Chapitre 1.
Mickey.
Dans la rue, Mickey se mis à courir à toute jambes. Une fois éloigné du magasin il marcha. Il ne craignait plus les flics désormais. Personne ne se souciait des quartiers sud. Il avait été élevé dans cette ambiance avec plus de quatre meurtres par jour, selon les sondages. Il avait perdu sa mère. Comme la plupart des assassinats du sud, son dealer l'avait retrouvé. Elle lui devait une trop grosse somme. Malgré cette perte tragique, il lui restait son père. Le plus gros des connards, qui s'en battait les les couilles de savoir se que devenait ses enfants. Mick avait un grand frère aussi. Il ne se rappelait pas très bien de lui. Il se souvient que de son prénom : Josh. Heureusement pour Mickey, il avait fugué six ans plus tôt. Enfin, la dernière de la famille se nommait Madison. Elle avait les traits de sa mère et le caractère de son frère. Mickey ne l'aimait pas. Il n'avait jamais aimé personne à vrai dire. Mick était une crapule des rues, dépourvu d'amour et d'argent. Pour parler cru, il vivait pour la drogue et les putes. Il arriva devant la porte de sa maison. Il la poussa violemment et se dépêcha de monter, sans prendre la peine de quitter ses chaussures, pour ne voir ce qu'il restait de sa famille.
Il s'enferma à clé dans sa chambre, quitta ses vêtements pour garder que son caleçon. Il entreprit de mettre de la musique. Il alluma son joint. Pour lui, ce moment de la journée était son préféré. Lui, à moitié nu sur son lit, avec de la musique rock et un peu d'herbe était un grand moment de tranquillité. Malgré que son seul travail qu'il n'avait jamais eu était de braquer des couillons, il était fatigué de tout. Alors qu'il venait de se poser, sa sœur cria à travers la maison :
"Je sors !"
Mickey fut encore plus heureux d'apprendre que sa sœur le laisserait tranquille pour la soirée. Il entendit la porte claquer et il se laissa porter par les pouvoirs de la cigarette magique.Ian.
Ian avait passé sa soirée à l'hôpital. Il avait revêtu un manteau très chaud qu'il possédait depuis ses 12 ans. Son patron. Son patron était décédé à cause de ce connard. Celui-ci s'était définitivement éteint au environ de minuit, englué dans son propre sang. Enfin, c'était ce qu'avait dit son épouse. Ian était rentré chez lui. Étrangement, il n'avait versé aucune larme. Ce qui le préoccupait à l'heure d'aujourd'hui était plutôt de retrouver l'assassin, sans faire appel à la police, évidemment. Les quartiers sud préoccupait peu les agents et Ian voulait éviter de s'attirer des ennuis avec le tueur et tout le reste de sa clique. Il s'allongea dans son lit en faisant attention à ne pas réveiller ses trois autres frères qui occupait la chambre eux aussi. Le plus petit, Liam, ne dormait toujours pas. Quant à Carl et Philip, ils étaient tombés de sommeil depuis peu. Ian le rejoint quelques secondes plus tard après avoir retiré ses vêtements couverts de sang séché.
*** Le lendemain matin***
Ian.
Ian se réveilla déterminé. Il avait passé sa nuit à chercher un moyen de retrouver le braqueur en question et de le buter. Le plan n'était pas très réalisable mais il voulait le tenter tout de même. Il effectua ses pompes traditionnelles du matin et s'habilla avec son pantalon à motif camouflage. Rentrer dans l'armée était son rêve le plus cher. Trop jeune pour le service, il devra attendre encore quelques années dans ce trou à rats. Ce matin-là, il n'était pas d'humeur à parler de la veille à sa famille. Il descendit alors les escaliers le plus rapidement que ses jambes lui permettait et sortit en trombe. Après tout, aucun de ses frères et soeurs ne s'inquiéteraient de s'il allait revenir mort ou vif. Dehors, dans le quartier "Back of yards", Madison attendait tranquillement Ian sur le trottoir en face de sa maison comme tout les samedis matins. Elle s'écria :
"Heyy Ian ? Comment tu vas ?"
Ian hésitais à lui répondre sincèrement. En fait, Madison était la seule personne à qui il faisait entièrement confiance. Dans ses yeux, on voyait qu'il voulait crier la vérité. Lui dire : Non. Non je ne vais pas bien putain. J'ai une famille de merde avec une maison deguelasse, je suis malade comme l'était ma mère et pour couronner le tout mon patron s'est fait tué par un braqueur enragé. Seulement, rien ne sortait. Il se contenta d'un :
"La nuit a été longue. Parlons de toi plutôt.
- Oh tu sais tout est comme d'habitude. Ma vie est calme et reposante."
Elle lâcha un petit rire nerveux.
"Tu veut un café ?
- Pourquoi pas."
À son habitude, Ian détestait aller dans le café de hipsters des quartiers sud, mais son humeur le porterait où l'on le mène. À table, il se lança :
"Mad ?
- Ouaip.
- Faut que je te dise quelque chose."
Les yeux de Madison s'illuminèrent comme si elle attendait une grande nouvelle.
"Hier, mon patron s'est fait tué."
Madison eut une hoquet de surprise et faillit en faire tomber son expresso. Ian lui expliqua tout. Le petit partit en courant, le braqueur aux beaux yeux et enfin la mort de son patron. Après avoir terminé son récit, Madison proposa un arrangement pour le retrouver.
"J'ai un grand frère qui travailleur dans le milieu des tueurs et des voleurs. Ne dit rien mais il en est lui-même un. Je pourrais passer avec lui demain et il te donnera quelques de ses "clients"."
Ian n'hésita pas une seule seconde.
"C'est d'accord."
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The luck you got // Gallavich
RandomLe visage de Ian devint aussi rouge que ses cheveux, laissant apparaître une lueur de fureur dans ses yeux : "Tu crois que j'ai fait ça pour mon petit plaisir personnel ?! J'ai fait ça pour toi ! Évidement, à ce moment tu n'en avais rien à battre...