Chapitre cinq.

371 40 1
                                    

  Nous étions installés sur les sièges. Louis avait insisté pour voir un vieux film d'Hitchock qui repassait dans ce vieux cinéma. C'était assez agréable, la salle n'était pas bondé, le coin m'était plutôt famillé et les seuls personnes présentes appart nous étaient des vieux qui avait l'air d'avoir vieillit sur ces sièges. Louis c'était placé au milieu de chacun de nous et je m'étais mis à écouter d'une oreille distraite Alessandro parler.

- J'étais au quartier de Soho la dernière fois et je suis entrée chez un disquaire et j'ai trouvé de vieux vinyles magnifico, le prix l'était moins mais il faudra absolument que tu viennes avec moi voir ça !

J'avais pincé la côte de Louis et m'était approché de son oreille, mes lèvres frôlant ses cheveux :

- Dis moi, Louis, tu m'avais pas dit que ton amis avait une passion pour les coins de Londres où la communauté gay est la plus forte ?

Il avait rougit jusqu'à la racine avant de me lancer un regard désapprobateur.

- Arrête de faire des généralités avec tout, Harry, il m'avait chuchoter.
- C'est toi qui dit ça ? j'avais annoncé mesquinement.

Il s'était retourné pour écouter Alessandro qui débittait un discours  sur le fait qu'en ltalie, les pubs n'était pas aussi longue. Et mon sourire n'avait pas quitté mes lèvres.
Le film débuta sur James Stewart, ce très bel homme qui apparaissait souvent dans les classiques d'Hitchock. Vertigo. Dommage, il fallait que ce soit un film assez connu que j'avais déjà malencontreusement vu.
J'avais tourné ma tête vers Louis, ses yeux c'était fais plus petit et il regardait attentivement le film. J'avais souris avant d'enfoncer mes doigts sur le velour rouge du fauteuil.
Vers une vingtaine de minute, j'avais sentie un poid se poser sur mon épaule et s'enfoncer dedans comme un coussin. J'avais retenu mon souffle, comme si cela aurait bien pu le réveiller et j'avais essayé tant bien que mal de tourner ma tête vers l'écran.
Mais ma main était retombé mollement sur ses doux cheveux, un simple frôlement m'avait indiqué qu'il était toujours somnolent sur moi. J'avais aimé le sentir à ma merci. J'avais ressenti ce trop pleins de sentiment alors que Scottie se retrouvait à devoir sauvé Madeleine.
Son petit souffle paisible c'était répercuté contre la peau dans mon épaule droite. C'était doux, bon.

- MADELEINE !

Le crit de la jeune femme et de Scottie m'avait fais faire un bon et surprise et la tête de Louis par la même occasion avait basculé de l'autre côté.

Il avait ouvert ses yeux, toujours petits avant que son visage, mêlé d'une incompréhension qui lui était connu avait compris qu'il n'était pas dans son lit mais dans un lieu public. Je savais que Louis détestait se faire remarqué, c'était pour ça qu'il s'était retourner pour regarder autour de lui si personne n'avait pu le voir endormit.

- Tu aurais pu me réveiller tout de même ! il m'avait dit, me chuchotant.

Je lui avais souris tendrement.

- Tu étais si bien sur mon épaule.

  Louis c'était mis a rougir avant de détourner le regard tandis que les fossiles de la salle c'était mis en coeur à une douce musique de "Chut". C'est vrai que la salle était petite.

  Le film s'était terminé aussi vite que je l'avais espérer. Je m'étais levé le premier, histoire de ne pas avoir une queue de grands-parents m'empêchant de sortir. Une vieille dame était passé devant moi et je lui avais élégamment ouvert sous le regard suspicieux de Louis. Il savait que j'aurais pu en profiter pour voler quelque chose. Tout les biens matérielles me rendait mauvais, au point que j'aurais pu me faire prendre à avoir voler un clochard.

- Alors, Louis, tu a préféré quel moment dans le film ? je l'avais interrogé devant le cinema, sur le chemin du retard.

- Et bien...

Je l'avais coupé :

- Quand la fausse Madeleine tombe du clocher où quand tu t'es assoupis sur mes épaules ? J'avais le don de le provoquer.

- Harry, tu me parles autrement, il m'avait coupé sérieusement tandis qu'Alessandro nous avait regardé confus. Louis lui avait jeté un coup d'oeil avant de marmonner dans sa barbe.

Ce que j'avais préféré, quand j'étais avec Louis, c'était son irritation, ou la confiance qu'il prenait dès que je m'attaquais à lui, ou encore les petits rides discrètes qui se fessait quand il était en colère. J'avais l'impression que pour moi, c'était une autre personne, encore plus quand ses pommettes rougissait, qu'il passait sa main sur ses lèvres pour cacher son rire, ou encore les coup d'oeil qu'il avait cru que je ne remarquais pas.


------


Hello !  J'espère que malgré l'attente vous avez aimé ce chapitre. Je cherche quelqu'un pour me corriger les fautes, c'est toujours mon plus gros soucis... Merci beaucoup de me donner vos avis, c'est ce qui m'aide à avancer !

Calomnie // Slow UpdateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant