureusement dès qu'elle passait le seuil de la porte et mon père formulait toujours un bref bonjour. Un silence régnait dans la pièce, je savais que quelqu'un était présent, mais elle restait muette, puis elle murmura quelque chose :

- Élue , Il est temps de rejoignes les tien!

La voix était grave, mais n'était pas menaçante. J'avais l'impression de connaitre cette voix et que je pouvais lui faire confiance. La chaleur de mon corps commençais miraculeusement à monté d'elle-même, puis je senti en fin mes membres. Quand j'ouvris les yeux, je ne vis que l'ombre de quelqu'un quitté la chambre. La chaleur se propagea, mais ne s'arrêtait de croître, cela devenait insupportable des grosses goutte de sueur perlaient sur mon front. Ma peau brillait d'une étrange lueur bleuté, puis une douleur fulgurante me frappa, J'hurla de douleur. La lumière j'haïssais de mon corps et éclairai toute la pièce, puis tout disparu. D'étrange marque recouvrait ma poitrine, ma nuque et l'intérieures de mes avant bras ébahis, je touchai légèrement la marque sur mon poignet. Je me brûlai immédiatement, les marques étaient brûlantes. Je ne savais absolument pas comment avait t'elle put apparaître ainsi sur mon corps, je devais les cacher. J'enroulai la couverture au tour de mon cou. Toutes les marques étaient cachées de cette façon. J'essayai de me lever du lit, mais mes jambes était en guenille et était endolori. Le fait de ne pas avoir bougé pendant quelques mois n'avait pas été bénéfique. J'appuyai sur un bouton qui se trouvait sur le bord de mon lit qui devait selon moi servir à appeler une infirmière. Je me rallongeais dans le lit attendant, je me sentais un peu étourdi, le sang devait surement circuler de nouveau normalement. Quelques minutes plus tard une infirmière arrivaient avec un médecin lui expliquant que se devait être un bris technique de la sonnette vu mon état coma-tique. Quand l'infirmière se tourna finalement vers moi et avançant dans la pièce pour laisser le médecin entrer, elle fut choquer de voir que j'étais réveiller. Elle cligna plusieurs fois des yeux en me regardant fixement sans rien dire s'assurant qu'elle ne rêvait pas. Elle disait quelque chose au médecin que je n'entendis pas, puis il sorti de la pièce. Elle s'avança vers moi doucement, sont air choquer laissais place à un sourire chaleureux.

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