Excusez-moi pour les fautes. ;(Point de vue : Mickey
Je suis con. Tellement con. Ma bière toujours collée à mes lèvres, je réfléchissait à ce que je venais de dire. Mon seul espoir est que Debbie n'est rien entendu mais Ian lui dirait de toutes façons. Si elle le sait, elle le dira à mon père pour se venger. Je marcha jusqu'à ma "maison" et rampa jusqu'à mon lit tout en retirant mes vêtements. L'instant d'après, la seringue se retira de mon bras et je sentit un grand soulagement au fond de mon âme.
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Point de vue : Ian
Je poussa la porte des WC et découvrit Debbie recroqueviller dans le coin de l'étroite pièce. Elle me questionna :
"Où est-il ?
- Ne t'inquiète pas il est partit."
Elle me paraissait totalement hystérique. Je la prit dans mes bras et la porta jusqu'à mon canapé où son petit corps maigrichon se posa. Toujours en pleurant, elle me questionna :
"Comment l'as-tu fais partir ?
- Il est parti tout seul.
- Pourquoi ?
- Après la bagarre nous avons un peu parler entre nous pour faire connaissance. Ensuite, il a prétendu avoir un rendez-vous important et il est il a mît les voiles.
- Encore désoler Ian.
- Ne t'inquiète pas, c'est fini maintenant."
Debbie décida de rentrer chez elle et je me retrouvais vraiment seul à présent. Je sais pas si c'est la meilleure décision de lui mentir. Je la connais nettement plus que son frère et je peut perdre sa confiance mais je me dit que Mickey lui dira ce qui s'est réellement passer. Peut-être même qu'elle le savait déjà.
Je me rendis à mon travail, en retard de une heure. Mon patron était toujours à l'hôpital. Sa femme (qui dirige le magasin à sa place) m'a annoncée que la balle l'avait touchée au pied et qu'il allait de mieux en mieux. Je me réjouis pour lui même si je ne l'apprécie pas beaucoup. Mickey ne l'a pas tué et je suis soulagé. Je travailla toute la journée.
À la fermeture, un dernier client venait acheter ses bières et ses cigarettes. Arrivé en caisse, il m'interrogea :
"Je l'ai vu. Il m'a tout dit. J'espère que tu ne le balanceras pas au flic ou tu finiras ta vie très tôt."
Il sortit en me tirant une révérence.
"Bonne soirée."
Il cracha une fois sur la vitre et monta dans sa voiture.
Cet homme me semblait assez âgé et ressemblait extrêmement à Debbie qui avait les mêmes yeux et à Mickey qui portait le même culot et esprit meurtrier. J'en déduisis que cet homme n'était t'autres que son débile de père.
C'est alors qu'un frisson me parcourut le dos.*******************
Point de vue : Mickey
Debbie rentra finalement vers 16h. Elle me réveilla de ma sieste (qui avait suivi un court moment de transe et de planage) en me secouant comme un prunier.
"Tu n'avais pas vraiment de rendez-vous, dit-elle avec fermeté.
- Oui mais je voulais partir."
Ian s'était tut. Dieu merci.
"Ian ne m'a rien dit, donc je t'interdis d'aller le taper. J'ai entendu. Pourquoi ne m'avoir rien dit avant ?"
Je me leva, m'habilla sans un mot. Je n'avais aucune envie de le confier à elle.
"Où vas-tu ?
- Va te faire !"
Je lui adressa un doigt d'honneur et me retrouva une fois de plus, dans la rue. Je savais où je devais me rendre. Chez Ian. Je sais que je le connais à peine, que j'ai failli le tuer mais j'ai l'impression de pouvoir lui dire tout ( de plus qu'il met couvert face à Debbie). Avant de sortir, j'ai vais pris soin de récupérer son numéro de téléphone ainsi que son adresse. Je marcha au milieu de la rue. C'était l'hiver et la nuit commençais à tomber à Chicago.
J'arriva devant la porte des Gallagher au environ de 17h (nos maisons étant assez éloignées). Je sonna et me trouva en face d'une fillette au cheveux roux et au tâches de rousseur sur ses joues roses potelées.
"T'es venu pour qui ?
- Ian."
Elle hurla un grand "Ian !!!!" à travers la maison. Elle lui ressemblais. Quelques secondes plus tard, le seuil de la porte était occupé par le grand roux avec une veste militaire.
"Qu'est ce que tu fout ici ? (il prit un air étonné) Je croyais que tu me détestais.
- J'aimerais te parler sans te foutre la tête sous l'eau."
Il me fit entrer et le traîna jusqu'à sa chambre pour éviter sa famille. Il la partageait avec son frère qui était absent. Il y avait des posters de groupe que je ne connaissais pas. Il me fit asseoir sur son lit fais et attendit que je commence à parler.
"Debbie a entendu.
- Ah, répond-t-il sans surprise.
- Si tu t'en fout je peut partir.
- Non ! Enfin je veut dire non, ne part pas."
On pouvait lire une lueur de compatissance dans ses yeux verts. Il reprit :
"Je suis gay moi aussi, mais personne le sais; pas même Debbie ou ma famille.
- Pourquoi me le dire à moi alors que j'ai tenté de te tuer ?
- Parce que on partage le même secret, et que si tu me balance je te balance. (Il sourit.)
- Maintenant c'est un peu tard. Debbie le dira à mon père et ça sera la fin de ma vie.
- Ne t'inquiète pas pour Debbie."
Ian s'empara de son téléphone portable et composa le numéro de ma petite sœur. Je tenta d'écouter leur conversation.
"Allo ?...Oui...Je voulais te demander si tu pouvais passer... J'ai quelque chose à te demander... Vers 17h45 ça te va ?... Ok... A plus."
Il raccrocha.
"Tu vas lui dire quoi ? Et je ne veut pas qu'elle me voit ici. Je vais aller où ? Pas chez moi mon père doit être rentré.
- À propos de ton père... Il est venu me menacer pour que je ne te rapporte pas à la police. Je te répète que je ne dirais rien sauf si tu me trahis bien sur.
- Marché conclus. Mais vraiment qu'est ce que je fais."
Il se gratta le menton bizarrement et me regarda dans les yeux. Je vais te planquer dans une pièce où Debbie n'ira pas. Genre la chambre de mes sœur. Emma est en bas mais je la préviendrais. Quant à Emmy, elle ne rentre pas de son travail avant 19h : tu n'as pas à t'inquiéter."
Je me leva et Ian me tendis une clé de la longueur d'un doigt et montra où se trouvait la chambre. Je referma derrière lui et m'allongea sur le lit en l'attente que je puisse me libérer.
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The luck you got // Gallavich
RandomLe visage de Ian devint aussi rouge que ses cheveux, laissant apparaître une lueur de fureur dans ses yeux : "Tu crois que j'ai fait ça pour mon petit plaisir personnel ?! J'ai fait ça pour toi ! Évidement, à ce moment tu n'en avais rien à battre...