Son unique moitié

Chapitre 17

PDV DE HUGO

Après avoir finit de me préparer en vitesse je retourne au salon.  Je cherche désespérément mes clopes et mon téléphone. Je pers la tête ou quoi? Ils sont juste là. Sur la table à dix centimètres de moi.

    - ok! Je vais venir avec toi.

     - Quoi?

     - Tu as vu dans quel état tu es? Je n'ai pas envie que tu es un accident alors je vais conduire. Et j'ai surtout hâte de la voir!

     - Petit malin! C'est plutôt pour ça que tu veux m'accompagner. 

Je n'insiste pas. Au fond il a raison. Je ne suis pas en état pour conduire. 

      - Bon tu es prête cendrillon?

     - Va te faire foutre.

Je prends mon briquet et sors à mon tour de la maison. 

   - Tu as prit trois paquets de cigarettes?

   - Je suis un peu tendu. 

Il éclate de rire et monte dans la voiture. Je souris aussi. Il a un rire communicatif ce con.
Il m'observe en démarrant. 

     - Tout va bien se passer. N'oublie pas qu'elle t'aime aussi. 

     - Alors arrête de dire des conneries et roule. 

A ma grande surprise il fonce jusqu'à l'autoroute et ne se prive pas pour dépasser les limites de vitesse. Je ne vais pas l'en empêcher. 

    - Tu as encore ton permis au moins? 

    - Tu veux peut être que je ralentisse? 

    - Ferme la et regarde la route.

Après des heures de route et l'obligation suprême de tout lui raconter sur ma semaine avec Emma, ma tension monte encore d'un cran.
J'ai une sensation bizarre. Je n'ai aucune idée de ce que je vais lui dire. Je l'aime j'en suis certain à présent mais comment lui prouver. Comment la persuader que je suis fait pour elle. Moi! Un gros connard qui l'a trahit. Je suis qu'on gros con. Je vais me ridiculiser. Elle n'est peut être même pas chez elle.
   
    - Arrête de paniquer, tu me rends nerveux!
   
    - Qu'est ce que je fais si elle est pas là bas?
   
   - On avisera. De toute façon il faut bien commencer quelques part. Ils ont peut être eut des nouvelles depuis. Vu ce que tu m'a dis d'elle et de sa famille, je ne pense pas qu'elle ait beaucoup d'endroit où se réfugier.

Je cale ma tête sur le siège et je ferme les yeux. On arrive bientôt. J'ai trop envie de la voir. De la serrer contre moi et de l'embrasser. Je veux qu'elle revienne avec moi. Elle me manque tellement putain! Elle est à moi! A personne d'autre! Sa place est avec moi!

Même si au fond, je sais que je ne la mérites pas!

Puis une énorme décharge électrique me traverse la colonne vertébrale. J'ouvre les yeux en grand. 

    - Quoi? Qu'est ce que tu as?

Le mal s'agrandit. Et là je ressens comme un énorme coup de poignard dans la poitrine. Je suis terrifié. 

    - Pourquoi j'ai aussi mal d'un coup? 

    - Je veux pas te faire peur mais si tu ressens autant de choses négatives c'est qu'elle ne va pas bien du tout. Elle est peut être en danger. 

     - Je t'en supplie accélère. 

Il fonce et avale les kilomètres. Plus que quelques minutes.