chapitre 9

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     PDV DE HUGO    

Elle me rend fou. Je n'arrive plus à penser. Je l'a déshabille. Je ne pense qu'à elle. Elle est maintenant nue, allongé sur mon lit. Là où aucune n'est jamais venue. Je l'a désire depuis que je l'ai prit dans mes bras pour la première fois. Je me suis toujours servit des femmes pour mon propre plaisir. Mais cette fois je ne veux que son plaisir à elle. Je me moque du mien, même si mon empressement m'indique le contraire. Je prendrai bien mon temps mais pas cette fois. Je ne pourrais pas contenir mon besoin animal de me sentir en elle.

Après avoir enlevé à mon tour mes vêtements en un temps record. Je suis de nouveau sur elle. Je l'embrasse sans jamais me lasser de ses lèvres. Elle m'agrippe avec ses jambes autour de moi et je lui réponds en l'a pénétrant d'un coup. Elle pousse un cri de soulagement. Je sais qu'elle recherche le même rythme que moi. On en a besoin tous les deux. Alors je l'entraîne avec moi, pour qu'elle ne pense plus à rien. A part nous.

Et le résultat est merveilleux.

Je suis allongé sur le dos et je l'attire contre moi. Elle pose sa tête sur mon torse et me caresse l'abdomen. C'est de ça que j'avais besoin après avoir corrigé toutes ces pages de roman à la con. Une bonne baise!

Emma reste silencieuse. Je sens sa respiration se calmer peu à peu. Tout comme la mienne.

     - Est ce que ça va?

Elle relève la tête pour me regarder. Son menton se pose sur mon torse et elle me sourit. Je connais ce regard. Je l'ai souvent vu. Sans vouloir me venter, évidement!

     - Je vais beaucoup mieux, effectivement.

Je ne peux pas m'empêcher de sourir et de déttacher mes yeux de son magnifique visage. Plus je suis avec elle, moins j'ai envi qu'elle parte de chez moi.
En général, lorsque je viens de baiser avec une fille, je me rhabille et je m'en vais après une bonne clope. Mais avec Emma, j'ai envie de prendre mon temps. Je ne veux plus jamais sortir de mon lit.

Mais je sais aussi que je finirai tôt ou tard par tout gâcher. Que je ne pourrais pas m'empêcher de lui faire du mal et elle finira par me quitter. C'est pour ces raisons que je ne peux pas me permettre de croire en quoi que ce soit. Emma est trop bien pour moi.

Au bout d'un moment, je sens sa respiration ralentir contre mon torse. Je suppose qu'elle s'est endormit. Alors je me cale sur la sienne et je finis par m'endormir aussi. En serrant contre moi ma petite princesse pendant que je le peux encore.



J'ai chaud. J'ai du mal à bouger. Quelque chose m'écrase. J'ouvre les yeux. Emma!

Ma belle est encore là. Je crois qu'elle aussi n'a pas bougé cette nuit. Il fait jour, j'ai encore oublié de fermer les volets. Je rigole tout seul. Je deviens vraiment bizarre depuis qu'elle est là. J'entends mon téléphone. On est mardi. Je parie sur mon frère qui a passé son week end à écrire et qui a besoin de son correcteur personnel. Je me déplace lentement pour la laisser dormir. J'enfile un boxer et je cherche mon téléphone. Il est sur la table. Six appels en absence de mon frère.

    - Ca devient du harcèlement! 

   - Ho arrête, je te paie bien assez cher!

    - Vraiment? Tu veux qu'on en parle maintenant, sans ma clope du matin? 

    - Ho que non! Je sais déjà ce que ça va donner. Bon alors comment tu vas ptit frère?

Il a toujours été cool avec moi. La mort de nos parents a renforcé nos liens qui était déjà bien soudé. Je pense qu'il est reconnaissant que j'ai prit la décision de garder la maison. Même si c'est toujours moi qui me tape les heures d'avion pour que l'on puisse se voir. 

Son unique moitiéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant