Self confidence 1.5

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J'étais rentrée chez moi avec mes courses, je les avais toutes déballées et rangées dans mon frigo et mes placards. Je m'étais enfin décidée à commencer le dessin. Après tout M. Hemmings me rendait service et me demandait un simple truc et je n'étais pas capable de lui faire à cause de mes problèmes de cœur. Je partais dans la petite salle de mon appartement où tous mes crayons, peintures, toiles étaient disposées dedans. Je prenais une toile d'une dimension qui me semble assez convenable, je m'installe sur mon petit bureau et commence avec un crayon fin et dessinais grossièrement son visage. En même temps je réfléchissais à ce qui s'est passé tout à l'heure, à l'intercation entre mon professeur et Calum. Je suis presque sûre qu'ils se connaissaient. Ils s'envoyaient des regards noirs que jamais tu n'enverrais à quelqu'un que tu ne connais pas. Après une bonne heure à avoir dessiné les contours, je prends mes pinceaux et mes palettes de peintures pour commencer les reflets sur sa peau.

J'entendis quelqu'un frapper à la porte et entrer dans mon appartement. Je savais que c'était Michael car lui seul avait les clés. 

«Je suis là !» criais-je.

Michael arrivait dans la salle de peinture étonné de me voir ici. Effectivement je n'avais pas retouché à un pinceau depuis bien 1 an. Je ne voulais plus faire de peinture car ma mère m'avait toujours dit que la peinture c'était pour les bourges et que mes œuvres n'étaient pas agréables à regarder. Je n'avais pas arrêté le dessin car je ni arrivais pas. J'avais toujours eu besoin de m'évader. Et moi j'avais proposé à M. Hemmings une toile. Je ne sais pas pourquoi mais au moins j'aurais repris la peinture. 

Mon demi-frère vient me faire un baiser sur le front en me disant bonjour, auquel je réponds du même mot.

«Tu reprends la peinture ?» me demande-t-il toujours aussi surpris en me regardant commencer les cheveux de la femme.

«Oui, on m'a demandé un service en échange d'un autre.» répondis-je concentrer.

Il hoche la tête et se lève pour voir ce que je regarde toutes les trente secondes depuis qu'il est arrivé. Il prend le modèle que M. Hemmings m'avait photocopié.

«Pourquoi est-ce-que tu peints un portrait de la femme de M. Hemmings ?» j'arrêtais de peindre et allais poser mon pinceau sur ma palette de peinture que j'avais préparée. 

«Tu la connais ?» continuais-je en me lavant les mains.

«Oui, je les ai croisé un jour à un restaurant et pis bon elle est quand même mannequin. Mais ça répond pas à ma question.» il s'assoit sur une chaise suivant mes mouvements.

«Ah bon ? Je comprends pourquoi la photo qu'il m'a donné était si bien prise. Et il m'a... Comment dire... Proposer son aide pour les cours. Parce que comme tu le sais je ni arrive plus. Et en échange il m'a demandé de lui faire un dessin de sa femme pour son anniversaire.» expliquais-je honteusement.

«Hum d'accord.»

«Tu veux boire quelque chose ou à manger ?» 

Il me demande un jus de fruit que je lui serre dans un grand verre. Je retourne à mon tableau et continu sous le regard de mon demi-frère.

«Je ne t'ai pas vu autant passionnée depuis longtemps Iliana. Tu n'aurais jamais dû perdre confiance en toi.»

«Je... Je ne sais pas. D'un côté ça m'a fait du bien d'avoir fait une pause mais de l'autre c'est dur de reprendre comme si rien n'était arrivé.» dis-je les larmes aux yeux me faisant arrêter le fin nez du portrait. 

Michael se leva de sa chaise et vient derrière moi et colla son torse contre mon dos en serrant ses bras autour de ma taille.

«Il ne faut pas que tu oublies ce qui s'est passé mais que tu tournes la page. Tu aurais dû sortir de cette histoire plus forte, pas plus faible. Ta mère n'avait pas à te rabaisser serte, mais toi tu n'aurais jamais dû l'écouter.» me chuchote-t-il en me retournant pour que je puisse le serrer à mon tour. On était enroulé l'un contre l'autre.

«C'était tellement dur ce qu'elle me disait Michael.» pleurais-je dans son tee-shirt.

«Je sais mais maintenant c'est fini.»

Il m'embrasse le front et m'écarte de lui pour essuyer mes larmes. Je le regardais de plus près et remarquais que j'avais mouillé son haut blanc et que je lui avais mis pleins de peinture dessus. Je ne m'étais pas rendu compte que je n'avais pas posé le pinceau. Je commençais à rire sous son ses yeux et lui pointais son dessus. Il releva la tête avec sa bouche avec un mit sourire mit surpris et commençait à tremper sa main dans la peinture et me la mettre sur le visage me faisant grogner. Et s'en est suivi une bagarre de peinture. On aurait pu croire qu'on était en couple mais non pas du tout. On était demi-frère et sœur même si on se considérait comme frère et sœur ou comme meilleurs amis. Je n'avais jamais ri autant depuis bien longtemps. Ça m'a fait beaucoup de bien. 

Après avoir terminé, il est resté chez moi dormir et est repartit le lendemain au lycée. Plus qu'un jour et je revenais moi aussi. J'appréhendais. J'avais continué le dessin et il ne me restait plus que deux trois finitions et il était terminé. J'espère que ça va plaire à M. Hemmings. Et sa femme bien sûr. 

Aujourd'hui on était mercredi. Donc je reprenais les cours. Je m'étais douchée et habillée comme d'habitude. Je ne prenais pas le bus c'était Michael qui venait me chercher et heureusement car je n'avais aucune envie de prendre les transports en commun. En arrivant personne ne me regardait et je me sentis un peu mieux. Je m'attendais à ce que tout le monde me regarde mais non. Personne n'avait dû remarquer mon absence. 

J'étais pressée d'être à mon deuxième cours la matinée car j'étais avec M. Hemmings. Peut-être attendait-il mon retour ? Je ne pense pas même si je l'espère.



Yes, sir. II l.hOù les histoires vivent. Découvrez maintenant