Chapitre 1

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Nouvelle ville, nouvelle université, nouvelles personnes à côtoyer. Je commençais seulement à m'habituer aux autres. J'ai l'impression de passer pour une fille sans amis, j'en ai... eu. J'ai finis par apprendre qu'ils se servaient de moi, ce qui m'a enthousiasmé à partir de là-bas. Je voulais une autre université, une autre vie. Les journées devenaient dures. Mon père n'était plus à la maison, je me suis retrouvée seule avec ma mère en dépression après son divorce. Ce n'est vraiment pas la situation rêvée. Je sais, j'ai l'air de la fille indigne qui laisse sa mère seule. Je lui ai dit que je viendrais la voir au moins une fois par mois. Du coup me voilà là, dans un mini studio au milieu d'Atlanta. Ça fait trois jours que je suis ici et je commence déjà à le regretter. J'aime être seule mais là c'est tout le temps, c'est assez dur mais ça ne change pas vraiment de la maison. Il y avait juste le corps de ma mère, pas elle, juste son corps, en plus dans un hôpital.

C'est aujourd'hui le grand jour, celui qui va changer ma vie selon mon père. Je n'y crois pas trop personnellement. Je me suis levée il y a maintenant une demie-heure, je suis toujours devant mon bol de céréales et entrain de lire la composition des céréales qui n'a pas changé depuis hier matin. Je regarde mon bol et j'ai envie de me haïr... Les céréales sont devenue molles, c'est immangeable. Bon ok, je me lève de la table, jette les céréales dans la poubelle et je vais à la salle de bain. Je prend les premières affaires qui me viennent sous la main, j'ai pas envie de chercher quoi mettre, ça sert à rien de faire bonne impression le première jour et d'être habillé comme le dimanche tout le reste de l'année. Je me maquille simplement, crayon, mascara, eye-liner et le tour est joué.

Me voilà dans le métro, je trouve cet endroit plus que répugnant, certains sont propres sur eux, oui certains, d'autres ne le sont pas. En plus ces barres métalliques me dégoûtent, tout le monde s'est collé dessus, a posé sa main moite dessus, c'est infecté de microbes. Par habitude de New York où personne ne fait attention à toi, je bouge la tête en rythme avec la musique. Seulement ici ce n'est pas pareil. Même si il y a autant de monde, les gens te fixent dès que tu fais quelque chose. Il y a un homme là devant moi qui me regarde depuis que je suis rentrée, dos à lui j'ai sentis son regard sur mes fesses, je me suis aimablement retournée pour qu'il arrête de me mater.

Me voilà devant l'université. L'université de Barden. Assez carré comme bâtiment. Il y a des élèves devant l'établissement, beaucoup fument, d'autres crient à cause des retrouvailles. Je passe ma main dans ma poche pour remonter le son de mon portable et je me fais un chemin parmi les élèves. Je suis les flèches qui mènent aux tableaux des classes, je ne stresse pas, j'ai envie d'être avec personne, je ne connais personne de toute façon. Sur une vitre, il y a de nombreux papiers, je vais bien rire pour me trouver. Je regarde aux feuilles des dernières années. Marvin...Morris.... non je ne suis pas dans cette classe. Ah Mitchell ! Beca Mitchell. C'est bon, je suis dans la classe numéro 3. Je regarde vite fait les autres noms, tous me sont inconnu. Je dois aller à la salle 305. Un troupeau d'élèves s'avance vers les feuilles, je me dépêche de partir d'ici. Je marche dans le l'université, je sais que ça va bientôt sonné, l'établissement paraît petit de l'extérieur mais merde je sais pas où je suis. Les flèches s'arrêtent à un moment et c'est comme si t'étais lâché en plein Hunger Games. Je continue de marcher, dès que je croise quelqu'un je lui demande. Tient elle là qui arrive en face de moi elle n'a pas l'air d'être méchante.

-Excuse moi, je suis nouvelle, je suis un peu paumée, tu pourrais me dire où est la salle 305 s'il te plaît ?

Avant de me répondre, elle a un petit sourire aux lèvres. D'accord d'accord, je suis passée pour une conne.

Let Me Show You How Proud I Am To Be YoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant