"Il était connu aux yeux du monde et je n'était connu qu'aux siens mais j'en avait juste besoin. Il me faisait vivre a travers son regard et c'était le plus important." -L.
Une heure maintenant que Louis est dans la loge de Harry, il attend. Michael n'était pas une personne à mettre en colère malheureusement Harry et Louis l'avaient fait. Se balader main dans la main ne se faisait apparemment pas entre amis. Ils n'avaient pas respectés les consignes du manager. Après encore quelques minutes Harry revient les yeux rouges, il avait pleuré. Louis se lève rapidement et ouvre ses bras pour que Harry s'y réfugie, s'excusant plusieurs fois de nuire à son travaille mais Harry lui assure que ce n'est pas le cas. Il l'aime. Les deux hommes restent longtemps en silence, leurs corps emmêlés et inséparables. Louis écoute la respiration calme de Harry alors que la sienne s'accélère, il sent son souffle chaud contre la peau de son cou. Un long frisson le traverse que Harry perçoit, il glousse. Louis lui assène une tape sur l'épaule avant de lui aussi rigoler et serrer Harry un peu plus fort. Louis n'a jamais su comment agir avec Harry, il perd ses moyens dès lors que leurs regards s'accrochent. Il tremble quand leurs lèvres se rencontrent, son cœur bat un peu plus vite quand il sent son odeur. Il était déstabilisé, sûrement qu'il avait peur de ne pas savoir comment agir, ou peut être réfléchissait-il trop? Louis se sentait vivant auprès de Harry et c'était tellement nouveau pour lui, il ne voulait pas que ça s'arrête. Dans un moment aussi intime que celui-ci Louis aurait du être le plus timide, celui qui rougit. Son cœur aurait du battre un peu plus vite seulement Harry était triste. Il avait besoin de réconfort, et Louis avait arrêté de réfléchir pour être présent à ses côtés. Il était celui qui réparait le cœur du chanteur, celui qui soignait ses maux.
Il était six heure de l'après midi et Louis regardait Harry dormir depuis longtemps maintenant, il n'avait pas la force de le sortir de ses rêves. Harry ressemblait à un ange lorsqu'il dormait, innocent. Louis savait que ce bonheur ne durerait pas, il avait beau être heureux et se sentir vivant, il n'en oubliait pas sa maladie ni l'épilogue. Il profitait de tous ses instants de bonheur que la vie lui offrait, comme si quelqu'un avait entendu et compris ses prières et lui offrait son dernier cadeau. C'est assez paradoxal de commencer à vivre lorsque la mort frappe à la porte. Louis était paradoxal et il aimait l'être. Il voulait que toutes ses expériences et sa courte vie aillent à l'encontre du sens commun. Il voulait vivre différemment du monde, il voulait être le malade atteint d'un cancer incurable le plus heureux du monde. Si quelques jours avant il avait peur de s'engager avec Harry, s'il ne voulait pas le faire souffrir aujourd'hui il ne s'en occupait plus. C'était égoïste certes mais Harry ne lui en voudrait jamais. La vie était égoïste et Louis devait pouvoir profiter de tous ce qui lui est offert sans craindre de faire souffrir quelqu'un qui lui es chère. Ils feraient du mal qu'il le veuille ou non. C'était peut être le plus dur à accepter dans la maladie, faire du mal aux personnes qu'on aime sans vraiment le vouloir. Louis savait que Harry allait souffrir et malgré tous ses efforts pour l'éloigner de lui, Harry ne s'était que rapproché un peu plus. Les sentiments ne se contrôlent pas. L'amour nous tombe dessus du jour au lendemain, on est éprit de quelqu'un et plus rien n'est sous contrôle.
Quelques minutes encore à admirer l'homme dans se bras et Louis se résigne à le réveiller. Le concert commençait dans un peu plus d'une heure. Louis caressa le visage du plus vieux tout en jouant avec ses cheveux. Harry grogna avant d'enfouir un peu plus son visage contre Louis. Ce dernier se mit à rire et Harry finit par ouvrir les yeux pour regarder son amour le sourire aux lèvres.
-Tu as un peu plus d'une heure pour te préparer.
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Breathe || Larry Stylinson
FanfictionChaque personne, bonne ou mauvaise, est une étoile qui mérite de briller, même pendant un court instant. Il méritent tous les deux le bonheur mais peut être que le bonheur ne les mérite simplement pas.