Chapitre 2.

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" Si je dis que je vais bien, ce n'est pas vrai. Si je dis que je vais mal, ce n'est pas vrai non plus, je vais." -Fournier

Le jeune malade se retrouvait alors comme le centre d'attention, les inconnus s'approchèrent pour le féliciter et un bref «merci» sec sortit de sa bouche avant qu'il ne quitte précipitamment la salle. Suzanne tenta de le rattraper mais Louis était plus rapide, il se rendit devant le bureau médical et demanda à voir Hernandez, le chef du service pour savoir l'état de santé de Lucie, inquiet qu'elle soit autant fatiguée.

Il se dirigea ensuite vers la chambre de sa petite protégée, cachée sous les draps roses. Il resta là, adossé au cadre de la porte, content de savoir que malgré la fatigue l'état de la petite s'améliorait parce que Lucie ne méritait pas tout ça, personne ne mérite tant de souffrance mais elle encore moins.

Lucie a été diagnostiqué à l'âge de deux ans, ses parents n'avaient ni l'argent ni le temps pour elle alors ils l'ont simplement abandonnés dans cet hôpital, c'est Louis qui l'a trouvé, perdu dans les couloirs, en pleure. Alors il a appelé sa mère qui a accepté de financer les frais d'hospitalisation de Lucie mais les parents ne sont jamais revenus. Le juge a décrété un abandon alors elle est confié à l'hôpital jusqu'à ce qu'elle guérisse puis elle sera placé en famille d'accueil. La petite Lucie ne parlait qu'à Louis, c'était grâce à elle que ce dernier sortait de sa chambre, parce qu'il voulait qu'elle arrête de pleurer alors il jouait au piano avec l'enfant contre son torse puis ils s'amusait ensuite avec les cubes ou encore les marionnettes.

Les visiteurs passèrent dans le couloir mais Louis n'y fit guère attention, il retourna dans sa chambre lentement et ne fut que peu surpris en découvrant toutes ses personnes devant la porte 42. Les visiteurs se poussèrent pour laisser passer le malade et ce dernier rentra dans sa chambre, claquant la porte au nez de la célébrité et son équipe. Il fut encore moins surpris lorsque la porte s'ouvrit sur une Suzanne partagé entre la colère et le désolement.

-Vous pouvez continuer il n'y a rien à voir ici.

-Je suis sûr du contraire. C'est toi Louis Tomlinson.

-Non c'est son hologramme, c'est fou la technologie de nos jours pas vrai?

Un rire franc et mélodieux fit lever les yeux du mécheux au ciel, avant qu'ils ne se posent sur la dizaine de personnes présente dans la chambre, pour la première fois qu'il y avait des visiteurs ici. L'auteur du rire fit sortir ses amis de la pièce, ainsi Louis se retrouva seul avec la star.

-Harry Styles.

-Je sais.

-Et tu dois aussi savoir que ce n'est pas bien de fumer?

Leurs regards se croisèrent et Louis reconnu les yeux profonds de la silhouette dans le jardin.

-Je ne pense pas que tu sois en mesure de me faire la morale.

-Je ne pense que ce soit très conseillé de fumer lorsqu'on a un cancer.

-Je ne suis plus à ça près.

Harry prit sa réponse comme une invitation à rester discuter alors il s'installa dans le fauteuil, à droite du lit et observa chaque détails de la chambre, ce n'était pas silence pesant mais plutôt agréable, Louis continuait sa lecture, allongé sur son lit. Le silence et l'ennui feraient sûrement partir l'intrus au bout de quelques minutes, il fallait juste être patient.

-Bon tu veux quoi à la fin !?

Louis était loin d'être patient et il n'aimait pas partager son intimité avec quelqu'un qu'il ne connaissait que par une ou deux chansons commerciales.

Breathe || Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant