Chronique de Myriam le Love à la cité

AFTER 4-5-6

Chronique de Myriam le Love à la cité

AFTER CHRO'

PARTIE 4

Ma mère : Debout !

Moi : On va où ?

Ma mère : Chez ta tante

Je me lève je me lave, je déjeune je me prépare. J'ai encore cette sensation bizarre au cœur, j'ai trop mal dormis. Je jette un coup d'œil à mon téléphone, aucune traces d'Aymene ni d'Hakim...

J'ai passé l'après-midi chez ma tante, à faire bonne figure. J'observé ma mère, je la voyais rire aux éclats, j'étais heureuse mais triste à la fois. Ma mère est belle, c'est une très belle femme macha Allah et pourtant ça ne l'a pas aidé à avoir de la chance avec l'homme qu'elle a épousé.

Pourquoi Hakim m'as abandonné? Je n'arrêtais pas de ressassé mes moments avec lui. Et là je reçois un appel...

Moi : Allô ?

... : On peut se voir ?

Moi : Bien sure

... : Dans 20 minutes au parc ?

Moi : Ok

Je m'en vais, prétextant à ma famille que j'ai un petit truc à faire d'urgence et je m'en vais direction le parc, le rejoindre.

... : Ça va ?

Moi : Ça pourrait aller mieux et toi ?

... : Pareil. Je n'arrête pas de réfléchir

Moi : A quoi ?

... : A nous, je deviens fou ! Je sais plus quoi penser, est-ce qu'on a bien fais de se séparer Myriam? Pourquoi est-ce que je repense à toi maintenant? J'ai une meuf, et j'suis bien avec elle. Mais avec tout c'que je viens de lire j'me pose trop de questions !

Moi : T'as fini de lire la chronique ?

Vous l'avez deviné, c'était Aymene qui m'avait donné RDV au parc.

Aymene : J'ai pas fini nan, mais c'est déjà beaucoup ce que j'ai lus Myriam. Je t'ai fait trop trop trop de mal ! JE DEVIENS FOU !

Aymene mettais sa tête entre ses deux mains, il devenait fou. Il était complétement perdu.

Moi : Calme toi c'est rien c'est passé.

Aymene : T'étais aux urgences le soir de ton anniversaire, aux urgences avec Hakim...

Moi : Ouais...

Aymene : C'est rien, tu l'as pas laissé tomber c'est bien. J'me suis toujours demandé si tu m'avais vraiment aimé ou pas...

Moi : Et ?

Aymene : Ouais tu m'as vraiment aimé, j'en ai la preuve par écrit.

Moi : ...

Aymene : Ca s'arrêtera jamais...

Moi : De quoi tu parles ?

Aymene : MYRIAM J'ETAIS SUR DE T'AVOIR OUBLIAIS ET MAINTENANT JE REPENSE A TOI COMME UN FOU ! Ma meuf m'appel j'lui parle à peine j'suis concentré dans c'que je lis

Moi : T'as une meuf en or, prends soin d'elle Aymene...

Aymene : Est-ce que toi ça va ?

Moi : Ouais...

Aymene : TU MENS ! Dis-moi t'as quelque chose de prévu là?

Moi : Non pourquoi ?

Aymene : Viens...

J'le suis, on s'assoit sur un banc

Moi : Oui ?

Aymene : Tiens...

Il me tend son téléphone

Moi : Aymene, nan...

Aymene : Je t'en supplie Myriam lis.

J'ai commencé à lire, c'est étrange de lire sa propre chronique. Je lis, et je lis encore, Aymene les yeux fixant mes lèvres. Et là... !!!

Aymene m'embrasse, je recule aussitôt.

Moi : Non Aymene non ! T'as une petite copine, et je veux pas retombé dans ce cercle vicieux !

Aymene : J'suis un hmal (con) mais wallah j'ai pas réfléchis à c'que je faisais.

Moi : J'te crois, c'est rien mais je vais y allé.

Aymene : Nan attends...

Moi : Nan nan j'y vais désolée salem.

J'suis rentré chez moi, j'étais déboussolée par le « baiser » d'Aymene. Le soir même je reçois un appel inconnu.

Moi : Ouais ?

Hakim : C'est comme ça que tu réponds au téléphone ?

Moi : Hakim ?

Hakim : Bah ouais ! Tu crois que c'est qui !

Moi : Qu'est-ce que tu me veux ?

Hakim : Ah tu commences ?!

Moi : TU VEUX QUOI ?

Hakim : Descends stp

Moi : Nan. Tu veux quoi ?

Hakim : FAUT QU'ON PARLE DESCENDS REND PAS FOU STP !

Moi : Ok.

Je descends le voir, il me fait signe de monté dans la voiture ce que je fais.

Hakim : Ça va ?

Moi : Ouais.

Hakim : Ecoutes Myriam faut qu'on parle

Moi : C'est pour ça que j'suis descendus je t'écoute

Hakim : Tu m'en veux

Moi : Non. J'veux juste que tu sois direct, j'suis pas un jouet Hakim.

Hakim : On m'a dit que t'avais « ken » avec Moha j'suis devenu fou, après on m'as parlé de ta « nuit » avec Aymene. Y'a des grandes gueules dans cette ville, et ça met monté à la tête.

Moi : Ah la la... Bref c'est tout ?

Hakim : T'as rien à dire ?

Moi : Non t'as choisis les gens, et bah c'est ton choix. Je peux partir ?

Hakim : Myriam stp...

Moi : STP QUOI HAKIM ?! Je pensé qu'on avait dépassé ça wallah, je pensé que CETTE FOIS CI j'avais fait le bon choix !

Hakim : Je ne sais même pas moi-même pourquoi je suis comme ça avec toi. Je tiens vraiment à toi mais y'a un truc qui me pousse à être loin de toi je pige pas pourquoi !

Moi : Parce que tu t'es toujours battus pour m'avoir, et maintenant que tu sais que je t'ai choisis à Aymene, t'as pris la confiance ! Tu me prends pour acquise ! C'est devenu trop simple.

Hakim : N'importe quoi !

Moi : C'est moi alors qui ne sais pas garder les Hommes auprès de moi.

Hakim : Nan nan ! Regarde-moi Myriam c'est pas de ta faute c'est de la mienne ! Wallah t'es une meuf en or, rentre chez toi et pense pas trop à ça.

J'suis repartie, et avant de claquer la portière j'ai posé une dernière question à Hakim.

Moi : C'est fini alors toi & moi ?

Hakim : Pour l'instant ouais Myriam.

Moi : Y'a pas de pour l'instant, c'est fini un point c'est tout.

Hakim : Wesh arrête tu crois c'est facile pour moi !

Moi : Laisse-moi stp

Hakim : D'accord Myriam d'accord...

J'suis partis, j'suis rentré j'ai passé du temps avec ma mère. Rien ne sert de s'apitoyer sur son sort, je profite de la vie ! El hemdulillah je vais bien, je suis en bonne santé je n'ai pas à me plaindre.