Chapitre 10

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Je souris et les essuies avant de suivre mes amis qui se dirigent vers un bar non loin de l'aéroport.

Nous sommes le dimanche dix-sept mai et l'année c'est relativement bien passé, enfin après le départ de Jack. Je n'aie pas fait une seul bêtise depuis son départ. Bon, j'ai tenté une fois de ne rien manger et Jack a vite été mis au courant. Donc, je n'ai pas réessayée. En bref, je me porte bien. Et pour le week-end Mérida, Raiponce, Harold et Flynn nous on rejoint.

Nous sommes actuellement dans un bar pour la soirée. Celui-ci est un peu vieux, les tables sont en bois vernis, de grande fenêtre encadre l'entrée et elle son habillées de rideau rouge ; le bar est à ma gauche et une seconde pièce s'offre après celui-ci. Je viens tout juste de commander ma boisson quand mon portable vibre. Je le sort et le numéro qui s'affiche met inconnu, à moins que si, ce n'est pas celui de Hans ? Je fronce les sourcils et ouvre le message. C'est une photo, de jack et...non, c'est impossible. Mais il fout quoi avec elle !!

-Ca va Elsa ?, me demande Anna.

-Euh, oui...je dois prendre l'air..., balbutié-je.

Je me lève de la table, titubant quelque peu. En sortant je m'adosse à la façade du bar et me laisse lentement glisser le long de mur. J'éclate en sanglot, le batard, je le déteste !! Pourquoi il a fait ça ? J'aurais mieux fait de ne pas le pardonner, quand j'ai appris pour le pari ! Je n'aurais jamais dut sortir avec ce goujat ! Je le déteste !

Un rire retentis dans la rue, je relève la tête et trouve Hans face à moi.

-Alors, Elsa tu es triste ?, se moque t'il.

-Je vais te tuer !

Je me jette sur lui, et commence à lui assener des coups de poing et de pied, je lui griffe le visage de mes ongles. Il me jette violemment contre le mur, et je m'écroule comme une poupée de chiffon. Il s'approche le sourire aux lèvres et me relève la tête.

-J'y peut rien Elsie, ce n'est pas de ma faute si ton mec te trompe.

Je lui crache au visage, alors qu'il m'assène une gifle. La marque de sa main s'imprime sur ma joue, et sans attendre son reste il part les mains dans les poches.

J'attrape mon portable fébrile et sélectionne le numéro de Jack. Une sonnerie, puis la deuxième et enfin la troisième. Il décroche, je suppose le sourire aux lèvres. Je me relève et n'attend pas pour lui dire ma façon de penser.

-Alors ? Tu t'éclates bien en France ? Elle est bonne Fée ?, craché-je en m'appuyant au mur.

-Mais de quoi tu parles ?

-C'est ça, fait pas l'innocent, connard ! Tu crois que je n'ai pas vue la photo ?!

-Mais qu'elle photo ?

-Celle où tu embrasses Fée ! Alors ? T'as rien à dire ?!

-Mais...

-Ferme-la !, crié-je en frappant mon poing sur le mur.

-Elsa...

-Je t'ai dit de la fermer ! Ecoute-moi bien. Car, ça sait la dernière fois que je te parle. Je n'aurais jamais dut te faire confiance, tout ça n'est qu'une grosse erreur ! C'est finit entre nous ! Je ne veux plus jamais te parler !!!

Je raccroche, et lance mon portable, qui se brise quelque mètre plus loin. Ma main gauche ruissèle de sang, à cause de coup que je lui suis administré. Je regarde à travers la fenêtre, tous mes amis qui sont en train de rire joyeusement. Pourquoi c'est moi qui doit tout prendre ? Pourquoi ce n'est jamais les autres ? Hein ?! J'en ai marre de cette putain de vie !!

Ma vue se brouille sous les larmes, alors que je commence à déambuler dans les rues sombre de Los-Angeles. Je ne croise pas grand monde, jusqu'au moment où j'arrive dans les rues principales de la ville. Je marche sur le trottoir, me faisant bousculer à certain moment, tout comme je bouscule des personnes quand j'essuie mes larmes.

C'est affreux cette douleur dans la poitrine, comme si on faisait du ping-pong avec mon cœur. Aucune douleur, même la plus forte, ne pourrais pas égaliser celle que je ressens. Cette douleur si forte, qui me brule les entrailles. J'aimerais tellement ne pas croire ce que j'ai vu, mais ce qui est fait est fait.

Je traverse un passage piéton, un klaxon retentit, je me retourne et j'ai seulement le temps de voir des phares jaunes. La voiture me percute de plein fouet. Mon corps vole et retombe à l'arrière de la voiture. Des cris retentissent, une vive douleur fait son apparition au niveau de ma tête, comme si on la martelait avec un marteau. Puis, je sens tous mes muscles s'engourdirent, mes membres ne réagissent plus, refusant de donner un signe de vie. Mes bras ainsi que mes jambes me font mal, très mal. Quelqu'un me parle, mais je ne comprends aucun de ses mots prononcer, ses lèvres bougent sans que je puisse comprendre un traitre mot ; mes oreilles bourdonnent, augmentant ainsi mon mal de tête. Mes paupières papillonne et j'ai une soudaine envie de dormir.

On met mon corps sur un brancard, une fois dessus ils m'attachent, me mette une minerve et ils me glissent dans la camionnette des urgences, qui part aussitôt. J'ai de plus en plus de mal à respirer et je commence à suffoquer. Les infirmiers me mettent sous assistance respiratoire, espérant m'aider à respirer. Je ferme les yeux me laissant aller au sommeil, qui me semble une option plus que tentante. Ma poitrine se lève en une dernière respiration avant de rester immobile. Mes muscles se détendent, la douleur s'atténue, jusqu'à disparaitre complétement, tandis que je tombe d'un un sommeil flou et noir.

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Je vous laisse sur une vision bien triste d'Elsa. J'espère de tout cœur que ce chapitre vous a plus car j'ai eu bien du mal à l'écrire, et je n'en suis pas encore totalement satisfaite.

Tu as bien préparée tes cuillères Flo ? Je dois vous avouer que là j'ai très peur de vos réactions.

Je vous remercie pour les 10. 1 K vue sur le premier tome de deux bandes qui se détestaient C'EST JUSTE GENIAL !!!!! Je ne pensais pas qu'elle irait aussi loin !! C'est INCROYABLE !!!! Je vous adore !!! Vous êtes les meilleurs !!!!

Deux bandes qui se détestaient IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant