Self confidence 1.3

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Je sors des vestiaires et rejoins Calum qui me faisait des grands gestes avec un grand sourire. Je lui souriais doucement.

«Salut !»

«Salut Calum.» répondis-je moins enjouée.

«Tu vas bien ?» me demande-t-il.

«Oui très bien et toi ?» mentis-je.

«Parfaitement, j'espère qu'on va être dans la même équipe au volley !»

Je lui répondais avec un petit sourire. Moi aussi je l'espère mais je n'ai pas la tête à ça. J'essayais de baisser mon haut le plus bas possible pour me cacher. Je n'assumais pas mon corps et le regard que me lançaient les filles de mon cours de sport n'arrangeaient rien.

Le cours se déroulait toujours sous les regards moqueurs des autres et en plus de ça, j'étais dans l'équipe adverse de Calum. Pour l'instant il y avait 33 à 21 pour eux. Je ne servais pas à grand-chose car quand la balle venait vers moi les copines de Milana se précipitaient dessus pour ne pas que je tire. Je la soupçonne d'avoir demandé à ses larbins que je n'ai jamais la balle tandis que elle, elle l'avait la plupart du temps mais elle était avec Calum donc mon adversaire. Je voyais que Calum commençait à être agacé de m'envoyer la balle et que ça soit une autre personne qui la récupère. Je priais pour qu'il ne fasse rien car il faisait partie du groupe des populaires sauf que lui c'était un "gentil" et je savais que Milana le voulait elle aussi. Du moins cette fille veut tout le monde donc comme ça.

Calum relançait la balle vers moi -une énième fois- mais Gwen se mit devant moi et le lui renvoyait dessus. Mais celui-ci la stoppait et la posait au sol en s'avance vers le filet, donc plus près de nous.

«C'est quoi vos problèmes là ! Si j'envoie la balle à Iliana c'est pour elle, pas pour vous !» criait Calum.

Je voulais disparaître, il me regardait dans les yeux et je le suppliais mentalement qu'il arrête. Mais il continuait au lieu de ça.

«C'est toi Milana qui leur as dit de faire ça ?» se retourna-t-il sur elle.

«Quoi ? Jamais je ne ferais une chose pareille ! Pourquoi dis-tu ça ?» demande-t-elle en s'approchant de lui en posant une main sur son torse qui me fis rater un battement.

Quand est-ce-que le prof va intervenir ! Il est juste sur le coter à regarder la scène. Calum poussa Milana tellement qu'elle tomba parterre.

«Lâche-moi ! T'étais juste un coup d'un soir maintenant arrête !» hurle-t-il avant de partir en me tirant par le bras.

Tout le monde c'était précipité vers Milana au sol avant que l'on parte. Donc Calum lui avait fait l'amour pendant que moi je devenais de plus en plus folle de lui. Même si Michael m'avait interdit je n'avais pas réussi à ne pas ressentir quelque chose pour lui. Il avait tout pour lui le caractère, le physique, il était parfait mais bien sûr qui voudrait d'une fille comme moi ? Personne. Pas même l'homme le plus gentil au monde. J'ai été trop débile d'attendre quelque chose de lui. Je m'arrêtais dans le couloir l'obligent à s'arrêter. Il se retourna et me fit face.

«Enlève ta main s'il te plaît.» murmurais-je lentement.

«Je suis désolé Iliana mais elles m'ont saoulées de faire ça ! Je sais que tu ne voulais pas que j'intervienne mais...» je le coupais avant qu'il n'en dît plus.

«Non c'est bon Calum. Tu comprends pas. C'est moi la fautive dans cette histoire. Lâche-moi maintenant.»

Il enleva sa main de mon poignet quand il remarqua les larmes dans le creux de mes yeux. Je partais dans les vestiaires et repris toutes mes affaires et partais chez moi en courant. J'ai été trop naïve ! Il se forçait à être gentil avec moi car je suis presque la sœur de Michael ! Et moi je tombe amoureuse du premier gars qui me parle ! J'aimerais qu'un garçon m'aime pour ce que je suis, qu'il me regarde et parle de moi amoureusement. Comme le fait M. Hemmings avec sa femme.

Je vais prendre une douche en laissant couler mes larmes de tristesses me change en pyjama et pars me coucher enveloppée dans une épaisse couverture.

Quelques heures plus tard je sens un poids s'asseoir à côté de moi dans le lit me faisant rouler vers le creux que ce poids avait formé. J'entendis un rire qui me fit ouvrir les yeux. J'avais extrêmement de mal à les ouvrir du compte fait que j'avais pleuré. Une main caressait mes cheveux pendant que mes yeux s'adaptaient aux cheveux bleus de mon demi-frère.

«Tu vas mieux ? Calum m'a raconté ce qui s'est passé.» commence-t-il.

«Uhm.» couinais-je.

«Lui il n'a pas comprit mais moi si.» chuchote-t-il en remettant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

«Je t'avais dit que je ne voulais que rien ne se passe entre vous.» soufflait-il.

«C'est bon arrête il n'y aura et n'a eu jamais rien entre nous.» dis-je lui tournant le dos.

«Iliana. Tu es ma soeur je sais très bien comment tu fonctionnes. Je te connais depuis trop longtemps pour savoir que tu l'aimes.» Il caresse désormais mon dos essayant de me réconforter. Je me retournais et lui fit fasse lui dévoilant les larmes qui coulaient depuis que je m'étais retournée. Il prit une bouille inquiétée et vient se coucher en me prenant dans ses bras.

«J'ai mal Michael.» pleurais-je sur son torse.

«Chute... Je sais. Je sais. Maintenant rendors-toi.»

Après ses dernières paroles je me rendormais avec lui. J'ai été absente durant la fin de la journée. M. Hemmings l'avait-il remarqué ? J'étais censée commencer mon dessin pour la copine de mon professeur mais au final j'ai pensé à un homme qui ne m'a jamais apporté de l'importance. Du moins pas autant que moi je lui en ai apporté.



Yes, sir. II l.hOù les histoires vivent. Découvrez maintenant