Je suis toujours allongé sur mon lit, la tête dans mon oreiller. Je n'ai absolument pas bouger depuis que je suis rentrée. Mon téléphone à souvent sonné mais j'ai été incapable de répondre. Pourquoi avais je dessiner ses yeux ? Pourquoi avais je dessiné mes parents cherchant à me tuer ? Qu'est-ce qui m'étais passé par la tête ? Je souffle en enfonçant mon visage encore plus dans mon pauvre oreiller. J'entends la porte claquée et des pas qui montent à toute vitesse dans l'escalier. Ma porte s'ouvre bruyamment et je ne tourne même pas la tête sachant pertinemment qu'il s'agit de ma cousine.
- Je commence par quoi? Me demande t'elle en s'asseyant au bord de mon lit, la bonne ou la mauvaise nouvelle ?
- La bonne, maugréé-je
- Je suis passé à la pharmacie et ton dos ne te fera plus souffrir, s'exclame t'elle
- Merci mon dieu, soufflé-je heureuse que cette douleur puisse enfin s'alléger
- La mauvaise nouvelle maintenant c'est que le proviseur est passé dans notre cours qu'il était très énervé de ne pas te voir et que tu as rendez vous dans son bureau à la première heure demain matin ! Dit elle
- Putain, soufflé je, manquais plus que ça
- Et sinon pourquoi es tu parti ? Me demande ma cousine inquiète
- Donne moi mes cachets et promis je te raconte tout, dis je en me redressant et en tendant la main.
Elle me donne alors les antidouleurs avant de descendre me chercher un verre d'eau. Elle me le tend et j'avale le cachet après une gorgée d'eau
- Bon qu'est-ce que tu as trouvé ? Me demande t'elle en fixant le tas au sol
Je lui fais signe de s'assoir au sol alors que j'y suis déjà assise en tailleur. Jessica ne connait pas la patience. Elle bouge dans tout les sens et inspecte tout ce qui se trouve au sol. Je suis étonnée de la voir attraper le minuscule bout de papier, pensant qu'elle allait saisir l'arme immédiatement.
- Tu connais un Eric Gonsalves ? Me demande t'elle en déchiffrant le morceau de papier
Je lui arrache des mains et lis l'inscription une bonne dizaines de fois. Ce n'est pas un bout de papier mais une carte de visite.
" Éric Gonsalves
Hôpital Gonsalves
....
Tel: 0674539186"- Bordel de merde, ne puis je m'empêcher de dire
- Qu'est-ce qui y a ? Me demande Jess
- J'y crois pas, dis je toujours dans mes pensées
Le père de Mateo. Comment est ce possible ?
- Mais qu'est-ce qui y a bon sang ? S'impatiente ma cousine
- C'est le nom de famille de Mateo, expliqué-je
- Attend, tu veux dire que le père de Mateo connaît tes parents ? Me demande t'elle
- Je n'en sais rien, soupiré-je toujours le regard fixé sur la carte de visite
- Mais ça veut dire que Mateo va pouvoir nous aider a retrouvé nos parents ! S'exclame t'elle enthousiaste
- Je ne pense pas, soupiré-je une nouvelle fois tandis qu'elle m'interroge du regard, de ce que j'ai pu comprendre et vu le comportement de Mateo à l'hôpital ce matin, ils n'ont pas l'air en très bon terme
- Merde, souffle t'elle, bon peux tu me raconter toute toute l'histoire ? Insiste t'elle, je ne comprend pas grand chose à tout ça.
Je m'exécute de bonne grâce. Moi aussi je souhaite réussir à comprendre toute cette histoire et seule je suis loin d'y arriver. Je résume toutes mes découvertes à Jess et lui montre les photos accrochées au dessus de mon lit. Elle les lorgne longuement et quelques larmes lui échappent. Elle m'adresse un sourire triste et me pousse à continuer mon récit. Je lui explique comment je suis arrivé à l'hôpital, ce qu'il s'y est passé et mon arrivé à la maison. Je lui parle de Pocahontas, du mal être de Mateo, de sa froideur, de son aide. Je ne lui omet aucun détail. Puis je finis par lui expliquer ma sorti du lycée. Ce que j'ai dessiné et ma prise de fuite. Je finis mon récit en lui tendant la lettre que mes parents m'ont laissé. Elle n'a pas dit un mot tout au long de mon récit et attrape la lettre pour la lire attentivement. Elle relève la tête quelques minutes après, s'éclaircit la voix et braque ses yeux aux miens.
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New Life 2 : Give me a chance
Teen FictionJe m'arrête à l'adresse indiquée. Je suis épuisée. Mes parents sont peut être morts. Non je ne dois pas perdre espoir. "Un simple au revoir pour quelque temps" m'a t'elle dit. Je soupire. Jess apparaît alors à ma fenêtre les yeux baigné de larmes. N...