[XI] Regarde moi.

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Ne pleur pas Princess-TD sois forte mdrrr.

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Moncef il était a terre entrain de pleurer, j'ai pas bien réalisé. Sa phrase elle resonait dans ma tête comme un coup comme m'aurais donné. J'vivait la scène au ralentis, j'voyais Abdou essayé de consolé Moncef tandis que lui il était a terre carrément entrain de s'arracher les cheveux, et de criait. Quand c'est enfin monté au cerveau j'suis tombé a genoux et j'ai commencé a chialer comme une grosse merde. Mon cœur j'avais l'impression qu'il allait tombé tellement j'avais mal. Abdou il a courut et il est sortit.

J'voyais pas le temps passé Moncef et moi on était comme paralysé, j'crois dix minute plus tard, j'ai vue Oussama débarqué avec Chemsa et Husni. J'arrivais pas a respirer ni a parlé, savoir mon frère là-bas sa me faisait mal, mais voir mon p'tit frère comme sa entrain de devenir fou sa me faisait encore plus mal.

« -RAHMA, ZEUBI, RHAMA, cria Chemsa. »

Peu a peu ils on réussi a nous calmé, quand nous avons enfin repris nos esprits on na demandé a Oussama de nous emmené a l'hôsto. Je craignais le pire, je tremblais de partout dans la voiture tellement que Husni qui était a coté de moi ma attrapé la mais et me la serrer fort. Je voyais Moncef complétement désemparer, wallah je savais pas quoi faire, j'avais peur. J'étais épuisé de ma vie, j'avais dix-huit pijes et j'avais l'impression d'avoir le vécu d'un mec de quarante ans !

« Tu m'parle de quoi ? J'ai pas le temps de sortir moi ! J'ai des p'tits frères a consoler, une p'tite sœur a sermonner, des grands frères a aimer. On n'a pas les même valeur, toi et moi, dit toi que j'ai peur mais que je laisse rien paraitre, dit toi que je donnerais tout pour voir un sourire sur le visage fatigué de mes frères, c'est peut-être des banlieusards, ou même des zonards, peut-être même qui sont accros au dollars, c'est même des ex-taulard. Mais pour eux j'te pourchasserais tout ta vie, parce que on touche pas a ma famille. »

Ye zeh, je deviens folle, je comprends rien a ce que raconte le medecin. J'ai un mal de crâne, j'ai l'impression qu'il va exploser. « Il est en phase terminal, nous sommes vraiment désolé. » Je n'entend plus rien après cette phrase je tombe a même le sol, mes genoux claque, tout les regards se tourne vers moi, mon souffle se coupe peu a peu, mon frère va mourir, il est condamné, c'est le destin d'un damné. Je cris toute ma rage, cette rage que j'ai depuis tant de temps envers ce monde et ses putains de drogue.

« -TAHAR, NE PARS PAS, TU ME L'AVAIS PROMIS ! TU M'AVAIS PROMIS QUE JAMAIS TU ME LAISSERAIS. COMMENT TU PEUT ME FAIRE SA ? YA ALLAH M'ENLÈVE PAS MON FRÉROT ! TAHAR, JE T'EN SUPPLIE NE PARS PAS, YA RABBI M'ENLÈVE PAS MON FRÈRE ! »

Les gens de l'hôpital me regarde tous avec de la peine, Oussama et Moncef essaye de me consolé. J'était pleine de rage et j'attendais qu'a explosé, impossible de me calmé, savoir que mon frère va clamser, me donne des tas de nausées, j'attend toujours de l'aide, j'attend ma bouet qui arriveras a me relever. Au loin j'aperçois des policiers, haine augmente. Je cours vers eux, et je cris ma rage, toujours en pleur :

« -REGARDER MOI, C'EST MOI LA FRANCE D'EN BAS, CELLE QUE VOUS NE VOYEZ PAS, CELLE QUE VOUS DÉLAISSER, CELLE QUE VOUS M'ÉTAIT DE CÔTÉ, CELLE DONT VOUS ENFERMÉ LES FRÈRES, A CAUSE DE VOUS ILS DEVIENNENT FOU. REGARDER MOI, C'EST NOUS QUE VOUS ENFERMÉ DANS DES QUARTIERS, C'EST NOUS QUI NOUS FAISONS TRAITÉ DE SALLE IMMIGRÉE ! C'EST NOUS QUI NOUS FAISONS PERSÉCUTÉ DANS NOS QUARTIER, TOUT SA PARCE QUE NOUS SOMME DES FILLES ! Regarder moi bien, j'suis cette fille que vous revérais sans doute jamais, j'suis cette fille qui c'est faite tapé par son père, j'suis cette fille qu'a perdue sa mère, j'suis cette fille qu'a vue son frère des seringues dans les veines, j'suis cette fille, cette toute petite fille donte on a abusé presque sexuellement a l'âge de seize ans, j'suis cette fille qu'a vue son frère ce faire frappé par des condés et qu'elle a vue rentré au hebs. Regarder moi bien, j'suis cette petite fille qui passe inaperçus parce que elle viens de la France d'en bas ! »

A la fin de mon monologue, je me suis replié sur moi, les genoux contre ma poitrine et j'ai pleuré, je demandé ma mère, je voulais ma mère, c'était le baume de toute mes blessures. A chaque fois que je là regarder je voyais une couronne posé sur sa tête de reine, la seul pour qui j'aurais pue retourné un flingue contre moi quitte a lui sauvé la mise, la seul pour qui j'aurais pue défier les enfers, tellement je l'aimais j'aurais pue me tuer. Mon frère allais mourir mais il m'en resté encore deux. Mais personne n'est comme Tahar, et personne ne pourras jamais le remplacer.

J'ai même pas fait attention a mes propos, j'avais dit trop de truck sur moi devant Husni, Ouss, Chems et Moncef. Quand j'ai relevé la tête j'ai vue Husni en pleur, Husni que je connaissais que depuis quelques jours pleurais pour mes peines. Avec le peu de force qu'il me restais je me suis levé et je l'ai pris dans mes bras, je l'ai serré très fort, et je l'entendait encore pleurais et renifler, Ya Allah ce que sa me faisait mal au cœur. J'ai finis par le lâcher pour aller voir Tahar, quand je suis rentré dans sa chambre, il s'apprêtait a se lever.

« -Tahar, reste allongés, tu dois te reposé.

-C'est toi qui a fait tout ce bazar Ima' ? »

On aurais dit un bébé, il était trop beau mon frère il se grattais la barbe.

« -Ouai mais c'est rien.

-Faut l'accepter Ima', tu ma dérangé quand ta fait le bordel, moi je faisais ma prière, j'veux pas quitter ce monde en étant un mécréant. J'vais mourrir, accepte le p'tite sœur.

-Tahar, lui dit-je en pleurant, je t'aime et je t'aimerais même dans l'au-delà.

-Moi aussi Ima', je t'aime et je t'aimerais même dans l'au-delà. »

C'était notre truck ça, cette phrase, notre mère elle nous la répétait tout les soirs avant de dormir et tout les matins quand on se réveillait.
On s'le disait rarement qu'on s'aimait, pour nous les mots c'était rien du tout. Je me suis allongée a côté de mon frère puis Moncef et venue nous rejoindre. Mon frère n'avais pas le cancer, non, il avait une maladie de crasseux comme il disait toujours. Mon frère, mon si beau frère avait la Dass, il avait le Sida, mon frère si pur avait le Sida.

Plus les jours passer plus je le voyais faible, je dormais chaque soir aux pieds de son tandis que Moncef dormais chez Abdou. Viens le jours ou Zahid, Houari et Neriman sont de retour, Ya Allah quand va tu me soulager de toute ses épreuves ? Quand va tu laisser tranquille ma famille ? Étouffer, je suis entrain d'étouffer ici. Ya Allah soulage mes peines...

[ Petit cœur succomberas a ses douleurs ? Il ya des chances. ]

[ Tome 1 ]« Petit cœur succomberas a ses douleurs. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant