partie 24

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Selem et bonne lecture

Je lance un dernier regard avant de fermer la porte. Ma mère pleurait toutes les larmes de son corps, mes soeurs pleurent et consolent ma mère et mes frères faisaient genre qu'ils s'en foutaient mais ils se sentaient coupables. Ça me fais mal de les voir comme ça et de partir mais c'est mieux pour eux. Maintenant je suis à la rue, je ne sais pas où partir, je n'ai pas envie d'aller squatter chez mes potes, je ne peux pas aller chez Ali, je ne peux pas aller à la villa parce qu'il y a mes frères et Ali qui y sont souvent, je ne veux pas aller à l'hôtel pour claquer le reste d'argent que j'ai. Je ne sais pas quoi faire, je commence par ranger mes affaires dans la voiture. Je décide de rouler sans savoir vers où, je me laisse guider par le vent. Je roule jusqu'à un parc pour y pleurer comme une fragile après une bonne heure je reprends ma voiture et aller dans un hôtel jusqu'à que je trouve un appart.

À l'hôtel:

Je dépose mes affaires dans une chambre, j'ai pris une chambre normal parce que j'ai pas besoin de tout ce luxe, je descends au self manger un peu puis je remonte dans ma chambre pour réfléchir à vie, à Ali, à mes frères, à mes soeurs, à ma mère, à mes potes, à mon père Allah y rhamo, à mon passé, à mon futur, à mon présent, bref vraiment à tout en plus je me sens pas très bien. Tellement j'étais concentrée, je me suis endormie. Je me fais réveiller par mon téléphone qui n'arrête pas de sonner, je regarde l'heure, il était 3h15 et je vois 15 appels manqués de Nawel et Chaïnez. Je les rappelle pour savoir pourquoi autant d'harcèlements.

Nawel*en pleure*: Allô.

Je commence à pleurer parce que quand j'entends Nawel pleurer ça me fait pleurer, je crois que c'est parce qu'on est jumelle et qu'on est très connectée.

Moi*en pleure*: qu'est qu'il y a?!?

Nawel: viens... snif... viens à l'hôpital!

Moi: le... lequel?

Nawel: Hôp... snif... hôpital de ... *******.

Moi: ok! J'arrive dans 15min!

Nawel: fait vite... stp!

Moi: tu veux que je reste avec toi au téléphone?

Nawel: stp.

Moi: ok mais je dois te laisser, je te rappelle quand je suis dans la voiture!

Nawel: ok.

*bip*bip

J'étais en pyjama mais je m'en fou, je mets mes ugg, ma doudoune, je prends mes clés et la carte de la chambre. Et je descends prendre ma voiture direction ➡➡➡ l'hôpital, je rappelle Nawel.

Nawel: ouais...

Moi: je viens de démarrer.

Entre temps, j'avais arrêté de pleurer.

Nawel: ok mais...snif... fait vite... c'est urgent!

Moi: t'inquiète mais il y a quoi?

Nawel: jpeux pas te dire après tu ...snif... tu pourrais faire un... snif... un accident.

Moi: mais ça parle de qui?

Nawel: maman...

Je commence à rouler laaaargement plus vite, je rigole même pas avec ça. Ça commence à m'énerver, j'ai pas la situation en main, j'avais le sheitan en moi.

Moi*commençant à m'énerver*: QUOI?!?! POURQUOI TU ME L'AS PAS DIT PLUTÔT?

Nawel: pour pas que tu t'énerves!

Moi: ET ALORS SI ÇA M'ÉNERVE, IL EST OÙ TON PROBLÈME?!

Nawel: bon vas-y, j'ai pas envie de m'embrouiller avec toi.

Moi: ok bah selem.

Je lui raccroche au nez, de toutes façons je suis arrivée à l'hôpital. Je vais à l'accueille, demander la chambre de la mama. Mais azy, la meuf elle est al, je sais même pas elle fait quoi, elle prend son temps, déjà j'étais énervée mais la c'est le raisin sur le couscous.

Moi: TU TE FOUS DE MOI, ARRÊTE DE DORMIR DEBOUT FRÈRE!

La meuf: c'est bon gardez votre calme, je cherche son nom, d'ailleurs vous pouvez me l'éppeler s'il vous plait.

Moi: TU SAIS QUOI?! TA MÈRE, VA TE FAIRE ENCULER PAR DEVANT ET PAR D'ARRIÈRE!!!

J'appelle directe Chaïnez pour qu'elle vienne me récupérer et m'en mener dans la chambre de ma mère. Je la vois dans l'ascenseur en larme, elle tenait à peine debout. Comment vous dire que j'ai eu un vraie coup de chaud. Je lui ai attrapé son bras pour l'aider à tenir debout. On est parti dans sa chambre, là-haut il y avait tout le monde, j'étais choquée tellement qu'il y avait du monde, tout le monde était pas bien. Il y avait mes frères et Ali, je les ai même pas cala. Je rentre dans la chambre de ma mère, je la vois avec pleins d'appareils pour respirer, j'ai pas chercher à comprendre j'ai directe pleuré.

Mama*contente*: Ah... benthi... t'es là.

Elle avait du mal à respirer.

Moi*toujours en larme*: oui, je suis là.

Mama: pourquoi...khr... khr(toucement)... pourquoi tu... pleures?

Moi: parce que...snif... parce que tu es malade et...snif... et que j'étais pas là pour... pour prendre soin de toi.

Mama: mehlish, ce qui est important... maintenant c'est... que tu es là.

Je la prends dans mes bras.

Mama: benthi, je vais mourrir.

Moi*en pleurant plus fort*: non, tu vas pas mourir!!!

Mama: Si.

Je la serre encore plus fort dans mes bras.

Mama: quand je serais plus là, je... je veux que toi et tes soeur... et frères, vous restez souder.

Moi: insha'Allah mais ne dit pas ça s'il te plait mama.

Mama: vous êtes une famille et vous devez le rester quoi qu'il arrive.

Moi: oui... t'inquiète.

Elle me serre fort la main.

Mama: je t'aime.

Moi: moi aussi.

*tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit* je regarde l'appareil, elle respire plus, il y a quelqu'un qui va chercher les médecins pendant que j'essayais de faire un massage cardiaque à ma mère, je ne peux pas la laisser comme ça.

Moi: NON MAMA RESTE AVEC MOI!!! 1... 2... 3... S'IL TE PLAIT RESTE AVEC MOI!!!

Les médecins arrivent me font sortir de la chambre, dans le couloir je m'écroule.

20min plus tard, les médecins sortent pour nous dire le vercdicte, même si je le connais, j'ai toujours un peu d'espoir.

À suivre...

Chronique de Manel: pourquoi moi?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant