Partie 17-18-19

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Chronique de Myriam le Love à la cité


AFTER CHRO


PARTIE 17:

Aymene sonne chez moi j'ouvre.

Aymene : Habille toi on sort

Moi : Tu me dis habille toi comme si j'étais toute nue ! J'suis habillé ça va

Aymene : MDR ouais j'suis un ouf j'entends ça dans les films à chaque fois je voulais faire le mec zerma

Moi : MDR n'importe quoi toi ! On va où ?

Aymene : Peu importe j'veux qu'on passe un moment ensemble...

Moi : JE VOIS ! Je mets mes chaussures

Aymene : Elle est où ta mère ?

Moi : Chez Selma

Aymene : Je voulais la voir ça fait longtemps que je l'ai pas vue...

Moi : Tu la verras Incha Allah

On marche, j'ai voulus qu'on se promène.

Moi : Samedi y'a le halal à Leyla la sœur de Yacine et y'a aussi mon frère qui viens chez moi avec sa future femme incha Allah

Aymene : Aïe c'est bien pour Leyla. Myriam présente-moi à eux samedi...

Moi : Bah ils te connaissent déjà Yacine et Leyla

Aymene : Pas eux, mais à ton frère et sa meuf...

Moi : Hein ? Pourquoi ?

Aymene : Bon laisse tomber alors

Je voyais qu'il était déçu j'me suis vite rattrapée.

Moi : Aymene ! Boude pas, bien sûre que je vais te les présenter mais quand on parlera mariage tu comprends...

Aymene : Tu veux attendre combien de temps encore Myriam ? On est dans le haram et j'aime plus ça. C'est pour ça qu'on a des galères comme ça wallah

Moi : C'est vrai... Mais on en est où tous les deux ? Tu vois avec c'qui s'est passé ces derniers jours moi j'sais plus où donner de la tête Aymene

Aymene : J'ai dit que j'étais prêt à tomber pour toi. Ça signifie quoi pour toi ?

Moi : Que tu m'aimes bien...

Aymene : MAIS NAN QUE JE T'AIME TOUT COURT !

Moi : Tu vas trouver ça bizarre mais j'ai peur wallah

Aymene : De quoi ?

Moi : Bah à chaque fois qu'on frôle le bonheur une galère nous tombe dessus, j'veux te protéger t'a failli mourir à cause de moi...

Aymene c'est stoppé net et m'a mis une gifle ! J'étais étonnée j'me suis dit merde qu'est-ce que j'ai dit de mal ??? J'ai posé ma main sur ma joue qui chauffé de plus en plus j'ai regardais Aymene choquée la bouche grande ouverte, sans voix...

Moi : Mais ça va pas, j'ai fait quoi ?

Aymene : Oh Wallah Myriam plus jamais j'veux t'entendre dire ça !

Moi : Que j'ai failli te tuer ?

Aymene : OUAIS ! Mais t'es complétement niqué dans ta tête mais mais t'es.. T'es.. Oh ! Pourquoi tu penses ça ? CA VA PAS !

Moi : Je sais pas...

J'ai continué de marcher, Aymene m'a rattrapé par le bras

Aymene : J'suis désolé pour la claque wallah mais tu m'as trop énervé.

Moi : C'est pas grave...

Aymene : Putain (soupirs) pourquoi tu me rends dingue comme ça ?

Moi : Comment ça ?

Aymene : J'suis incapable de t'faire du mal, je regrette chacune de mes paroles blessantes, et mes gestes déplacés. Tu me fais un effet de fou, j'suis amoureux Myriam moi Aymene j'suis amoureux !

Moi : Toi Aymene qui me rabaissé sans cesse quand on venait de se connaître...

Aymene : Tu sais même quand on cassait, les meufs qui venait me draguer j'en voulais pas. Y'avais des bombes à vrai dire y'avait que ça mais j'en voulais pas moi y'a que toi que je voulais...

COMME C'EST BEAAAAAAAAAAAAAU ! Mais j'vais les buté ces pétasses qui venait draguer mon homme

Moi : Voilà ça c'est un gros souci dans ma tête depuis toujours j'te l'ai jamais dit je crois

Aymene : Quel souci ?

Moi : T'es beau Aymene, enfin t'es magnifique Masha Allah et c'est même pas parce que j'suis amoureuse, t'es juste un missile ! Et je sais que t'attires toutes les femmes. Même quand on était plus ensemble j'en voyais beaucoup te tourner autour

Aymene : AH OUAIS ET TOI ALORS !

Moi : Quoi moi ?

Aymene : Tous les mecs autour de toi ! Tu crois que j'devenais pas fou ? EN PLUS t'es pas juste belle t'es l'idéale Myriam.

On se disait tout ce qu'on ne s'était jamais dit, c'était l'ultime soirée des révélations je crois. J'aime tellement ce genre de discussions...

Moi : Pf je m'en foutais dans mon cœur y'en avais qu'un

Aymene : Dans mon cœur aussi, y'en avais qu'une. Toi

Moi : Comment ça s'fais que t'es tombé amoureux de moi Aymene ?

Aymene : Ah les questions... Bah je sais pas trop.

Moi : Je vois...

J'ai baissé la tête en souriant, l'air déçue un peu mais je n'ai rien osé dire.

Aymene : Bah voilà une des raisons tiens, tu baisses la tête en souriant de force quand t'es déçu, tu pourrais insister et te battre mais tu me laisse gagner !

Moi : Tu me connais par cœur, c'est beau wallah t'as retenu des choses de moi

Aymene : J'te connais mieux que tu te connais toi-même. Je connais tes forces et tes faiblesses

Moi : Je t'écoute...

Aymene : T'aimes pas la vulgarité, t'es folle de ta famille. Ton père te manque même si t'en parle jamais...

Quand il a parlé de mon père j'ai ravalé ma salive et j'ai retenu mes larmes. A chaque fois que je pense à mon père j'ai les yeux qui deviennent tout humide. A l'heure où je vous parle si vous saviez ça fait un bon moment que je ne l'ai pas vu, que je n'ai pas entendu sa voix.
Ça me touche, mais pourquoi ça me touche ? Est-ce parce qu'il me manque, ou bien parce qu'il m'a blessé ? Tant de réponses dont je ne connais pas les réponses. Mais El hemdoulillah j'ai trouvé la force dans l'Islam, en confiant mes peines à Dieu, c'est dur mais la patience est une vertu...

Aymene : Tu souffres pour ta mère et ta sœur, t'as un cœur aussi grand que tous les océans du monde réunis. T'es nerveuse parfois mais tu sais te remettre en question, et reconnaitre tes tords. T'es une vraie fille tu pleures devant tout et n'importe quoi (rires)

Moi : (rires)

Aymene : T'es aussi le genre de fille qui peut se blesser à la jambe pour rejoindre l'homme qu'elle aime à l'hôpital, celle qui abandonne jamais les gens quitte à planter tout le monde le soir de son anniversaire...

Moi : ...

Je l'admirais ce soir il parlait j'étais là émerveillée en train de l'écouter. Il savait tout de moi, et c'était si joliment dit... Je ne pouvais qu'être admirative.

Aymene : En fait t'es le genre de fille qui peux sourire même quand ça va pas juste pour pas gâcher un moment. Il suffit qu'on t'adresse la parole une fois et ça y est on peut plus se passer de toi. T'es bourrée de principes ET MÊME SI t'as déjà fauté, sache qu'à mes yeux tu restes la meilleure...

« Sache qu'à mes yeux tu restes la meilleure » cette phrase m'a vraiment touchée.

Moi : J'suis la meilleure moi ? Après tous les péchés que j'ai commis ?

J'ai pleuré encore ! Je regrette tellement tout le mal que j'ai pu commettre. Je regrette d'avoir délaissé Allah quand tout allait mal dans ma vie, j'étais au plus bas je cherchais à aller mieux j'ai trouvé le refuge dans toutes ces choses malsaines, la drogue, l'alcool... Et cela m'a-t-il aidée ? NON !!!
C'est en me tournant vers Dieu, en me mettant dans la religion que j'ai trouvée l'apaisement dont j'avais besoin, j'ai eu les réponses que je cherchais désespérément. Comment vous expliquez que même si Dieu je ne le vois pas, je ne l'entends pas je le ressens dans mon cœur, je ressens sa protection. Quand je prie que je pleure en lui confiant mes peines je ressens qu'il est à mon écoute et je ressens un soulagement, j'ai le cœur plus léger. Allah ne délaisse jamais ceux qui s'en remettent à lui, mais nous on a tendance à le délaisser quand le bonheur nous gâte, et on revient vers lui uniquement quand ça va mal... NOUS SOMMES INGRAT ! Qu'Allah nous guide

Aymene : Dieu pardonne, et t'es pas condamnable t'a vécu beaucoup de pression surtout avec ton père Myriam ! Dis-toi que toi grâce à Dieu tu t'en es sortie.

Moi : Et si j'avais perdu plus que ça...

Aymene : C'est-à-dire ?

Moi : Si j'avais perdu ma virginité t'aurais le même discours ?

Aymene : Sérieux ?

Moi : Ouais...

Aymene : Bien sûr que oui. Parce qu'une femme n'est plus vierge ça veut dire qu'elle est sale ? Ça c'est quand on est des p'tits cons qu'on pense ça. Si elle s'est perdue dans le haram à cause des problèmes et du chagrin elle est pas condamnable. Et tant qu'elle s'est repentie je n'ai rien à dire sur elle.

Moi : C'est vrai...

Aymene : T'es plus vierge ? Dis-moi la vérité.

Moi : Mais si

Aymene : Ca me rassures quand même

Moi : BAH TU VOIS !

Aymene : Nan mais attends ! Parce que j'ai toujours rêvais d'être ton premier enfin voilà quoi... C'est un de mes rêves

Moi : De coucher avec moi ??

Aymene : Waaaah dit comme ça, ça fait vite pervers et obsédé !

Moi : MDR nan mais je voulais dire c'est de ça que tu parles ?

Aymene : Ouais après notre mariage

Moi : C'est trop beau on aura attendu de le faire dans le halal

Aymene : C'est magnifique, si tout le monde faisait comme nous !

Moi : Wallah c'est vrai. Y'a beaucoup de p'tites de la génération qui se donne à n'importe qui, elles sont naïves elles ont personnes pour les avertir sur ça c'est triste...

Aymene : T'as une chronique t'as du monde qui te lis j'ai vu, alors envois leur le bon message. Tu montres l'exemple à beaucoup d'entre elles donc les incitent pas au mal même si je sais que tu le feras pas

Moi : Elles croient que c'est cool de sortir avec un garçon avant le halal, mais c'est haram et c'est bien pour ça qu'on a eu toutes ces galères Aymene...

Aymene : Ouais... En fait tu sais que j'ai parlé de toi à ma belle sœur

Moi : C'est vrai ? A Samira ?

Aymene : Ouais, ouais

Moi : Bah tu lui as dit quoi ?

Aymene : Pooooooouh des trucs de fous !

Moi : DU MAL ??

Aymene : Mais nan ! Des trucs de loveur mais wallah je m'en foutais

Moi : Oh tu lui as dit quoi ?

Aymene : Rien j'te dis pas !

Moi : Stp dis-moi...

Aymene : Putain tu kiffes froncés les sourcils pour m'attendrir c'est un truc que j'aime trop chez toi wallah ça me fait craqué

Moi : Et t'as dit comme Lucas à Brooke !

Aymene : Quoooooooi c'est qui Lucas ? Et Brooke ?

Moi : Les frères Scott, t'es bête !

Aymene : Ah ouais j'avais oublié de précisé que t'es une vrai drogué de séries wallah. Et je m'en fous de Lucas j'te parle de moi là

Moi : Moi j'te parle de nous...

Aymene : Waouh c'est beau c'que t'as dit wallah tu l'a bien sortie

Moi : Merci chouchou, bref tu lui as dit quoi ?

Aymene : La honte wallah

Moi : MAIS DIT !

Aymene : J'ai pleuré voilà !!!

Pleurer ? Pleurer ? Aymene pleuré pour moi ? J'en croyais pas mes oreilles, mais pourquoi il a pleuré, c'était quand ? J'étais trop mal pour lui...

Moi : Oh mais pourquoi ? Je t'ai fait du mal ? (L'air inquiet)

Aymene : T'as vu direct tu te places en fautive, tu te demandes si c'est toi qui m'a fait du mal. T'es trop mignonne

Moi : Bah ouais Aymene pourquoi t'as pleuré, je t'ai peut-être dit quelque chose de méchant.

Aymene : C'était quand j'avais mon bras paralysé. Quand t'as choisis Hakim

Moi : QUOOOOI ? Mais je croyais qu'on était d'accord, que c'était ce qu'on voulait tous les deux !

Aymene : Tu voulais Hakim, j'ai pas voulu vous mettre une barrière. J'suis pas égoïste contrairement à c'que tu penses, je voulais que tu sois heureuse et c'est Hakim que tu voulais.

Moi : Aymene... (L'air triste)

Aymene : Et bref j'étais dans ma chambre elle m'a parlé et c'est comme ma sœur t'as vu donc j'me suis confié à elle j'me suis choqué moi-même en pleurant

Moi : Aymene le « thug » a pleuré pour moi... T'as versé des larmes pour moi

Aymene : Ouais c'est bon remue pas le couteau dans la plaie toi aussi

Moi : Tu regrettes d'avoir pleuré ?

Aymene : Pas du tout j'assume, tu crois que les hommes sa pleure pas ? Le prophète (sws) tu crois qu'il a jamais pleuré ?

Moi : Bah si mais les mecs maintenant ils pensent que pleurer c'est se rabaissé !

Aymene : Avant je pensais comme ça, maintenant j'ai compris la vie.

Moi : T'as compris quoi ?

Aymene : Que t'es un homme que quand t'assumes et que tu prends soin de ta femme. T'es pas encore ma femme mais dans mon cœur tu l'es j'ai fait des doha pour nous en secret

Moi : Quand j'étais avec Hakim ?

Aymene : Ouais, même avant, après, tout le temps. J'ai était con et méchant avec toi mais en secret si tu savais comment je t'aimais et le bien que j'te souhaité !

J'étais émue de toutes ces confessions, faut jamais juger les gens sur les apparences. Moi qui le croyais assez dur et cœur de pierre, en fait c'est tout le contraire il joue juste un rôle. C'est tellement plus facile.

Moi : J'ai de la chance de t'avoir wallah.

Aymene : Pourquoi t'as de la chance ?

Moi : MAIS AYMENE ! Tu crois que c'est toutes les filles qui ont un homme comme ça à leurs côtés ?!

Aymene : Un homme comment ?

Moi : Un homme prêt à faire de la prison pour toi ! Un homme qui prie en secret pour toi, pour vous ! Un homme dur qui s'attendrit par amour pour toi...

Aymene : Mais...

Moi : Un homme qui se bat pour toi !

Aymene me regardais en souriant, il était tout content l'idiot lol

Aymene : En fait on s'est lâché aujourd'hui on a vidé nos cœurs

Moi : Ouais ! Ça fait du bien wallah. Tu sais qu'Hakim a lu ma chronique ?

Aymene : Ouais je sais tkt il m'a dit aussi qu'il t'a parlé

Moi : Ouais... Tu sais ce qui fait mal en amour ?

Aymene : T'as changé de sujet d'un coup. Mais je t'écoute.

Moi : Ouais j'suis comme ça moi tu le sais.

Aymene : Ouais je sais ! Alors qu'est ce qui fait mal en amour ?

Moi : Perdre... Etre fou d'amour pour quelqu'un et le perdre. Sois parce que la mort nous l'a pris, ou juste que le destin a décidé de nous séparer.

Aymene : Je crois que la mort est la chose qui fait le plus mal...

Moi : Ouais, apprendre la mort d'une personne que t'aimes ça déchire le cœur ! Tu sais pourquoi ? Parce que t'auras beau pleurer toutes les larmes de ton corps, tu ne le reverras plus ici-bas.

Aymene : C'est vrai que c'est dur. Surtout si t'es marié et que ta femme elle meurt ! Wallah si ça m'arrive j'sais pas comment je vais finir !

Moi : Il faut avoir la foi en Dieu pour réussir à supporter la mort d'un proche.

Aymene : C'est vrai... Bon, on parle on parle mais je dois aller à la mosquée tu rentres toi ?

Moi : C'est bien va à la mosquée moi je vais passer chez Selma, elle a fait un repas c'est pour ça que ma mère est là-bas.

Aymene : Wallah j'ai zappé Foued il m'a invité en plus ! Bah vas-y moi j'vais à la mosquée et après j'te rejoins là-bas.

Moi : D'accord, fais attention à toi !

Aymene m'embrasse le front. J'suis heureuse de le voir sur la bonne voie, je repense à tout ce qu'on a traversé ces derniers jours et je me demande bien dans quel état est Redouane. J'ai toujours cette petite crainte qu'il y ait un retour de flammes pour Aymene... !

Chronique de Myriam le Love à la citéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant