Chap V: Rencontre

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J'ai toujours eu du mal à m'endormir et ce soir là n'était pas une exception.

Je me retournais et me retournais sans cesse sans pouvoir m'arrêter. Impossible de fermer l'œil et surtout impossible d'enlever de ma tête l'image de Dosse grimaçant de douleur. Je me sentais coupable. Je me sentais sur tout plus horrible que lui.

Juste avant, ils nous avaient passé un questionnaire compliqué d'une heure sur des notions de maths et physique chimie. C'était bien loin d'être facile. Moi, ça allait. 

Enfin presque : je suis un escargot pour ses genres de chose. Non pas que je mets une heure à réfléchir. 

Non. Juste que je prends tout mon temps car quand je me presse, je fais plein d'erreur partout.

Comme on put s'y attendre, tous penché sur leur copie, il y avait eu un silence de plomb qui ne rendait l'ambiance que plus angoissante.

Impossible de m'endormir. Je due chercher alors une activité pour faire passer le temps trop long et tortueux et j'en trouvai bientôt une sans tarder.

Baissant la tête vers le lit dans dessous, je découvris une tête rousse. Je l'observais et ne me le reprochez pas, je suis une observatrice de grande catégorie.

« Hem. Cela te plaît de contempler les gens pendant qu'il dorme. » J'ai rougis. Ne rigolez pas : je ne suis pas amoureuse! J'ai juste rougi de gène. La tête rousse appartenait à un beau jeune homme aux tâches de rousseurs qui se baladent sur son visage bien taillé.

« Euh... Excuse-moi. Je n'arrive pas à m'endormir. Aurais-tu l'heure par hasard ? »

La bonne excuse ! Enfin, ça m'intéressait moi, de savoir l'heure.

« Coquine ! L'heure de te coucher : tu ne le savais pas ? » Je me retournai alors dans mon lit, le visage face au mur. Je suis comme ça moi, quand j'ai honte, je me retourne. 

Non, mais ! A quoi les autres penseraient si on me voyait discuté à un garçon en pleine nuit ? Je cherchais juste à savoir qui dormait sous mon lit. Dans un sens, je n'ai pas été très discrète non plus.

« Hep ! Il est 00h10 ! » Je gardais les yeux ouverts et souris. Malheureusement, j'avais toujours l'image de Dosse dans la tête. Pas possible de s'en débarrasser. Il me fallait parler.

« -Tu t'es battu contre qui ? lui ai-je demander sans le vouloir vraiment.

-Un certain Yehl.

-Euh... C'est qui ? Une fille ?

-Crois-tu sérieusement que je vais me battre avec une fille ? Faut pas rêvé ! me dit-il comme si c'était évident. Non. C'est un mec... Je ne préfère pas en parler... à moins que tu ne souhaites parler de ton combat ?

Je réprimai un frisson à cette idée. Pourquoi parler de cela. Je cherchais vainement un sujet intéressant.

-En fait, j'aime bien savoir à qui j'ai honneur quand je parle. Malgré la nuit, je cru discerner un sourire flottant sur son visage. N'étais-ce qu'illusion ?

-Bah... Je suis Leïl et toi ? lui avais-je répondu.

-Devine. Répondit-il sans la réponse que je voulais.

-Réfléchissons... Coquin 2 ?

-Vraiment ? Tu as trouvé. Comme si on pouvait le croire.

Je blague, moi, c'est Tim. » Ensuite, la discussion à divagué ici et là. Quand on put enfin s'arrêter, je n'eu pas à commander à mes yeux de se fermer. Je m'endormis, la pensée de Dosse évadée.

Lors de mon réveille, ce fut horrible. J'avais des douleurs partout de courbatures et des bleus étaient apparues méchament sur mes bras, sur mes cuisses : en fait, sur tous les endroits où Dosse m'avait frappé, non sans retenue.

J'en eu presque les larmes aux yeux. Ma mâchoire me faisait particulièrement mal même horriblement mal. Je ne pouvais éviter la douleur.

La nature reprenait ses droits sur le produit. Que pouvais-je être idiote qu'après ces coups d'hier, je n'en garderais aucunes séquelles ?

J'aurais voulu mettre de l'eau sur mes plais pour calmer la douleur mais où en trouver ? Dans une sale de bain ? Il n'y en avait pas et si il y en avait une, je ne savais pas où la trouver et ça m'aurait bien étonné vu notre chaleureuw accueil.

Autour de moi, tout le monde dormait à point et je me demandais bien comment: des vrais marmottes pour certains. En écoutant ce paisible ce silence interrompu par quelques ronflements, un petit bruitage attira mon attention. Une sorte de gémissement.

Je tournai la tête pour mieux écouté et savoir si ce n'était autre que mon imagination qui me jouait l'un de ses vilains tours. Aïl! Les marques de doigt rouges que j'imaginais très bien sur mon cou osa me surprendre. Je me laissai prudemment rentrer un peu plus profondément ma tête dans l'oreiller.

Les ténèbres laissèrent place à la lumière. Cette lumière bleue si aveuglante à ce moment précis de la journée. Pourquoi s'allumait-elle ? Pour nous tirer violemment de notre sommeil.

Personne ne fit exception et je craignais que chacun avait eu le sommeil léger cette nuit là.

Mon cœur fit un bon : Linne ! Je l'avais complètement oublié !

Je me redressa tout de suite sur mon lit et la chercha du regard. Dans ma panique,impossible de la voir, ce qui me faisait, bien évidemment, paniqué toujours plus.

Me retournant et me retournant, je l'aperçus enfin.

Ouf... Ouf ? Presque. Si Linne était là, Larrie n'était pas là. Elle avait du la... Je n'aime pas ce mot, disons plus tôt: mettre terme à sa vie. Elle n'avait pas eu le choix de toute façon : c'était elle ou Larrie. J'eu tout de même des remords. Elle avait l'air sympa cette Larrie. Méritait-elle vraiment de partir si tôt?

Quand même, ces épreuves étaient violentes. Quand j'y pensais, une inquiétude restait bloquer dans mon ventre: Combien de temps ma meilleure amie et moi pourrions-nous rester ensemble dans ses conditions ? Pendant encore deux jours? C'est comme si on jouait au loto.

Mais surtout, qu'elle sera la prochaine épreuve ? Je craignais qu'elle soit tout aussi horrible et peut-être même pire : qui sait ?    













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