∞ Chapitre 9 ∞

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C'est en fin d'après-midi que Jorge proposa à Tini de la ramener chez ses parents. Elle appréhendait la nouvelle confrontation d'avec son père mais par chance, il était à un autre rendez-vous professionnel qui allait durer un long moment. Jorge rentra chez lui et mit vraiment au point son plan à tête reposée. Il réfléchissait à toutes les éventualités et se dit que ça pouvait marcher.
Le lendemain matin, Jorge appela Tini :
- Bonjour, ma chérie ! Alors, tu vas bien ? Bien dormi ?
- Oui, je vais toujours mieux quand j'entends ta voix et pas aussi bien dormi que lorsque je suis dans tes bras.
- C'est gentil ! Je voulais te demander ce que tu faisais aujourd'hui car on pourrait se retrouver un peu plus tard dans l'après-midi.
- Je vais voir mes amies et d'accord pour que l'on se retrouve plus tard. Tu me manques, Jorge ! lui dit-elle amoureusement.
- Moi aussi, tu me manques et je t'aime passionnément !
- Moi également, je t'aime même plus ! répondit-elle en riant.
Ils raccrochèrent et vaquèrent à leurs occupations. Tous les matins, Jorge appelait sa fiancée pour savoir ce qu'elle faisait dans la journée. Tini se préparait toujours à peu près à la même heure, pour aller voir ses copines et Jorge l'observait, caché dans un coin de la rue, de façon à ce qu'il voyait très bien et sans être vu, la porte d'entrée de la maison de Tini. Il fit ça tous les jours sur une bonne semaine. Au bout du septième jour, Tini s'interrogeait à propos de Jorge qui l'appelait tous les matins depuis une semaine. Quand il l'appela, elle lui demanda :
- Mon amour ?
- Oui ?
- Je me pose la même question depuis une semaine maintenant...
- Ah oui, laquelle ? la coupa-t-il, intrigué.
- Eh bien, tous les matins de cette semaine, tu m'as appelée à peu près à la même heure pour me demander ce que je faisais durant la journée. Pourquoi fais-tu ça ? Tu me caches quelque chose ? Tu veux rompre avec moi...
- Tini ! cria-t-il dans le micro du téléphone pour qu'elle l'écoute. Et d'une, je ne veux pas rompre avec toi, jamais de la vie. Et de deux, c'est parce que tu me manques et que j'avais envie d'entendre ta si belle voix !
- Oh ! Que c'est gentil ! dit-elle, toute attendrie.
- Ah oui et... A quelle heure as-tu rendez-vous avec tes copines car j'ai pensé à quelque chose, j'aurais dû le faire depuis un petit moment mais je voudrais te présenter à ma bande de copains.
- Je vois mes amies en début d'après-midi. Tu crois que c'est le bon moment ?
- Mais oui ! C'est décidé, je te récupère dans une heure et je t'emmène les voir.
- Tu passes dans une heure ? dit-elle pour confirmation.
- Oui ! confirma-t-il.
- D'accord ! A tout à l'heure... Ah Jorge ? Je t'aime !
- Moi aussi, je t'aime !
Ils raccrochèrent, firent deux trois petites choses chacun de leur côté et comme convenu, Jorge se présenta devant chez Tini une heure plus tard. Tini s'était faite élégante afin que son fiancé n'ait pas honte d'elle mais pas trop non plus pour ne pas qu'ils se moquent d'elle. Ils arrivèrent trente minutes plus tard et Tini se sentait assez nerveuse. Elle avait le cœur qui battait assez vite car elle appréhendait la rencontre avec tous les copains de Jorge. Il la tira un peu mais ne se laissait pas trop faire. Il s'adressa à tous ses copains :
- Les copains ? J'ai quelqu'un à vous présenter, elle compte énormément pour moi... Tini, viens ! dit-il en s'adressant à sa fiancée qui refusait de quitter le couloir tellement elle était timide, appréhendant la rencontre.
- Ah oui ? Qui c'est ? demanda Ruggero. Si c'est Stéphie, on la connaît au cas où tu l'aurais oublié !
- Et non, ce n'est pas elle car avant de vous la présenter, sachez qu'entre Stéphie et moi, c'est terminé. La fille que je veux vous présenter, c'est une fille que j'ai rencontrée pendant mon séjour à Genève, elle est très belle et à une voix sublime !
- C'est un ange tombé du ciel ? demanda Nicolás.
- On peut dire ça ! confirma Jorge qui tira sur le bras de Tini pour qu'elle pénètre dans la salle.
Tini y entra, toute timide et dit d'une petite voix :
- Bonjour !
- Bonjour ! lui répondirent-ils en chœur.
- Waouh ! crièrent Ruggero et Samuel.
- Calmez-vous, les copains ! Elle est déjà très intimidée de vous rencontrer alors si vous en rajouter une couche... Ma chérie ! l'appela-t-il d'une voix douce et apaisante. Voici Ruggero... Facu... Samuel... et Nicolás. Les copains, voici Martina mais préfère qu'on l'appelle Tini. Et... Je voulais vous dire que je lui ai demandé de m'épouser et elle a accepté. Donc, vous êtes tous invités à notre mariage.
- Ouais !
crièrent-ils en chœur.
Tini rit par cet enthousiasme qui lui fit chaud au cœur.
- Alors ? Vous vous êtes rencontrés où à Genève ? demanda Ruggero.
Sentant la timidité de sa fiancée, ce fut Jorge qui répondit :
- Tini a renversé son jus d'orange sur moi à cause de deux garnements pendant un concert des Rock Bones. Je lui ai hurlé dessus mais quand je me suis retourné, j'ai été ébloui par sa beauté ! Et à la deuxième partie, Seba le chanteur principal a appelé Tini à monter sur scène pour chanter avec le groupe. Je peux vous garantir, les copains, que sa voix vous transporte à dix mille lieux d'ici.
- Je veux bien te croire, Jorge ! Elle est magnifique ! dit Ruggero.
- Mon amour, il va falloir que tu t'y fasses car Ruggero dit ce qu'il pense. Il est franc !
- Merci pour ton compliment, Ruggero ! Tu es très gentil !
- De rien ! A ce qu'il paraît, tu as une voix sublime ? Tu nous fais une démonstration ? demanda Ruggero, curieux.
Facu trifouillait sur son ordinateur et trouva quelque chose sur internet. Tini reconnut sa voix et s'empressa de dire :
- Mais c'est moi, ça ! Comment se fait-il que je sois sur internet ?
- C'est une personne qui a posté ça, il y a... environ quinze jours et qui écrit : Je vous conseille d'écouter cette jeune fille car sa voix vous transporte au-delà des étoiles tellement elle chante divinement bien. La vidéo a été visionnée par dix mille internautes et ce n'est pas fini.
- Quoi ? Dix mille personnes m'ont vue chanter ?
- C'est bien ça ! confirma Facu.
- Ma chérie, tu vas être connue ! Tous les fans te demanderont un autographe.
- Mais je ne veux pas être connue, je ne sais pas quoi faire encore de ma vie. Je m'interroge sur ce que je voudrais faire plus tard ! les informa-t-elle.
- Ouais ! dit Ruggero. C'est un peu nasillard, tu pourrais nous chanter une chanson ici, suggéra-t-il.
- Mais je n'en connais pas et je n'en compose pas non plus ! annonça Tini, gênée.
- Tiens ma chérie ! Voici le texte d'une chanson que j'ai composée en pensant à toi ! lui dit-il en lui tendant une feuille.
Elle la prit, se mit à lire le texte. Au bout de cinq minutes, elle releva la tête et dit :
- Elle est magnifique, Jorge ! Mais on n'a pas la musique ?
- Si ! annonça-t-il rapidement. Car j'ai écrit la musique avant et trouvé les paroles dans la foulée.
- Tu l'as composée en combien de temps ? demanda Facu.
- En une nuit ! répondit Jorge, fièrement.
- Pardon ? fit-elle en le dévisageant.
Jorge se mit au synthétiseur et commença à jouer quelques notes. Tini écouta attentivement et elle reconnaissait cette musique. Jorge s'aperçut du changement de tête de sa fiancée. Il s'arrêta net, la regarda et lui demanda :
- Ma chérie ?
- Hein ? dit-elle en sortant de ses pensées.
- Tu vas bien ? Tu as radicalement changé de tête, que t'arrive-t-il ?
- D'où vient cette musique ? demanda-t-elle, émue.
- Je l'ai rêvée il y a une semaine ! Pourquoi ?
- Parce que je l'ai rêvée, moi aussi, il y a également une semaine ! informa-t-elle.
- Alors ça ? C'est hallucinant ! dit Facu. Vous êtes liés tous les deux, ce n'est pas possible !
- Oui, j'en suis persuadé aussi, répliqua Jorge. Il y a une connexion entre nous et ça, depuis que nous nous sommes rencontrés au concert à Genève.
- Bon ! Et si on arrêtait de parler, et que Tini nous chante ta chanson, Jorge ?
- D'accord ! répondirent tous les deux, en chœur.
- Vous êtes vraiment connectés ! affirma Nicolás.
- Oui ! dit Jorge en s'approchant de Tini pour l'embrasser.
Il se remit derrière le synthé, fit un signe à Tini et il commença à chanter.

PODEMOS
NOUS POUVONS

No soy ave para volar,
Je ne sais pas voler,
Y en un cuadro no se pintar
Je ne sais pas peindre
No soy poeta escultor.
Je ne suis ni poète ni sculpteur
Tan solo soy lo que soy.
Je ne suis que moi

Las estrellas no se leer,
Je ne sais pas lire dans les étoiles
Y la luna no bajare.
Ni décrocher la lune
No soy el cielo, ni el sol...
Je ne suis ni le ciel, ni le soleil...
Tan solo soy.
Je ne suis que moi.

Pero hay cosas que sí sé,
Mais je connais des choses,
Ven aquí y te mostraré.
Viens ici, je vais te montrer.
En tus ojos puedo ver...
Dans tes yeux, je peux voir...
Lo puedes lograr, prueba imaginar.
Tu peux y arriver, essaye d'imaginer.

Podemos pintar, colores al alma,
On peut donner des couleurs au coeur
Podemos gritar "yeh"
On peut crier "yeh"
Podemos volar, sin tener alas...
On peut voler sans ailes...
Ser la letra en mi canción,
Etre les paroles de ma chanson,
Y tallarme en tu voz.
Et ta voix me façonne.


No soy el sol que se pone en el mar,
Je ne suis pas le soleil qui embrasse l'horizon,
No sé nada que este por pasar.
Je ne sais pas de quoi demain sera fait.
No soy un príncipe azul...
Je ne suis pas un prince charmant...
Tan solo soy.
Je ne suis que moi.

Pero hay cosas que sí sé,
Mais je connais des choses,
Ven aquí, te mostraré.
Viens ici, je vais te montrer.
En tus ojos puedo ver...
Dans tes yeux, je peux voir...
Lo puedes lograr, (lo puedes lograr...)
Tu peux y arriver, (tu peux y arriver...)

Prueba imaginar.
Essaye d'imaginer.

Podemos pintar, colores al alma,
On peut donner des couleurs au coeur
Podemos gritar "yeh"
On peut crier "yeh"
Podemos volar, sin tener alas...
On peut voler sans ailes...
Ser la letra en mi canción,
Être les paroles de ma chanson,

No es el destino,
Je ne suis pas le destin,
Ni la suerte que vino por mí.
Ni la porte qui vient jusqu'à moi.
Lo imaginamos...
Nous l'imaginons...

Y la magia te trajo hasta aquí...
Et la magie t'amène jusqu'ici...
Podemos pintar, colores al alma,
On peut donner des couleurs au cœur,
Podemos gritar "yeh"
On peut crier "yeh"
Podemos volar, sin tener alas...
On peut voler sans ailes...
Ser la letra en mi canción,
Être les paroles de ma chanson,
Podemos pintar, colores al alma,
On peut donner des couleurs au coeur
Podemos gritar "yeh"
On peut crier "yeh"
Podemos volar, sin tener alas...
On peut voler sans ailes...
Ser la letra en mi canción,
Etre les paroles de ma chanson,
Y tallarme en tu voz.
Et ta voix me façonne.

Le groupe avait écouté chanter Tini et furent enthousiasmés du début à la fin. Ils étaient époustouflés par la voix sublime qu'elle avait. Tous l'applaudirent, la félicitèrent et Facu s'adressa à son copain :
- Waouh ! Jorge, tu ne nous avais pas menti quand tu as dit qu'elle avait une voix sublime ! J'en ai encore les poils qui sont tout hérissés sur les bras.
- Oui, moi aussi ! dit Samuel.
- Moi aussi ! dirent en chœur Nicolás et Ruggero.
- Merci à vous tous ! dit Tini, émue jusqu'aux larmes. Bon, mon chéri ?
- Oui ?
- Tu peux me déposer en ville, j'ai rendez-vous avec mes amies.
- Oui, bien sûr ! C'est même avec joie. Au fait, les copains, je ne reviens pas tout de suite, j'ai une course à faire et ça risque de me prendre du temps, en informa-t-il ses copains.
- Ok ! firent-ils en chœur.
Jorge accompagna donc sa fiancée en moto en plein centre-ville et l'y déposa vingt minutes plus tard. Il repartit juste après l'avoir embrassée rapidement. Tini arriva la première et fut rejointe par Mechi, Lodo, Cande et Alba. Elles allèrent faire les boutiques durant tout l'après-midi.
Pendant ce temps-là, Jorge allait faire sa course. Il frappa à la porte d'une grande et belle maison. Quelqu'un lui ouvrit :
- Bonjour, jeune homme ! C'est à quel sujet ?
- Bonjour Monsieur Stoessel !
- On se connaît ? demanda le père de Tini, étonné.
- Pas encore, mais j'aimerai m'entretenir un instant avec vous. Ça concerne votre fille ! informa Jorge.
- Il lui est arrivé quelque chose ? s'inquiéta-t-il, un peu paniqué.
- Non, non ! Rassurez-vous ! C'est quelque chose qui me tient à cœur depuis un peu plus d'une semaine et voyant que Tini est triste, j'ai pris l'initiative de venir vous parler afin que vous ne soyez plus fâchés tous les deux.
- Ok ! Suivez-moi, allons dans mon bureau !
Alejandro invita Jorge à entrer chez lui et se dirigèrent vers le bureau. La pièce était immense avec un bureau très grand et plein de dossiers ouverts dessus. Une fois dedans, Alejandro referma la porte derrière Jorge et dit :
- Alors ? Qu'avez-vous à me dire sur ma fille, jeune homme ?
- Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Monsieur ! Je m'appelle Jorge Blanco et je suis le garçon qui a eu un véritable coup de foudre pour votre fille et elle en a eu un aussi pour moi. Jusqu'au jour où ça nous est arrivé, personnellement je n'y croyais pas. Mais en voyant votre fille, Monsieur Stoessel, j'étais subjugué par sa beauté et en voyant votre femme, je comprends de qui Tini tient. Quand je l'ai vu, mon cœur s'est mis à battre la chamade, dès que je ferme les yeux, son visage m'apparaît devant les yeux, je ne pense qu'à elle vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Ce qui nous arrive, nous ne l'avons pas cherché. Nous aurions aimé ne pas faire souffrir nos conjoints respectifs mais le destin m'a fait croiser le chemin de votre fille et j'espère que ce sera pour de très longues années car soyez-en sûr, Monsieur, que j'aime votre fille passionnément et que je ferai tout pour la rendre heureuse. Elle m'a déjà rendu heureux en acceptant de m'épouser et je le serai encore plus si vous me donniez votre bénédiction pour que j'épouse votre adorable fille. Bon ! Je vous laisse, je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au bout, et j'espère que votre réponse fera le bonheur de votre fille et le mien car je vous donne ma parole que je suis très amoureux de votre fille, Monsieur Stoessel.
Jorge fit demi-tour, se dirigeant vers la porte du bureau quand Alejandro interpella Jorge :
- Jeune homme ?
Jorge rebroussa chemin et se mit face au père de Tini. Gêné, il répondit :
- Il y a un problème dont vous voudriez me parler, monsieur ?
- Oui mais ce n'est pas un problème ! C'est... comment pourrais-je dire... Je suis très touché par ce que vous avez dit et avant de vous donner ma bénédiction comme vous dites et si je vous la donne, je veux être sûr que ma fille sera choyée, aimée, dorlotée et que vous la rendrez heureuse toute votre vie durant car quand on se marie, c'est pour des années et des années.
- Oui, je le sais monsieur ! Mes parents sont mariés depuis plus de vingt ans, s'aiment encore maintenant donc ils sont un modèle pour moi, informa Jorge, confiant.
- Je comprends, je comprends ! C'est très bien d'avoir ses parents comme modèle. Mais Jorge, comment subviendriez-vous aux besoins de ma fille car vous êtes jeune et il va vous falloir travailler.
- Je le sais ! Je suis chanteur, danseur et j'étudie dans une école de musique. Il y a un producteur qui est venu nous voir il y a de cela, quelques jours et il nous a proposé d'enregistrer un disque et faire des concerts dans les villes avoisinantes.
- Mais dites-moi, ma fille va se retrouver souvent seule quand vous serez sur les routes. Que fera-t-elle, elle vous attendra ?
- Non, car je souhaite lui demander d'intégrer l'école avec moi dans un premier car je ne sais pas si vous l'avez entendue chanter, mais... elle a une voix sublime ! Elle sera acceptée sans aucun souci.
- Ah d'accord ! Vous avez déjà tout programmé, jeune homme ?
- Sûrement pas ! Je serai incapable de lui imposer mon choix, mais elle est actuellement indécise sur ce qu'elle veut faire de sa vie donc je vais essayer de la guider sans lui imposer quoi que ce soit ! Je veux juste l'aider à choisir quelque chose qui lui plaît et non l'obliger à faire ce que je veux. Ma concession du couple est de faire des concessions, de communiquer le plus possible.
- C'est tout à fait ça, Jorge ! Vous ferez un excellent mari...
- Ça veut dire que...
- J'accepte de vous donner la main de ma fille, Jorge !
- Merci, merci... Monsieur ! Je rendrai votre fille heureuse, je vous le jure !
- Appelez-moi Alejandro !
- Entendu, merci infiniment, monsieur... pardon, Alejandro ! Je rendrai votre fille heureuse, vous avez ma parole, Alejandro.
- Je veux bien te croire car avec ce que tu m'as dit m'a fait comprendre que tes sentiments envers ma Tinita étaient remplis de sincérité.
- Vous pouvez en être sûr, Alejandro !
- Merci d'être venu me voir, je suis extrêmement touché par ton acte.
- Merci infiniment et je trouve ça normal puisque vous êtes son père et que si on veut se marier dans les règles, nous devons avoir votre bénédiction. Bon, Alejandro, vous m'excusez mais je vais prendre congé de vous car j'ai des choses de prévues.
- Oui, oui, vas-y, Jorge et encore merci !
- De rien, Au revoir et à bientôt !
Jorge s'en alla et Tini rentra chez ses parents dix minutes après. Elle avait quelques sacs de vêtements qu'elle avait achetés. Elle prenait la direction des escaliers pour accéder à sa chambre que son père l'interpella :
- Martina, tu peux venir ici car je dois te parler de quelque chose !
- Papa ! Je ne veux pas discuter avec toi car nous allons encore nous disputer et je n'y tiens pas !
- Martina, je dois te parler de quelque chose et je pense que ça va te faire plaisir !
Tini se résigna à poser ses sacs et alla vers son père.
- Bon, alors ! Qu'as-tu à me dire de si important et dont je serai heureuse ? demanda Tini, sèchement.
- Calme-toi, Tinita! dit Alejandro, posément.
Elle se calma un peu mais était quand même pressée de savoir ce que son père avait à lui dire.
- Assis-toi, s'il te plaît ! Bon, il y a eu quelqu'un qui est venu me voir tout à l'heure et m'a certifié qu'il t'aimait par-dessus tout et que le coup de foudre que vous avez eu l'un pour l'autre était sincère et il a ajouté qu'il te choiera et t'aimera jusqu'à la fin de vos jours.
- Attends là ! Papa, tu es en train de me dire que Jorge est venu ici ? Mais pourquoi ?
- Tu ne comprends pas ? répondit-il.
- Non ! dit-elle, intriguée.
- Et bien, Jorge est venu me voir pour que je vous donne ma bénédiction pour vous marier...
- Et ? demanda-t-elle, curieuse.
- Et bien... Vu son discours qu'il a eu, je n'ai pu lui donner que mon accord ! informa-t-il sa fille.
- Quoi ? Tu veux dire que tu... es d'accord... que j'épouse Jorge ?
- Oui !
- Papa, je t'adore ! Tu es le meilleur des papas ! lui dit-elle en se jetant dans ses bras.
- Et toi, la plus adorable des filles ! répliqua-t-il.
Elle était heureuse car maintenant elle avait l'accord de son père pour épouser l'homme qu'elle aimait. Elle en profita pour demander à son père si elle pouvait inviter ses amies dans deux semaines et il accepta.

A suivre...

☼ Toutes mes excuses, pour ne pas avoir posté hier, mais j'étais à une crémaillère, je voulais également vous remercier pour les 1, 13 K, c'est vraiment trop trop gentil, mille merci !


Un anniversaire inoubliable ♥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant