Explications

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PDV Aline:
Taehyung venait, une nouvelle fois dans ma direction:
"Faut que je te parle!
- Écoute, je dois aller réviser une de mes leç-..." Il me prit dans ses bras. Je voulus me détacher mais il serra encore plus fort. "P-pourquoi tu fais ça?
- Parce que tu m'as manqué.
- M-mwo???
- Tu ne m'as pas parlé depuis des jours!
- J-je...
- Je sais, tu voulais protéger tes amies! Mais...
- COMMENT SAIS-TU CELA?" m'écriai-je en m'enlevant de son étreinte.
"Tes amies m'en ont parlé, répondit-il.
- M-mais pourtant, j'avais pris soin de le leur cacher!
- Elles t'ont vue il y a quelques jours."
Je me mis à pleurer, me rappelant les souffrances endurées dans le silence. "Ne t'inquiète plus, je suis là... Si jamais elles recommencent, parle m'en... S'il te plaît." La sonnerie retentit, nous partîmes dans la salle et discutâmes tout le long du cours. À la fin de la journée, je partis dans ma chambre, faire mes devoirs. J'entendis toquer et ouvris, la peur au ventre: c'est comme ça qu'arrivaient les filles, chaque soir, afin de vérifier si je ne leur avais pas désobéi. Les larmes aux yeux, j'aperçus Taehyung en face de moi. Je soupirai de joie et une larme s'échappa de mes yeux. Je me tournai, honteuse de pleurer, afin de l'essuyer.
"Tu n'as pas besoin d'avoir honte. Ça ne me dérange pas que tu pleures devant moi." Je le laissai entrer, lui demandant ce qui l'amenait. "J'arrive pas à faire un exercice, tu peux m'aider?", me répondit-il. J'acceptai, nous nous assîmes et je commençais les explications. Par moments, je tournais la tête vers lui, lui demandant si c'était clair. Cependant, lorsque je le regardai, l'exercice terminé, je le vis endormis. "Rhooo, le petit enfant manque de sommeil?" me dis-je, le trouvant trop mignon. Je tapotai son épaule afin de le réveiller. Il prit alors ma main, les yeux toujours clos. Elle était chaude et douce. Surprise, je ne défis pas ce contact et observais son visage. Il ouvrit les yeux et s'approcha de moi. "Q-que fais-tu?
- J'admire ta beauté." Je sentis mes joues devenir rouges: "Ne dis pas n'importe quoi, je ne suis pas belle!" Je remarquai nos mains toujours entrelacées. "Moi, je le pense, tu es même très jolie.
- J-je...
- Ani, ne dis rien, laisse moi juste t'observer quelques instants de plus." Je l'écoutai et vis le regard intense qu'il me portait. Je plongeai mes yeux dans ce dernier, comme si je pouvais lire au travers. Il s'approcha encore, à quelques centimètres de moi...

Si je meurs, sache que je t'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant