Partie 2

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La veille de mon départ pour ma nouvelle vie je rangeais les quelques vêtements que je possédais , j'étais tellement heureuse , la fille la plus heureuse au monde , un prisonnier libéré après des années de prison , ma mère rentre dans la chambre , me regarde tendrement et me serre très fort dans ses bras .

Ma mère : sors de cette maison ma fille sauve toi et sauve ta vie et ne reviens plus jamais .

Moi : je reviendrai un jour te chercher , je te promet maman de te libéré d'ici de cette vie .

Ma mère : eehh ma fille c'est trop tard pour moi , penses à toi et sauve toi d'ici .

Elle me donne un sachet il y avait un téléphone portable et une grosse somme d'argent .

Ma mère : tien ma fille t'en aura besoin .

Moi : d'où vient cet argent ?c'est lui qui te l'a donné ?

Lui , je ne l'ai jamais appelé papa ou baba je l'appelé lui en son absence et 3ammi en sa présence , il me frappé et me disait JE SUIS TON PERE APPELLE MOI PAPA mais pour moi j'avais un seul père , celui sur la photo que je garde précieusement , un homme beau et souriant , un homme qui fait plus parti de ce monde bas et cruel , bref revenant à notre sujet .

Ma mère : non ma fille ce n'est pas son argent j'ai vendu mes bijoux de toute façon je les portais plus , prend cet argent débrouille toi avec et surtout cache le bien , j'ai aussi pris un téléphone portable pour toi je t'appellerai tout les jours .

Et elle se met à pleurer ...je prend ma maman chérie dans mes bras je la serre fort , sens son odeur , je l'aime plus que ma vie cette femme , elle a tout sacrifié pour moi sa vie sa jeunesse , elle m'a offert sa vie je ne la remercierai jamais assez , maman je t'aime beaucoup que dieu te garde pour moi et garde toutes les mamans du monde , les filles et mecs serrez vos mamans embrassez les , dites lui je t'aime maman , ne cachez pas votre amour soyez pas timides il y a pas un amour plus pur dans ce monde que celui d'une maman , rebi yahfed omahat al mouslimin , si vous avez votre papa en vie faites pareils on connait pas la valeurs des choses jusqu'à ce qu'on la perde , la présence d'un père dans la vie d'un enfant vaut tout les trésors du monde , Rebi ychedelkoum waldikoum .

Maman passe la nuit avec moi le matin comme un enfant je prend la route excitée , curieuse , heureuse d'affronter l'inconnu , arrivée sur place je découvre cette grande ville dont tout le monde parle , la ville ou ma mère est née et a grandit ,la ou elle a rencontré et aimé mon père la ou ils se sont mariés c'est ici ou je suis née , les seuls fois ou je suis venus ici c'était pour chercher mon extrait de naissance , on est arrivée dans un quartier très chic , ma grand-mère habitait une grande maison , elle vivait seule , je montre les escaliers je sonne à la porte , elle m'ouvre et commence à pleurer elle me prend dans ses bras , elle dit que je ressemblait à ma mère comme deux goûtes d'eau .

Enfaite , je suis brune de ma mère et j'ai les yeux verts clair de mon père , on me dit que j'ai une beauté sauvage , je ne sais pas si c'est un compliment ou le contraire , on me dit que je ressemble à Jessica Szohr
Elle me fait rentrer dans la maison , une grande maison lumineuse , une maison qui sent bon , une maison chaleureuse .Elle me montre la chambre ou je vais m'installer , une très belle chambre , une vraie chambre avec un lit , un bureau une armoire juste pour moi , avant je dormais dans le salon par terre et j'avais deux tiroirs pour ranger mes vêtements et un tabouret pour étudier pourtant mon oncle est un homme riche , je regarde par la fenêtre je vois toute Alger , le port , la mer , les bateaux ....c'était magnifique

On passe l'après midi à parler , je lui raconte tout ce qu'on a enduré ma mère et moi .à l'heure du diner je rentre pour l'aider à préparer à manger , je prépare la salade , la cuisine sentait bon le tajine zitoune de ma grand-mère est une dinguerie ! je fais revenir les champignons quand quelqu'un sonne à la porte .
Ma grand mère : va ouvrir ma fille c'est surement ton oncle .
Mon oncle qui arrive toujours pas à m'accepter il n'a jamais pardonné à sa soeur (ma mère ) ce qu'elle a fait .

Je cours ouvrir la porte , mais c'été pas mon oncle c'est un jeune homme qui devait avoir dans les 23 ou 24 ans , grand de taille , brun aux yeux marron claire , cheveux en coupe dégradé ,habillé en polo blanc et jean , il me regarde de haut en bas , j'étais très gênée .

Nassim : c'est toi farah ?

Moi : oui et toi ?

Nassim : nassim ton cousin , on s'est jamais vu , drôle de vie on habite le même pays à peine 200km qui nous sépare et on s'est jamais rencontré , il me pousse et rentre , mouima (ou mima /grand-mère) est la ?

Moi : dans la cuisine .

Ma grand-mère : viens Nassim wlidi je suis dans la cuisine , ton père n'est pas venu , laisse le , rebi yahdih .

il s'assois sur la chaise , me regarde .

Nassim : aya fara (il le prononce comme le mot souris en arabe ) donne moi une assiette .

Moi : je m'appelle Farah avec h je ne suis pas une souris .

Ma grand-mère : hahaha tu as commencé Nassim , ne te fâche pas ma fille c'est sa nature il aime plaisanter .

Nassim : ok farah avec h donne moi une assiette .

Je prépare la table on mange ensemble , je range la table Nassim m'aide , et on part dans le salon , ma grand-mère fait la prière dans sa chambre , Nassim prend place et allume la télé , je reste assise sans rien dire , j'étais gênée je me sentais étrangère dans la maison , il me regarde .

Nassim : fara oh pardon farah avec H tu as quel âge ? 15 ans ?

Encore une blague pour m'énerver , je répond pas et je vais dans la chambre , ma grand-mère m'appelle pour la rejoindre dans sa chambre .


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Chronique de Farah : entre malheurs et afrah Où les histoires vivent. Découvrez maintenant