Chapitre 4 - L'Essaie

36 5 0
                                    

Ce ne fut pas le même baiser échangé de force dans les escaliers de mon ancien établissement scolaire. Celui - là est doux, sucré et dure longtemps mais je ne m'en lasse pas. Je me sens bien, en paix. Avec lui, j'en ai la certitude, rien de mal peut m'arriver. Pendant ces deux minutes de bonheur, c'est comme si on était plongés dans un autre monde, notre monde.
Il se détache de mes lèvres et me regarde droit dans les yeux.
- Ça ne m'a jamais fait ça.
Il paraît essoufflé est surpris. Moi, aussi. Il est maintenant couché sur moi mais je sens que son poid s'enlève . Il se relève.
- Princesse, nous venons de faire une bêtise.
- Non, j'ai aimé.
Il me sourie d'un air attendrissant, comme un parent devant un bébé. Je ne suis pas une enfant, il n'est pas mon père. Je ne sais même plus qui et qui dans cette histoire, mais je sais que lui serra plus qu'un protecteur. Je veux plus. Je n'ai jamais aimé quelqu'un, mais je sens que c'est le bon.
- Irina, je ne puis vous embrasser. Ce n'est pas professionnel.
- Professionnel ?  Alors, c'est juste un travail pour vous ? Ça ne vient pas du coeur ?
Je me lève d'un bond et essaye d'ouvrir la porte.
- Irina !
Il est à côté de moi. Je me sens déjà frissonner.
- Arrêtez. S'il-vous-plait.
Je me retourne tellement vite que mes cheveux lui fouettent le visage.
- Ne donnez pas d'ordre à votre Princesse.
- Irina, il me prend les poignets, écoutez.
Je me calme et le regarde dans les yeux, essayant de reprendre ma respiration.
- Ce n'est pas moi qui dicte les règles. Je n'ai pas le droit de vous embrasser mais je l'ai fait parce que vous m'attirer beaucoup, Irina. Seulement, votre rang nous empêcherait de profiter se nous, sachez que cela me fend le coeur de vous dire ça mais à cause de la Loi Des Coeurs- Article XVI de la Constitution Vampirique, je ne peux vous combler.
- Je vous aime.
- Vous ne devez, Princesse.
Les larmes me montent aux yeux. C'est injuste. Je baisse les yeux, je ne peux plus affronter son regard.
La porte se déverrouille et le visage de la Chaman, peut - être ma grand - mère, apparaît devant nous.

SouveraineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant