AFTER 41-42-43

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Chronique de Myriam le Love à la cité



AFTER CHRO'



PARTIE 41:

Aymene me fixe droit dans les yeux, rempli de frayeur.

Aymene : T'es chez qui là déjà ?

Moi : La copine à Ercan...

Aymene : Quoi ? Mais...

Moi : Ecoute ça n'allait pas avec ma famille, j'suis venue me refugiée ici

Aymene : Pourquoi t'es pas venu chez moi ?

Moi : Y'a ton père et tout, puis même je voulais pas te déranger wallah

Aymene a levé un sourcil, et m'a regardé super méchamment.

Aymene : Déranger elle a dit ! Wesh d'où tu me parles comme ça à moi ?

Moi : Je t'ai dit quoi de mal ?

Aymene : BAH JE SAIS PAS ! TU VAS ME DERANGER MOI ?

Moi : (Soupirs)

Aymene : Soupire Myriam, parce que wallah t'abuses tu te comportes comme une conne des fois

Moi : Hé ça va aussi ! Tu comptes m'engueuler longtemps ?

Aymene : Tu m'énerves, mais bref j'peux la voir la meuf à Ercan là ?

Moi : Ouais... Follow me (suis moi)

Aymene : Okaaaaaaaaaaaaay girl !

Moi : (Big sourire)

Aymene : Bouffonne t'as de la chance je t'aime, sinon je t'aurais défoncé depuis longtemps

Moi : Moi aussi je t'aime ! Allez viens.

On entre dans le salon, j'suis toute timide de leur présenter mon bébé d'amour... Aymene leur dit bonjour, et voilà c'est partie ils parlent avec mon chéri. Moi ? J'étais dans mes pensées, j'admirais Aymene parlais, j'avais un de ces sourires aux lèvres c'était fou mais le piiiiiiiiiiiire c'est que je m'en rendais pas compte, je souriais inconsciemment.

Amalia : Faut prendre soin d'elle hein

Aymene : Hein, ouais ouais...

Ercan : T'es mal là nan ?

Aymene : MDR nan même pas, j'vous avais jamais vus en plus Myriam rien qu'elle me parle de vous deux et tout ça...

Amalia : Elle dit du bien j'espère ! (Rires)

Aymene : Ah ouais, ouais, ouais. Genre vous êtes un modèle pour elle.

HEUREUSEMENT QUE MON HOMME N'EST PAS DEPOURVU DE VOCABULAIRE ! Aymene il peut très bien se comporter comme un vrai thug, mais il peut tout aussi bien avoir un comportement de mec hyper sérieux, posé, avec une répartie de dingue, et un langage nickel ! Heureusement, heureusement !

Ercan : Sérieux ? Myriam pourquoi tu nous prends pour modèle ?

Moi : LOL bah parce que vous êtes inséparable Masha Allah, trop mignon. Vous vous êtes battus pour votre couple, vous avez énormément de mérite wallah.

Eux : C'est gentil

Comment Aymene il me regarder attentivement, il buvait mes paroles. Ca l'intéressait trop c'que je disais. Il était assis à côté de moi, mais je voyais sur mon champ de vision qu'il me fixait, il m'a pris la main trop mignoooooooooon !

Je l'ai regardé directement, et j'ai sourie et j'ai continué de parler

Moi : Vous êtes un modèle sérieux. Azra elle est au courant pour vous ?

Ercan : Depuis peu oui.

Moi : Vous allez vous mariés ?

Ercan : Bien sûre, on ne sait pas encore quand.

Moi : Comment on sait que c'est la bonne personne ?

Aymene a éclaté de rire, c'est vrai que je pose des questions un peu bête mais bon...

Moi : Mais arrête de rigoler Aymene, tiiiin...

Aymene : Excuse-moi mais c'est drôle un peu wallah...

Ercan : MDR nan mais laisse la, je vois ce qu'elle veut dire

Amalia : Bah elle a le droit de demander, ce n'est pas con du tout !

Aymene : (Qui tente de cesser de rire) oui, oui, pardon...

Moi : T'es chiant

Aymene : Pardon (il me fit un bisou sur la joue)

Moi : Bon j'te pardonne. Alors ?

Amalia : Bah déjà tu pardonne facilement à la personne...

Elle disait ça en référence à Aymene et moi, on a sourie tous les deux. On était tout timide.

Ercan : Sérieux tu sais quoi wallah la bonne personne c'est CETTE personne sans qui tu peux pas percevoir l'avenir !

Moi : Franchement j'aurais plus vue Amalia dire ça, que toi... Mais c'est vrai t'as raison !!!

Aymene : Et ouais...

Amalia : Et selon toi Aymene c'est comment ?

Aymene : Moi ? Euh... J'sais pas.

Moi : Ah la la... Lui, et les trucs comme ça, ça fait deux ! Non trois, pardon !

Aymene : Bon. (Il se racle la gorge) Pour moi c'est une personne qui arrive dans ta vie quand t'en a le plus besoin, et qui change tout du jour au lendemain. Tu changes de façon de penser pour elle, tu cherches à te ranger, à être plus droit, plus mature.

J'étais là, bouche ouverte limite je bavais devant Aymene. C'est juste inexplicable cette façon d'avoir déclaré ces mots, et ces mots là c'était juste ce que je rêvais d'entendre. Et petit + il les a dit devant moi certes, mais devant deux autres personnes. Il assumé totalement son amour pour moi, ça y est on avait dépassé le stade du « Je t'aime moi non plus » ou encore le stade du « J'suis pas un canard pour m'afficher avec toi » là j'ai un homme, un vrai !

Amalia, me fixé. Elle a sourie de toutes ses dents.

Amalia : Oh Myriam elle pleure !!!

Aymene m'a regardé subitement, il était tout drôle. Il ne s'attendait pas à ce que je verse quelques larmes après cette belle déclaration. Il n'avait pas cité mon nom, mais je savais qu'il parlait de moi alors j'étais touchée.

Aymene : Pourquoi tu pleures ?

Moi : Je ne pleure pas. Enfin j'suis pas triste quoi, j'suis émue. J'ai un peu les émotions exacerbées en ce moment

Aymene : Ouais je voie ça...

Moi : BREF ! C'était très beau tout ça, de quoi bien dormir.

Ercan : Tu rentres ou pas ?

Moi : Bah... J'ai envie de passé la nuit ici.

Ercan : Moi j'vais rentrer de toute façon, tu resteras avec Amalia.

Amalia : Entre filles, ha ha ha !

Aymene : Tu veux pas rentrer ?

Moi : Non...

Aymene : (Soupirs) d'accord. J'peux quand même te parler en tête à tête ?

Moi : Bien sûre...

On ressort avec Ercan qui, prend sa voiture et rentre chez lui. J'accompagne Aymene à sa voiture. Qu'est-ce que je l'aime c'est impressionnant !

On s'est regardés sans parler, pendant une petite minute. Aymene était pensif.

Aymene : C'est ton anniversaire demain.

Moi : Je sais...

Aymene : T'as un truc de prévu ?

Moi : Non. Et toi ?

Aymene : Je l'aurais bien passé avec toi mais j'ai foot demain soir. Un match important.

Moi : Mais c'est pas grave, j'avais pas tellement envie de le fêter. On se revoie quand alors ?

Aymene : Demain dans la journée, ou après-demain comme tu veux. T'as besoin d'être seule, et moi aussi.

Moi : Toi aussi ? Ça veut dire quoi ça ?

Aymene : Bah j'ai des fois besoin de me retrouver seul, c'est pas contre toi.

Moi : T'as des problèmes en ce moment ? Parce que j'suis tellement submergée par les miens que j'oublie de me préoccupé de toi, et j'en suis désolée...

Aymene : Mais nan tranquille, c'est moi qui dois prendre soin de toi

Moi : Bah moi aussi je dois prendre soin de toi, ça marche dans les deux sens.

Aymene : Oui, oui. Mais t'as plus besoin d'être aidé que moi.

Moi : Je m'en fous de l'aide, tant que t'es là Aymene.

Aymene : Tu feras comment si je meurs avant toi ?

Moi : Arrête ! Ne parle pas de ça.

Aymene : C'est une réalité pourtant.

J'me suis mordue la lèvre inférieure pour ne pas craquer. Mais rien que de l'imaginer quitter ce monde (pour de vrai) me tué !

Moi : J'ai déjà cru que je t'avais perdu tu te souviens ?

Aymene : Ouais... C'est bon parle pas de ça stp, j'regrette mon acte chaque jour.

Moi : Mais c'est pas là que j'veux en venir.

Aymene : Tu veux en venir où ?

Moi : Le jour où... Enfin tu sais, où j'ai appris que t'étais « mort » j'ai cru mourir avec toi Aymene. Une douleur si, prenante. Ouais c'est ça, la douleur te consume jour après jour, je m'endormais le cœur lourd, et je me réveillé le cœur encore plus lourd que la veille ! Je priais en secret pour qu'un miracle se produise, que tu me reviennes. La mort ? C'est la pire séparation qu'il puisse exister. T'étais plus là, ton odeur, ta voix, ta démarche, ton rire, tout ça c'était envolé ! J'avais peur que le temps efface ton image de ma tête, et ton rire gravé dans ma mémoire, j'avais si peur de tout oublier en me levant un matin. Alors si tu meurs, du moins avant moi, je sais exactement ce qui m'attend. L'enfer.

Aymene était trop mal... Il m'a prise dans ses bras, et serré aussi fort que possible en me suppliant de le pardonner.

Aymene : Pardon, pardon, pardon ! Wallah de tout mon cœur, excuse-moi Myriam !

Moi : Je t'ai pardonné depuis bien longtemps.

Il ne voulait plus me lâché, il sait pertinemment que j'ai beaucoup souffert à cause de ça. Mais l'amour à ses raisons que la raison ignore, j'ai pardonné car il m'a pardonné mes faux pas. Je ne cherche pas à savoir qui a le plus fait de mal à l'autre, non.
J'ai fauté, il a fauté, on s'est pardonné tous nos coups bas, et puis voilà.
Aymene n'est pas rancunier, et moi non plus. La rancune bouffe les cœurs, la haine aussi, ça gâche la vie ! Alors nous ne sommes pas rancuniers, ni trop haineux. Grâce à Dieu ! Mieux vaut tourner la page, vivre d'amour et d'eau fraîche comme dirait l'autre, que de passer sa vie à haïr, et cherchais des moyens d'assouvir ses vengeances.
Vengeance, haine, et rancunes sont les 3 choses que j'ai bannies de ma vie en grandissant. Ces 3 choses qui ne m'ont apporté que perte de temps déjà, et ennuies !

« Quand le cœur aime pourquoi lutter ? Laisse-toi aller quoi, tu l'aimes cette fille ça crève les yeux, mais tu refuses de lui pardonner ses faux pas, sous prétexte que tes copains te regarderont différemment à la cité, tu veux jouer le dur devant tes potes, tu l'esquive et la rejette quand elle reviens vers toi, mais quand un mec lui tourne autour tu sens que tu chauffes dans tout ton corps, ce n'est pas de l'amour ça ? Allez fonce, oublie les autres, ne pense qu'à vous deux ! »

Je parle d'une lectrice qui m'a raconté son histoire avec un homme qu'elle a aimé plus que tout, mais qui lui, l'a laissé tomber, il a choisi ses copains... Rira bien qui rira le dernier, d'ici 5, 10 ans ses « potes » auront tous fait leurs vies, et lui il aura perdue l'unique femme qui l'aimais tellement qu'elle aurait pu donner sa vie pour lui. Quand même un amour si intense ne devrait pas se bâcler comme ça !

Enfin bref, c'était un petit clin d'œil à cette lectrice, tu te reconnaitras ma belle

Aymene remonte dans sa voiture, j'le regarde s'en allait. Je retourne auprès d'Amalia.

Amalia : Alors, il ne t'a pas trop engueulé ?

Moi : Non pas du tout... Je l'aime trop, tu vois ça fait 5 minutes qu'il est partis, et il me manque déjà !

Amalia : Mais il t'aime aussi, ça crève les yeux j'te jure !

Moi : Sérieux ?

Amalia : Ah mais oui ! A des kilomètres ça se voit

Moi : Masha Allah, il est mignon

Amalia : Masha Allah trop !

On est prête à dormir, et je reçois un message de mon amour

Aymene : J'suis passé voir ta mère et ta sœur, je leur ai dit que t'allais bien, qu'elles n'avaient pas de quoi s'inquiéter. C'est ta mère, je pouvais pas la laisser dormir sans nouvelles de toi, c'est pas bien. Toi fais attention à toi, on reparlera bien demain. Myriam je t'aime, vraiment... Bref bonne nuit ma princesse

J'étais émue ! C'est un vrai bonhomme, il pense à ma mère et tout franchement j'étais touché. C'est un mec en or, qui a le sens de la famille Masha Allah, le temps passe et Aymene s'améliore. Je ne remercierais jamais assez Dieu d'avoir mis un jour Aymene sur mon chemin. Je montre le message à Amalia, elle kiffe autant que moi. On parle encore un peu, et on finit par s'endormir...

Le lendemain sera un jour qui, changera toute ma vie... Vous verrez.

Chronique de Myriam le Love à la citéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant