Souvent on nous annonce ta mort
Souvent on te voit trépasser
On croit enfin , mais ce à tort,
Que tu n'as pu y réchapper.
Fatale erreur, amers regrets,
Depuis toujours tu renais
Depuis toujours purifié
Car tu n'es qu'immortalité.
Ils hériterons d'un...
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PDV Aileen Campbell
Je n'ai même pas courut une minutes que je me retrouve déjà au beau milieu de la forêt entre des Cyprès, des Épicéas, des Conifères et plusieurs Sapins et Palmiers. Mais mes préférés sont les Magnolia que je retrouvent un peu partout, elles laissent tomber leurs petites pétales roses sur le parterre recouvert d'épine et de pelouse verte. Les rayons de soleils qui passent entre les feuilles viennent faire briller les gouttes d'eau qui restent encore sur l'herbe. De l'eau alors qu'il n'a même pas plu ce matin ?
Je prends le temps d'observer la nature autour de moi puis je commence marcher en passant mes mains sur les troncs blanc des Peupliers tout en respirant l'air pure. Plusieurs halo de lumière éclairent des buissons de roses blanche et rouge, pas loin de là un gros Chêne déploient sur plusieurs mètres ses tentacules de bois dont la mousse parcourt chaque centimètre. Cela me donne envie d'y grimper au plus haut.
J'entends tout ces bruits de feuille qui danse, des insectes voler, des papillons de toute les couleurs virevolter à droite et à gauche quand quelqu'un passe à toute vitesse pour s'arrêter pas loin de moi. Un garçon typé africain :
- Si j'étais toi je ferais attention aux loup !
Il m'adresse un sourire moqueur avant de repartir aussi vite qu'il est venue.
Des loups en pleine journée ? Il doit surement se foutre de moi.
Je me remets à marcher puis à courir en essayant de contrôler ma vitesse. J'en profite pour admirer les lieu et profiter du soleil qui m'éclaire en passant dans les clairières, car grâce à mes sens développés, chaque détails me sautent aux yeux : les petits écureuils qui grimpent sur les arbres, les bruits de leurs griffes sur le tronc, le bruits de chacun de mes pas rebondissant sur le sol. Et plus j'accélère, plus j'entends le vent souffler dans mes oreilles, le chuchotement des ruisseaux et des rivières qui ne sont pas loin, les branches des arbres qui grincent en se balançant, les feuilles qui se frottent l'une à l'autre... Je sens l'air frais, le bois et la chaleur avec une légère brise qui donne à l'atmosphère une température idéale.
Je ris et me sens tellement bien d'avoir la nature autour de moi, tout à moi. Puis je m'arrête en réalisant que je ne sais ni où je me trouve, ni où je dois aller, ni ce que je dois chercher exactement.
~
PDV Kristy Williams
J'ai l'impression de tourner en rond. Tout est très jolie, mais tout se ressemble ! Je descends une pente où se trouve un buisson de petite fleur violette que j'ai déjà vu. Je soupire et râle toute seule mais continue de marcher. Relativise, Kristy ! Tu rattrape ta demi-heure de sport que tu n'as pas faite hier !
Entre quelques enjambements de tronc d'arbres, de branches tombantes et de plantes vertes à bousculer, je finis par me demander si je ne me suis pas tromper de chemin ou si je ne me suis pas tout simplement perdu, jusqu'à ce que j'aperçois au loin une plage de sable blanc. Une plage en plein milieu d'une forêt ? Je m'arrête, me demandant comment une plage peut-elle être à cet endroit alors que l'île est énorme, que je n'ai marché que vingt minutes et que je n'ai fait que tourner en rond sans voir de plage ! Une bourrasque de vent me presse le dos comme pour m'inciter à avancer. Je dégage mes longues mèches brune de mon visage. Cette plage est peut-être la mienne ?