Partie 16

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J'ouvre la porte c'était Nassim , choquée !!

Moi : qu'est ce -que tu fais ici Nassim ?

Nassim : bonsoir Farah

Moi : comment tu connais mon adresse ?

Nassim : c'est pas important comment j'ai connu ton adresse , l'essentiel

que je sois la , tu vas pas m'inviter à rentrer ?
Moi : Non mon mari n'est pas la et ..

Il me pousse et rentre .

Nassim : tu sais ou il est ?
Moi : Nassim s'il te plais va t'en .
Nassim : répond moi tu sais ou est ton mari ?
Moi : je ne sais pas , au boulot certainement .
Nassim : moi je te dis ou il est ! il est avec sa chérie , et toi tu l'attend ici comme une bonne épouse , pauvre toi .
Moi : tais toi Nassim et va t'en il va rentrer bientôt .
Nassim : mais tu comprend pas il te trompes !!! et toi tu me demande de partir .

Moi : c'est pas tes ognons.
Il s'assois sur le fauteuil .
Nassim : je te dis qu'il te trompes , je me suis renseigné sur lui , il sort avec une fille depuis des années , ils sont toujours ensembles , tu entends ce que je te dis ?

Moi : je t'ai dis que ça te regarde pas , maintenant s'il te plais va t'en je veux pas qu'il te trouve ici .
Nassim : tu l'aimes Farah ?

Moi : tu crois que c'est le moment de parler de ça ? et tu crois que tu as le droit de me poser cette question ? après tout ce que t'as fait ?

Nassim : mais efehmii Farah je pouvais pas , j'avais rien à t'offrir .

Moi : mais bien sûr que tu pouvais pas c'était tellement facile pour toi deux mots par téléphone et tu disparait ,t'as pensé une seconde à moi ? à ce que je ressentais ? t'as pensé à mon désespoir ? j'ai beaucoup cru en toi et tu m'as déçu de la façon la plus dégueulasse qui puisse exister , maintenant remballe tes excuses et va t'en . j'ai plus envie de parler du passé .

Nassim : tu me pardonneras jamais ?

Moi : je crois pas que je pourrai te pardonner un jour car si je me trouve ici aujourd'hui c'est à cause de ta lâcheté , j'avais préparé mes affaires , j'attendais que ton coup de fil , j'allais tout laissé pour être avec toi j'allais risquer ma vie et toi qu'est ce-que t'as fais ? t'es partis deux mots t'ont suffit pour tout foutre en l'air et maintenant tu viens me poser la question si je aime mon mari ou pas ! tu t'attends à quoi ? tu espères quoi ? que je devienne ta maîtresse ??
Nassim : Non c'est pas ça

Moi : alors tu t'attend à quoi ? tu m'as rejeté quand j'étais libre cherche pas à détruire ma vie , je suis mariée c'est fini .

Nassim : quand j'ai su qu'il te trompait je voulais intervenir je supporte pas qu'il te fasse souffrir

Moi : c'est toi qui me fais souffrir , je veux plus te voir .
nassim : je sais que je t'ai fais souffrir , j'avais pas le choix .

Moi : tu avais le choix et t'a choisis le plus facile pour toi te casser et me laisser dans la merde ( hachakoum )
Nassim : tu ne sais même pas le prix que j'ai payé .

Moi : c'était quoi le prix ? t'as rendu les clés de ta voiture à ton père ? c'est ça le prix pour toi ! c'est ce que je valais pour tes yeux !
Nassim : j'avais plus de boulot , pas de maison , j'avais rien , mes parents était contre nous , tout le monde était contre , comprend un peu Farah s'il te plais .

Moi : si tu savais le prix que j'ai payé moi de t'avoir fais confiance , d'avoir cru en toi ! j'ai faillit perdre la vie le soir ou tu es parti , j'ai faillit commettre l'irréparable et toi tu me parle de maison et de voiture pfff.
Nassim : qu'est ce-que tu dis !! mais t'es folle !! t'allais faire quoi mehboula !!
Moi : Oui je l'étais ! je t'aimais comme une folle mais plus maintenant , tu m'as brisé le cœur , je te pardonnerai jamais .maintenant s'il te plait va t'en ...
Il avait les larmes aux yeux il s'approche et tente de me prendre dans ses bras je le repousse méchamment , je baisse la tête je supportais pas de voir la tristesse sur son visage je l'aimais à en crever .
Il me regarde un instant il croyait surement pas ses yeux , j'étais très dure avec lui ,mais fallait que ça sorte ,que je vide mon sac , pendant des mois je n'ai rien dis , ce soir j'ai explosé , je lui en veux tellement , je l'aimais tellement et je le haïssais en même temps , il me manquait trop et je voulais plus le voir ,je voulais le prendre dans mes bras , et le taper , pleins de sentiments mitigés .

Je le raccompagne jusqu'à la porte sans un mot , j'ouvre la porte et y avait Riad qui marchait dans le couloir dans notre direction , il nous regarde avec ( ???? ) sur le visage , moi j'avais une drôle de tête j'étais toute rouge tellement j'ai crié , je tremblais aussi de colère .

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Chronique de Farah : entre malheurs et afrah Où les histoires vivent. Découvrez maintenant