Chronique de Myriam le Love à la cité
AFTER CHRO'
PARTIE 26:
« Qui commence à aimer, doit se préparer à souffrir ! » Une phrase tellement vraie. L'amour est à la fois la chose la plus merveilleuse, mais c'est aussi l'unique chose qui peut nous détruire !
J'ouvre et là je vois... Aymene, qui entre chez moi en furie. Je referme derrière lui, j'ai à peine le temps de parler qu'il commence déjà à m'enchainer.
Aymene : TU VEUX QUE J'TE TUE C'EST ÇA ?!
Moi : Quoi ? C'est toi qui dis ça ?!
Aymene : Ça t'arrange hein que ce soit terminé entre nous, c'est ce que tu voulais hein !
Je le regardais, il était furieux ! Je crois que la seule fois où je l'ai vu aussi furieux, c'est quand Sonia lui avait envoyé la photo de Jibril et moi.
Moi : Rentre chez toi stp
Aymene : NAN DIT LE ! DIT LE QUE ÇA T'ARRANGE !
Moi : Ok. Ça m'arrange, maintenant pars.
Aymene : C'est ton nouveau mec c'est ça ??
Moi : Oui voilà si tu veux allez dégage maintenant !
Aymene a mis un énorme coup dans le miroir du couloir. Un très beau miroir auquel mon père tenait beaucoup. J'ai eu une rage en moi ! Je l'ai repoussé en arrière de toutes mes forces, j'ai hurlé d'une force je crois que tout l'immeuble m'a entendu ce jour-là !
Moi : CONNARD !!!!!!!!!!! COMMENT T'OSES DEBARQUER CHEZ MOI, CHEZ MA MERE ET TAPER TA CRISE !!!!!!! COMMENT OSES-TU ESPECE DE CHIEN !!! T'AS CASSE LE MIROIR A MON PERE DEGAAAAAAAAAAAAAAAGE JE TE HAIS ! WALLAH JE TE HAAAAAAAIS AYMENE ESPECE DE SALAUD CASSE-TOI SORT DE MA VIE !!!!!! SALE CHIEN DE LA CASSE JE VEUX PLUS JAMAIS TE REVOIR !!!!!!!!!!!!!!!
Aymene saigné de la main, quelques gouttes ont taché mon sol. Il respiré super fort, avec la haine en lui, ses yeux était rempli de haine ! Il voulait me tuer sur le coup j'en suis sûre, son regard ne me ment pas.
Je me suis approché du miroir à mon père, je regardais les dégâts en pleurant. J'ai ramassé 1 bout de verre de chaque main, je constaté qu'il venait de le briser à jamais, ce n'est qu'un miroir mais j'y tenais tellement ! On avait toute une histoire avec, mon père et moi. Aymene silencieux me regardait pleurer devant les morceaux brisés du miroir.
Je suis tombé au sol en pleurs. J'étais à bout, pas uniquement pour ça, mais pour tout ! Ce miroir m'a rappelé à quel point mon père me manque. Ca fait si longtemps que je ne l'ai pas vu, qu'il ne m'a pas serré dans ses bras, que je n'ai pas entendu son rire, ni senti son eau de toilette.
Aymene : J'en rachèterais un à ta mère.
Moi : VA TE FAIRE F*UTRE !
Aymene : Tiens...
J'ai tourné ma tête et j'ai regardais Aymene de haut en bas, il avait la gorge nouée, la main en sang, je savais qu'il regretté mais j'étais tellement mal...
Il a balancé deux billets de 50 euros sur le sol. Là où j'étais assise, à côtés des ruines de mon miroir. Je ne démordais pas, j'avais toujours les larmes qui coulaient.
Aymene : C'est vraiment ton mec ?
Moi : Tu m'as tellement déçue Aymene, peu importe si ça l'es ou pas. Tu ne rattraperas jamais c'que tu viens de me faire là.
Aymene : J'ai compris c'est finis, j'te laisse vivre ta vie loin de moi Myriam...
Moi : ... (Pleurs)
Il s'est approché de moi et s'est baissé pour m'embrasser le front, et je l'ai repoussé d'une main et j'ai détourné la tête de l'autre côté. Il n'a pas insisté et il est partie dans la cuisine récupérer le balai, il s'est mis à balayer tous les morceaux. Moi j'étais adossé au mur, recroquevillé sur moi-même, la tête au creux de mes bras. Je pleurais, je sanglotais. J'entendais le balai faire des vas et viens, et Aymene soupirer, il avait l'air désemparé. Je ne cessais de penser à mon père !
C'était la première fois que je pleurais autant face à Aymene, et qu'il ne m'aidé pas. D'habitude c'est mon héros, celui qui panse mes blessures mais là c'est celui qui les ouvre, et qui appuie là où ça fait mal !!!
Il est reparti après avoir terminé de balayer. Je me suis relevé, j'ai vu au sol des tâches de sang, j'ai frotté, frotté de tout mon être jusqu'à ce qu'elles disparaissent.
L'amour ça fait mal !!!
Je suis ensuite allé me coucher. J'étais mal, trop mal. Qu'allais-je dire à ma mère pour le miroir ? Je me suis endormie, le soir ma mère est venue me voir dans ma chambre.
Elle : Ca va toi ?
Moi : Oui ça va... J'suis fatiguée c'est tout.
Elle : Non t'as pleuré ça se voit, c'est Aymene c'est ça ?
Moi : Non, tkt pas...
Elle : Qui a cassé le miroir ? Et j'ai trouvé deux billets de 50 euros par terre, tu peux m'expliquer ce qu'il s'est passé ici ?
Moi : Ah... Euh Aymene est passé me donner un truc, il jouait avec une balle et il a visé le miroir sans faire exprès, et c'est lui qui t'as donné 100e pour te rembourser
Ma mère n'y croyais pas du tout, mais elle a vu mon état alors elle n'a pas insisté et a fait mine de gober mes mensonges.
Elle : T'ira lui rendre, ce n'est pas grave il n'a pas fait exprès c'était pas la peine qu'il me rembourse.
Moi : NON GARDE LES !
Il manquerait plus que ça, ce con là ! Aaaaaaaah maman si tu savais !
Elle : Non j'irais lui rendre moi-même.
Moi : Nan c'est bon donne les moi, j'lui rendrais tkt.
Elle : Tient. Attention si tu ne les lui rends pas c'est du vol Myriam
Moi : Je sais maman je sais !
Elle : Hbiba être un couple c'est dur, y'aura toujours des fois où tu seras déçue de l'homme que t'épousera. Des fois où il sera déçu de toi.
Moi : Pourquoi tu me dis ça ?
Elle : Comme ça. Pour que tu sois prévenue, faut pas baisser les bras à la moindre difficulté.
Moi : Ca je le sais maman tkt pas...
Bien sûr j'aimé Aymene, d'un amour si fort que ça me déchiré le cœur que ce soit fini ! Je repense à la 1ére fois que je l'ai vu, dans mon bâtiment il m'avait demandé une cigarette, je lui avais dit que je ne fumais pas.
Mais merde qui aurait pu dire ce jour-là que quelques temps plus tard, nous en serions là ! Imaginez-vous si je n'avais pas emménagé dans cette citée, mais dans une autre de la ville. Si je n'avais pas était dans ce lycée là, mais un autre d'une ville voisine. Je n'aurais jamais rencontré Hakim, et Aymene ! Ma vie aurait était différente.
Imaginez-vous ce jour-là différemment. Je vous refais la scène, j'imagine que je remonte le temps, que là Myriam actuelle à le pouvoir suprême de pouvoir revenir à ce fameux jour...
RETOUR EN ARRIERE :
Y'avais 3 mecs devant mon bâtiment. 2 que j'avais déjà croisés. Et un autre mec un rebeu que j'avais jamais vu. Super super super mignon Macha Allah, une tête de bébé. Il devait faire dans les 1m80 ni gros ni maigre, bronzé, aux yeux vert. Avec une casquette sur la tête.
...: Excuse-moi t'aurai pas une clope?
Moi: Non je ne fume pas désolée.
J'sais pas pourquoi on dit toujours désolée parce qu'on ne fume pas.
...: D'accord merci. Puis soi pas désolée c'est bien fume pas t'as raison.
C'était le rebeu aux yeux vert ! J'appuie sur l'ascenseur et j'le vois se dirigé vers moi
...: Et attends 2 secondes.
Il se pose contre un mur, me regarde de haut en bas
...: T'es nouvelle toi non?
Moi: Oui
...: Ah j'suis un ouf j'me suis même pas présenté. Je m'appelle Aymene, et toi?
Moi: Myriam...
...: T'es une rebeu?
Moi: Ouais sa s'voit pas?
...: Nan wallah j'croyais que t'était une porto ricaine cousiiiiiiin !
Moi: Ah nan nan j'suis Marocaine.
...: Ah ouais comme moi t'es d'où du bled?
Moi: Casa et Oujda.
...: Ah ouais moi j'suis un Oujdi aussi. Bref je dois bouger on reste en contact ou quoi ?
Je savais pas quoi faire, il été super mignon. Mais ce serait mal vis-à-vis d'Hakim. Mais qui me certifie qu'Hakim est à 100% sincère dans ses paroles? Qui me dis qu'il ne va pas me la faire à l'envers hein ?!
Moi: Non désolée je ne donne pas mon numéro.
J'suis resté pro, si je veux que ça dure avec Hakim je dois avoir du respect et ne pas donner mon numéro au 1er venu sous prétexte qu'il a de beaux yeux verts.
Aymene: Ah ouais, pas de problème. Vas-y à plus tard si dieu veut.
Il s'en va. Ça va il n'avait pas insisté. Ah mais il a un charme de fou.
C'est ce qu'il s'est passé mais si j'avais le pouvoir de recommencer voilà comment ça se serait passé.
Y'avais 3 mecs devant mon bâtiment. 2 que j'avais déjà croisés. Et un autre mec un rebeu que j'avais jamais vu. Super super super mignon Macha Allah, une tête de bébé. Il devait faire dans les 1m80 ni gros ni maigre, bronzé, aux yeux vert. Avec une caquette sur la tête.
...: Excuse-moi t'aurai pas une clope?
Moi : Non ! Je ne fume pas et j'suis pas désolée
Aymene : T'es bizarre, c'est bien si tu fume pas.
Moi : T'auras pas mon numéro non plus. Je suis la meuf à Hakim ton cousin, t'es jamais tombé amoureux j'suis au courant mais compte pas sur moi pour t'aider à l'être de moi. T'es beau, tu le sais. Tu plais à toutes les filles, entre autre à Imene, Sonia, et Alyssa. Mais le jour où tu tombes sur la femme qu'il te faut, ne commet aucune imprudence. Prends soin d'elle comme si chaque jour était le dernier, prends une femme que ta mère aimera comme sa propre fille. L'amour ça s'entretiens, alors quand tu trouveras la femme de ta vie, aime la comme si elle devait partir le lendemain.
Aymene : Heeein ??
Moi : Ah et une dernière chose, d'ici 3, 4 mois il faudra que tu ailles à l'hôpital pour passer des examens au niveau de ta tête. C'est vraiment sérieux, ne rate pas ses RDV. Au revoir Aymene.
Je serais repartie aussitôt. J'aurais ensuite pris les mesures nécessaire pour changer de lycée, histoire de ne jamais rencontrer Sonia pour qu'elle ne puisse jamais envoyé la photo à mon frère, par la même occasion Hakim n'aura nul besoin d'envoyer des mecs au gymnase pour m'intimider, il n'aura donc pas à aller se venger avec Aymene. Et Aymene ne tombera jamais dans le coma ! Aymene ne sera jamais mon meilleur ami, nous n'aurions aucun lien. J'aimerais Hakim de tout mon cœur, puisque je ne serais pas attiré par son cousin étant donné que je ne le connaitrais pas. Au Maroc il n'y aura aucun accident puisque Aymene ne viendra pas me rejoindre.
Si seulement le temps se remonté, j'aurais tout fait de cette manière-là. Aymene et Myriam ? Connais pas. Personne ne parlerais de nous puisque le duo « Aymene&Myriam » n'aura jamais existé. Malheureusement les choses sont autrement, il va falloir que j'assume Aymene, que j'assume mon parcours avec lui, et tous nos souvenirs.
Toc, toc, toc... Retour à la réalité !
Moi : C'est qui ?
Selma : C'est moi, Selma.
Moi : Ah. Entre ma puce, ça va ?
Selma : Oui, et toi ? J'suis au courant...
Moi : Au courant de ?
Selma : Du miroir cassé, si on peut dire ça comme ça.
Moi : Pf, c'est lui qui te l'a dit ?
Selma : Non il s'est confié à Foued, et Foued s'est confié à moi.
Moi : Hum.
Selma : Ca va tu tiens le coup ?
Moi : Ai-je le choix ?
Selma : Nan, t'as pas le choix. Mais tu sais Foued aussi un jour il m'a déchiré une photo que j'aimé trop.
Moi : Une photo de qui ?
Selma : De toi et moi avec notre grand-mère. Celle au bled devant la baraque.
Moi : Putain, t'es sérieuse ?
Selma : Comment j'ai pleurais, parce que j'avais pas d'autre photos avec elle ! C'était trop dur pour moi, j'lui ai fait la tête pendant des semaines. On n'était pas mariés encore
Moi : Mais pourquoi il t'a fait ça ?
Selma : J'en sais rien, je l'avais blessé sans le vouloir alors il a voulu me blesser à son tour.
Moi : Attends...
Je me lève, je fouille dans un carton. Je sors une photo
Moi : Tiens, prends là.
Selma : Tu l'a !!!!!!!
Moi : Oui, Hanna nous avait prise en photo aussi en même temps que Dalila. Même moi j'y tiens beaucoup à cette photo wallah, c'était la belle époque loin des soucis. On était encore des gamines
Selma : PUTAIN MYRIAM J'TE KIFFE ! J'vais en faire une copie et j'te rendrais l'original
Moi : Oui, pas de soucis. On avait à peine 12 ans je crois, c'était les appareils photos jetable mdr
Selma : MDR ouais tu connais ! Putain t'assures, je vais en faire 800 copies !
Moi : MDR fais-toi plaisir. Et comment t'as fait pour le pardonner ?
Selma : J'me suis dit qu'avec les nerfs on perd le contrôle parfois. Et j'allais pas le quitter pour une photo, même si ça m'avait déchiré wallah
Moi : T'as raison... Et comment tu lui as pardonné son infidélité ?
Selma : Bah au bled t'étais là. C'était pas facile ! Quand j'y repense j'suis dégoutée un peu wallah, mais bon faut savoir pardonner des fois. Surtout quand la personne met tout en œuvre pour qu'on la pardonne.
Moi : Ouais, mais comment c'est dur. Je sais pas si je serais capable de lui pardonné.
Selma : Ah nan la penses pas à essayer de le pardonner, non non ! Penses déjà à l'encaisser, une fois que t'aura encaissé cette nouvelle, là tu pourras envisager de lui pardonner.
Moi : C'est vrai ! Tant que je n'aurai pas digéré cette info je pourrais pas envisager de lui pardonné.
Selma : Exactement ma belle ! L'amour ça rend faible wallah.
Moi : Hé ouais... Vivement que t'accouches toi que je vois ta petite princesse. Tu t'es décidé sur le prénom ?
Selma : Foued il veut l'appelé Inaya, mais ça me fait trop pensé à Soprano !
Moi : MDRRR ! T'es folle, elle s'appelle Inaya la fille à Soprano ?
Selma : Ouais je crois hein ! Moi j'kiffe sur le prénom Alia
Moi : Alia ? Ouais ça sonne bien.
On parlait encore un peu. Elle a mangé avec nous, puis elle est rentrée chez elle.
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Chronique de Myriam le Love à la cité
Narrativa generalece n'est pas moi qui l'ai ecrite hein comme je l'ai mise sur mon Facebook je la mets ici aussi pour mes lectrices l'une des meilleures de Facebook presqu'à l'ancienne (je dis presque parce que "à l'ancienne" : c'étaient des thug love ) mais c'est u...