Chapitre 4 : Lui

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Petit Changement !! Damien : Colton Haynes

Je me sentis secouer, quelqu'un prononçait mon nom, mais je me sentais si loin. Ma tête était relevée et quelqu'un passait sa main sur mon visage, elle était légèrement rugueuse comme celle d'un homme. Lorsque j'ouvris mes yeux ma mère était agenouillée devant moi l'air affolée les coudes appuyés sur mes cuisses soutenant sa tête de ses mains. Lorsqu'elle croisa mon regard, elle se jeta à mon coup. Je m'extirpai de son étreinte.

-Maman tout va bien!, dis-je la rassurant.

Elle me regardant un instant puis repris avec un léger ton de colère.

- Bien !, dit-elle énervé. Si Damien n'était pas arrivé d'avance et ne m'aurais pas appelé, tu serais resté seul étendu sur le sol à moitié morte, plus de 5h heure, t'en rend tu seulement compte.

- Se n'était qu'une baisse de pression Lïrnna, et Damien que vient-il faire dans tout cela?, dis-je perdu.

La personne dernière moi bougea légèrement et ce leva, se plaçant derrière ma mère, les mains dans les poches. Il était là devant moi, un sourire en coin. Il était encore plus beau que la dernière fois que je l'avais vue. La puberté faisait vraiment des miracles. J'excisai un sourire à mon tour et me releva lentement pour aller le serrer dans mes bras. Ses bras étaient si familiers, le réconfort, la sécurité tout y était. La façon dont sont creux d'épaule accueillait ma tête. Son odeur flottait dans l'air. Un parfum doux et corsé à la fois, accablait mes sens. Je n'avais plus qu'une envie lui arracher ses vêtements, mais que m'arrivait-il? Je n'avais jamais perdu la maitrise de mes pensées, mais pour temps j'étais impuissante. Je le voulais. Je mis fin à notre étreinte et me recula en respirant bruyamment. Mon visage laissait complètement transparaitre mon désir. Mes joues me brulaient, je le regardai timidement espérant qu'il n'avait rien vu, mais son sourire si bien dessiné qui étirait son beau visage me fit comprendre qu'aucun détail ne lui avait échappé. Il regarda ma mère de nouveau et passa sa main dans ses cheveux, les muscles de son bras et ses muscles abdominaux se tendirent. J'avais du mal à avaler, ma mère racla sa gorge et me toucha l'épaule.

-Leah ! Tu m'écoutes au moins?, demanda-t-elle en plongea son regard dans le mien. Je souris bêtement et lui fis un bec sonore sur le haut de la tête avant de me mettre en direction des escaliers.

-Attend Damien, tu dois lui montrer où se situe ta chambre!, ajouta ma mère en posant ses mains sur ses hanches.

Je me revirai brusquement et la toisa du regard, je savais exactement où elle voulait en venir.

-Non, il ne va pas !, dis-je en manquant d'air. Elle ne répondit pas, elle ne fit qu'acquiescer. Un sourire malicieux sur le visage. Damien avança vers nous son sac de sport sur l'épaule.

-Il y a un problème?, demanda-t-il.

-Il se trouve que ..Oui.. Ma mère ne me laissa pas finir.

-Voyons mon chéri, il n'y a aucun problème, allé maintenant monter!

Je soupirai et monta les escaliers en direction de ma chambre, Damien m'emboita le pas montant deux à deux les marches. J'ouvris ma porte de chambre et entra en poussant la porte derrière moi pour qu'elle se referme. Il fut plus rapide que je le croyais, il bloqua la porte avec son pied et l'ouvra grand en jetant son sac sur le plancher. Le fracas que celui-ci produit me fit sursauter.

-Toujours aussi nerveuse, je croyais qu'avec le temps tu aurais appris à vivre sans moi!, ajouta-t-il en riant.

Je ne répondis pas, comment arrivait-il à être si sur de lui, dès qu'il était à moins d'un mètre de moi mon cœur s'emballait. Malgré le temps qui s'était écoulé, je m'étais convaincu que je ne ressentais plus rien. J'avais complètement tort. Je le sentais se rapprocher de moi. Les bruits de pas de plus en plus proche, je n'osais pas le regarder en face, mes joues me brulaient de nouveau. Lorsqu'il glissa sa main contre ma hanche pour m'enlacer de derrière un frisson agréable me parcourut. J'hésitais devais-je le laisser faire ou cela allais me détruire encore plus que je ne l'étais déjà. Son souffle réchauffait mon cou chaque respiration me procurait des frissons de plus.

Blue lightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant