Chapitre 17 : Une eclipse au chant souverain

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Wyatt parcourut la salle d'un regard bref, les bras croisés sur sa poitrine.

- Où est ce salopard de Jackson ? Où est-il ? -Hurla Lucas de l'autre bout du couloir.

Depuis qu'il avait pu les rejoindre, le jeune policier n'avait cessé de réclamer vengeance, criant que l'ivrogne était un homme mort.

-Calme-toi, mec. -Fit Mark d'une voix douce et rassurante dans l'espoir de l'apaiser.

-Arrête de me dire ça ! Je ne me calmerai qu'une fois que je pourrai avoir sa peau ! Et toi ? –Cria-t-il à l'intention de Wyatt. Comment peux-tu être aussi zen ? Tu es sensé être de mon côté !

Le jeune irlandais le dévisagea calmement.

-Craquer ne servira à rien.

-Comment ça, à rien ? Tu ne sais même pas ce que ce connard lui a fait !

-Non, c'est vrai : je ne sais rien. Je répète donc ce que je viens de dire : craquer ne servira à rien.


"-Calme-toi, Wyatt ! Calme-toi ! Arrête ! Tu vas le tuer !

Je n'écoutais plus la voix d'Ailìs, bourrant le corps inerte de Ciaran en pleurant rageusement, incapable de m'arrêter.

-Calme-toi Wyatt ! "


Lucas le foudroya du regard avant de s'asseoir en grommelant.

Tyna et petit ange attendaient sagement dans la voiture, inconscients de l'état qui agitait le policier furieux.

Mieux valait qu'il ne voit pas Jackson.

Un autre agent de police fit son apparition, chauve, à la panse trop grasse et aux yeux trop petits.

Son visage n'inspirait pas confiance.

-Alors ? -Fit Lucas en le fixant.

-Le suspect est libre.

-QUOI ? -Hurla le frère de Tyna.

-Voyons Lucas...Cet homme n'a rien fait de mal...

-Tu sais très bien que c'est faux ! Tu devrais sortir de ton bureau un de ces jours, tu verrais peut-être plus loin que le bout de ton nez.

Wyatt s'étrangla de rire, toussant pour masquer son hilarité.

-Je suis ton supérieur, je te rappelle.

Le rire du jeune homme cessa aussitôt.

-Ce n'est pas parce que tu m'as sauvé la mise une fois que cela te permet de me parler sur ce ton...devant un public, de surcroît.

Loin de paraître intimité, Lucas se leva vers l'homme, menaçant.

-Ce n'est pas parce que tu es mon supérieur que tout t'es permis...Charles.

Charles pinça les lèvres, le défiant du regard.

Cette confrontation silencieuse dura plusieurs interminables secondes pendant lesquelles aucun des deux ne s'avoua vaincu.

Charles détourna alors son regard, incapable de tenir plus longtemps.

-Je vais voir ce que fait le suspect. -Dit-il avant de partir.

-Charles a toujours été un con...un faible. Il avait fricoté avec sa supérieur...je fais taire l'affaire. En contre partie, il devait réussir à mettre ce connard de Jackson au fond d'un trou...et ne jamais le laisser sortir.

-Ce qu'il n'a pas fait.

Les poings de Lucas se serrèrent.

-Il le fera sinon sa femme aura vent de ce malheureux incident.

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