Jeudi 14 Janvier 2016
Donc c'était ça le truc ? Sa vie était vouée à des replay de la part du destin ? D'abord avec... Non, il s'était résigné à ne plus jamais dire son nom. Avec... elle et les ambulances, le sang et les pleurs. Deux fois. Puis avec Eléanor. La première fois c'est lui qui l'avait rejeté, noyé dans son chagrin et maintenant c'est elle. Même si elle n'y était pas vraiment pour quelque chose. Soit les événements se répétaient d'une manière chronologique qui se voulait de plus en plus horrible. Soit les événements se mélangeaient et s'échangeait. Comme si le destin avait choisit de se foutre de la gueule de cet homme en particulier.
Pour l'heure, à la manière du jour passé, il shoota un caillou, les mains dans les poches, le regard au sol en se demandant pourquoi lui.
Mais ce n'est pas aujourd'hui que le destin allait faire abstraction à la règle numéro une de « se foutre de la gueule de quelqu'un de bien parce que c'est drôle de faire chier, on va pas se le cacher » qui était « répéter les événements en les rendant toujours plus pire, parce que c'est drôle, on va pas se le cacher non plus » « ah oui est on va appeler ça « ironie », c'est encore plus drôle ». Le destin, fervent serviteur des règles ironiques inventées par le vantard et surtout narcissique qu'il était, envoya une jeune blessée devant le regard vide de sa victime.
Elle titubait d'une manière soule et douloureuse sans pleurs, lorsqu'elle s'effondra devant le regard interrogateur de Mathieu. Celui-ci se précipita à ses côtés.
Satête avait violement heurtée le sol ainsi que tout son corps. Il ne serait point étonnant qu'elle eu quelques côtes de cassées. C'est d'ailleurs en regardant dans cette direction par réflexe que Mathieu remarqua le liquide visqueux sur le ventre de la jeune femme. Les rues de Paris étaient habituellement très sombres malgré les lampadaires mais avec le brouillard c'était carrément impossible de voir à un mètre de soit. Il approcha sa main poisseuse de son visage et vit que c'était en effet du sang qui recouvrait le corps inerte. Tout d'abord, il paniqua. Puis, se souvenant qu'elle n'avait perdu connaissance il y a seulement quelques secondes, se détendit et entreprit de la prendre dans ses bras afin de la ramener chez lui. Il sentait qu'il se devait de faire quelque chose de bien. Pour une fois. Sauver une vie au lieu de la détruire.
Par miracle, peux être que le destin avait été clément cette fois-ci, il réussit à la poser sur son lit sans une égratignures de plus.
Il lui retira sa veste et ses bottes. En plus d'avoir perdu pas mal de sang, elle devait être en hypothermie. Bon, remarquez que l'alcool, parce qu'elle sentait très fort l'alcool, par-dessus une blessure comme ça, le froid, on s'en foutait un peu.
Son t-shirt blanc gorgé de sang (au tient ! Mais c'est que c'est semblable à la couleur de ses draps ! Le destin était définitivement un bâtard doublé d'un fils de pute) attira enfin la question « que lui était-il arrivé ? ». Il souleva son haut avec précaution tout en se demandant ce qui avait bien pu amener cette jeune fille à se balader seule dans les rues de Paris à 2h du matin. Il découvrit un trou béant dans la peau de sa protégée. Une... blessure par balle ?!
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Petit chapitre qui a mis du temps à sortir :(
Je me rends de plus en plus compte à quel point cette histoire est niaise et clichée et je l'assume plus tellement xD
Amour sur vous <3
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5 Personnes, 1 Schizophrénie
FanfictionCe jeune homme se nomme Mathieu. Il a 26 printemps et une chaîne YouTube. Une existence jusqu'ici assez chanceuse malgré sa grave schizophrénie. Mais c'est quand il rencontre ces deux jeunes filles qu'il commence à changer d'avis... Le premier tome...