Chapitre 8

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Je me sens tellement nul et incapable. Je lui raconte ma vie alors qu'il ne veut pas en dire plus sur lui. Mais j'avais besoin de sortir tout ça. Cette histoire me pèse beaucoup trop. 

Je le sens contre moi. J'ouvre les yeux. Et je le regarde m'enlacer, me serrer. J'adore quand il le fait. Et puis il pose son front contre le mien. Le regard mi clos. Ses yeux fixent ma bouche. Il respire vite. Je crois qu'il veut m'embrasser. Est ce qu'il attend mon accord? Est-ce que j'ai envie d'embrasser cet inconnu? 

bien sûr que oui!

Alors je colle mes lèvres aux siennes. Je lui ouvre le passage de ma bouche. Nos langues font connaissance. Et je perds pied. Je suis prise d'une folle envie de lui au bout de quelques secondes. Je ne veux pas arrêter ma pulsion. Il s'en aperçoit alors il prend mon visage dans ses mains. J'entoure sa taille de mes mains. Il m'embrasse avec tant de passion. Je n'ai jamais connu une telle impatience, une telle force de désir. J'en ai la tête qui tourne. Mes jambes commencent à trembler. 

Il les prend et m'assoit sur la rambarde. J'ouvre un peu plus les jambes et il s'emboîte contre moi. Ses mains remontent mes jambes et se plaquent sur mes fesses. Il les malaxent. Je gémis.

Mais il arrête de m'embrasser. Reprend son souffle. Je lui reprends la bouche. Il gémit à son tour. Nous sommes deux être à la dérive. Plus rien ne compte à part cette force qui nous entoure, qui nous guide l'un vers l'autre. Il continue de presser mes fesses puis remontent sous mon pull. Je n'ai pas de soutient gorge. Il était encore mouillé avec la pluie d'hier. Quand il s'en aperçoit il gémit de nouveau. Il presse mon dos pour que je le serre davantage contre moi. Ho putain! Je sens son érection. Je balance ma tête en arrière. Il embrasse mon cou. Il laisse une main dans mon dos et l'autre vient découvrir mes seins. Je ne tiens plus. J'ai envie de lui comme jamais j'ai désiré un homme. Je balance instinctivement mon bassin d'avant en arrière. Il me suit, m'accompagne. Nos respirations parlent à notre place. 

Et on frappe à la porte! 

Plusieurs fois!

Je m'arrête. 

    - Laisse, j'attends personne.

Je continue alors de l'embrasser. Je reprends ma cadence. Il descend sa main dans mon pantalon pour avoir un contact avec ma peau et malaxe mes fesses au rythme de mon bassin. C'est une danse enivrante, infini, délicate mais extrêmement passionnelle.

      - Mais on vous dérange apparement!

Je m'arrête net. Il me regarde et sourit. Moi j'écarquille les yeux.

Un homme de notre âge a grimpé sur le bord de la rambarde et nous regarde en se marrant.

    - Ok vous avez gagné, j'arrive bande de connard!

Il replonge son regard dans le mien. Je suis gêné et presque déçu d'avoir été stoppé dans un moment pareil.

    - Je suis désolé. D'habitude ils préviennent avant de venir. 

Nous reprenons notre souffle. Il me fait descendre de la rambarde. Je réajuste mes vêtements. Et je tombe sur son... Ha ouais quand même! Je fais vraiment cette effet? 

         - Je devrais peut être me calmer avant d'ouvrir la porte. 

Il sourit. De nouveau de bonne humeur. Je crois que l'on vient de franchir une étape importante. Même si je suis terrifié à l'idée de savoir ce qui m'attend. 

   - N'ai pas peur, ils sont bien élevé! 

Il se moque de moi et m'embrasse une dernière fois avant d'aller ouvrir la porte d'entrée.

Son unique moitiéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant