The luck you got // Gallavich

5 years later...

Chapitre un peu court :\

5 ans plus tard...

Point de vue : Ian

Mickey me tenait la main pour traverser la route. Qu'est ce qu'il avait grandi ! Aujourd'hui, il avait quatre ans. Je m'étais donc décidé à lui acheter un gros gâteau en forme de spider-Man dont il avait tellement envie. Depuis quelques temps, j'avais quitté les quartiers pauvres de Chicago. Debbie et moi nous étions fiancés peu après la naissance du petit Mick. J'avais maintenant assez d'argent pour me permettre des folies pour mon gosse. Il me demanda :
"Papa ?
- Oui ?
- Est-ce qu'il y aura oncle Mickey à mon anniversaire ?
- Je ne sais pas, Mick. Je ne sais pas."
Mickey rêvait que son oncle viennent au moins une fois à l'un de ses anniversaires. Je l'invitais tout les ans, mais, malheureusement, il n'était jamais venu. Que était-il devenu ? Je n'en sais rien. Je ne l'avais pas croisé depuis notre dispute d'il y a cinq ans. J'avais choisi d'appeler mon fils comme lui, peut-être comme un symbole de notre amour déchu. Depuis, petit Mick voulait à tout prix rencontrer l'oncle qui lui avait donné son nom. Mon téléphone sonna et je m'arrêta devant la boutique de gâteaux pour décrocher. Je lâcha la main de Mickey et le laissa commencer à choisir le gâteau qui lui plairait. Je le vis entrer dans la boutique en sautillant. Debbie, à l'autre bout du fil, me dit :
"Ta famille sera présenté au complet Ian : Jeremy, Emma, Emmy, Monica et Franck. Quant à la mienne, il y aura uniquement mon père.
- Il ne viendra pas ?
- Je ne pense pas, mon amour.
- Ok. Bon, je prend le gâteau et j'arrive."
J'étais réconciliés avec toute ma famille, excepté lui.
Mickey me fit revenir à la réalité en me tirant à l'intérieur de la boutique.
"Papa ? Tu préfère lequel ?"
Il me montra un gâteau Spider-Man et un autre R2-D2.
Je me dirigea vers la caisse pou demander les prix, quand le vendeur se retourna. C'était lui. Dans cette boutique, avec moi.

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Point de vue : Mickey

Dès que je l'avais aperçu, main dans la main en compagnie de son fils, j'avais paniqué. Le petit garçon était un mini-Ian : il lui ressemblais en tout points. Les mêmes yeux verts perçants et les cheveux roux comme un renard. Je l'observais à travers la vitrine. Il décrocha le téléphone et laissa le petit entrer. Celui-ci s'extasia devant les gâteaux et me regarda vivement. Je lui proposa :
"Petit, regarde à gauche, je pense que cela pourra t'intéresser."
Il acquiesça de la tête. Ian finit sa conversation téléphonique, déçu, puis se remit à sourire en revoyant son polisson. Il rentra et le mini-Ian désigna les pâtisseries qu'il préférait.  Je me retourna, en faisant l'une d'être occupé ( ce qui en réalité, étant complètement faux) et il me demanda :
"Combien pour le gâteau R2-D2 ?
- 150 dollars.
- On le prend."
Pas un mot de sa part. Juste "on le prend". Ce qui m'étonnait plus encore, c'était que Ian achetait un gâteau à 150 balles. Je le fis payer, il partit vers la porte, mais, à la dernière seconde, je lâcha un "Ian" audible.
"Oui ?
- Comment il s'appelle ? C'est pour le gâteau."
Je désigna l'enfant de la tête.
"Oh ! Il s'appelle Mickey."
Et il sortit silencieusement.