« Je te laisse. » Lyze me quitta pour se diriger vers une blonde et moi, je ne sais pas ce que je faisais. Je m'étais soudainement transformer en une statue de marbre blanc. Je regardais dans le vide. Plus aucunes pensées à traverser mes neurones. Je restais figé comme si je venais d'avoir une vision. En quelque sorte oui mais pas une prophétie, seulement les images de Dosse.
Une main se posa sur mon épaule et me tira de ces images qui ne faisait que tourner dans ma tête. Je me retournai : Vipère était là, en face de moi. Il me fit peur. Son regard était rempli de reproche et son visage paressait aussi dure que du diamant.
« Il faut que je te parle. » Qu'avais-je fait ? Un truc de mal ? Étais-je disqualifier des épreuves? Il me traina avec lui dans un coin à l'ombre.
«Te rends-tu compte de ce que tu viens de faire ! Elle était sur le point d'abandonner et tu l'as aidé ! Vois-tu ton erreur ? Les épreuves ne sont pas collectives ! Elles se font sans aide de personne. Celui qui abandonne abandonne. Compris? Tu n'as plus intérêt à recommencer ! Et ne crois surtout pas que tu as fait un acte de quelconque courage. Tu ne sais pas quelles seraient les conséquences si tu osais recommencer et même si elle a survécu jusqu'à maintenant, elle lâchera bientôt et cette fois-ci, tu ne pourras plus lui venir en aide. » Il me projeta sur le mur et me laissa seul, glissant sur le sol.
Maintenant que j'avais avalé ses paroles, je n'arrivais pas à les digéré. Et puis quoi encore! Elle... Il... Je le déteste! On ne m'empêchera pas d'aider ma meilleure amie.
« Heu... Tu es seul ? » Une fille menue m'interpella et je leva les yeux vers les siens qui étaient d'un tendre brun.
« Oui et alors ! Qu'est-ce que ça peut te faire ? » J'étais en rogne et n'avais pas su me contenir. Maintenant que ma colonne vertébrale s'était entrechoqué contre le mur, mon dos se mettait à me faire souffrir.
« -Mais... Voyons. Il faut bien que tu trouves quelqu'un pour...
-Ah oui ! Pardon. Allons-y alors. »
J'avais cru qu'elle essayait de me consoler et comme je n'aime pas paraître faible, j'ai mal réagis. En tout cas, ma journée n'était pas le soleil qui se lève.
Je la suivis dans un silence pesant en dehors de la petite pièce.
Elle s'arrêta et je m'en rendis pas compte. Elle dut m'arrêter.
« -Tu as l'air vraiment bizarre toi. Me dit-elle en souriant. Un faux sourire.
-Désolé mais... je ne sais pas. Tous ses événements me perdent.
-Un conseil, n'en deviens pas folle. Rie-t-elle. Cette fois-ci, de bon cœur.
-Je vais essayer. Où va-t-on ? lui ai-je demandé
-Euh... Au toilette. Me répondit-elle hésitante. Je rie.
-Tu n'es pas sérieuse ! m'exclamai-je
-Tu ne vas pas me dire que depuis hier, tu n'en as aucune envie.
Je rougis.
Allez ! Avoue-le !
-Le pire c'est que tu as raison. »
Je sais, ce n'était pas passionnant d'aller aux VC mais bon, je n'avais aucune envie de faire mes petits besoins sur moi déjà qu'on n'avait pas de salle de bain.
« Où peut-on se laver ? lui questionnais-je avec l'innocence d'un agneau. » Elle reprit un ton sérieux et cette fois-ci pas de faux sourires avec.
« Pendant les épreuves, les salles de bain ne sont pas mise à votre disposition. Tu ne me crois pas ? Il en existe bien puisque mes cheveux sont mouillés. Ils veulent tout faire pour nous rabaisser dans ces épreuves et ils se moquent bien de nous. Toi, je te conseille d'arrêter de te faire remarquer. Voici les toilettes. » Elle m'ouvrit la porte et je découvris le pire état dans lequel on peut mettre des toilettes : du papier cul partout à moitié mouiller. Ca sentait l'urine partout. Enfin bref, je vais m'éviter d'autres détails.
Je rouvris la porte. « -Tu te moques de moi ! Je ne vais pas pisser ici. C'est dégueulasse ! me suis-je exclamé
-Hihi... Ouais. T'as vu ? Fais un petit effort et débrouille-toi ! et j'eu l'impression qu'elle se moquait un peu moi.
-Ouais... je fis la moue ». J'y rentrai de nouveau et fit bien attention de ne pas toucher les bords de la cuvette.
On s'éloigna de cet infâme endroit et je me demandai encore ce qu'on nous réservait.
« -En fait, tu t'appelles comment ? On ne s'est pas présenté. M'a-t-elle dit.
-C'est vrai. Leïl et toi ?
-Sarah.
-On va où ?
-Tu verras. »
Après un peu de marche, un énorme terrain de sport s'offrit à nous. Des marquages étaient aux sols avec des croix et tout ça. Mais j'avoue ne pas m'y connaitre du tout et je n'eu rien à dire. Finalement si.
« -On y pratique quel sport ?
-Plusieurs. Mon préféré est L'escaladium. Je ne te dis pas comment c'est cool. Des formes de toutes sortes sortent du sol et on doit les escalader pour arriver à l'autre bout du stade en premier. J'aurais tant voulu en participer à un. Puis aussi, il y a le Homobat où tu te bas avec un robot qui sait tout tes coups d'avance. C'est marrant à voir mais je n'aimerais pas y être. Ce sont des adultes qui font tous ces sports pour le plaisir. » On s'assit sur les marches du gradin.
« Ah oui ! Et il y a la lubiface. Terrible. Tu es au milieu du stade et tu dois résister à un énorme cobra. Mais ce n'est pas ça le pire : tu as de la lumière verte devant les yeux qui t'aveugle, t'éblouie, t'agresse ! Et comment te défendre quand tu ne vois pas ? Je te rassure le cobra est tué au moment où il est va te tuer. Mais parfois, ça se passe mal. Il y en a encore d'autre dont le foot mais plus trop de monde s'y intéresse. »
Je regardai le stade et m'imaginais les sois disant sports qui s'y déroulaient. Je serais curieuse d'en être spectateur mais peut-être pas folle pour y participer. Peut-être juste l'escaladium.
« Tu ne te sens pas malade. » Sarah me regarda comme si elle cherchait des symptômes d'une maladie.
« -Non. Pourquoi ? lui ai-je répondu d'un ton détaché.
-Tous tes compagnons sont gravement malades. Plusieurs vont mourir. Je ne comprends pas pourquoi tu ne l'es pas.
-Tu plaisantes j'espère ! lui ai-je dit avec des yeux ronds. Cela fait partie des épreuves ?
-Non je ne plaisante pas. Oui, cela fait partie de l'épreuve. »
L'image de la fille qui vomissait dans un coin me revint.
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Coucou,
Vous trouvez ça comment? Avez-vous toujours envie de lire la suite ou vous trouvez ça décevant?

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Humaine?
Science-FictionIci, ce qui est normal est anormal et ce qui est anormal est normal. Nous vivons dans l'ignorance et par cela, nous sommes contrôlés. Nous vivons dans la crainte et la peur. Personne ne pleur, personne ne rit: non, c'est interdit. Il y a beaucoup de...