chapitre 4

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je fais la moue, j'ai maths, pendant 3 heures aujourd'hui, la troisième heure c'est parce qu'Harry a gentillement proposé de nous prendre une heure en plus, parce qu'un de nos profs était absent.

J'ai de plus en plus envie de le frapper.

Je sors de ma voiture et la ferme avant de me diriger vers le batîment principal. Je monte au deuxième étage, dès le matin, c'est chiant putain. Je me dirige vers mon casier, pour prendre mes affaires d'anglais et de français. La porte s'ouvre derrière moi.

« Bonjour Louis.

– Salut. »

Je me retourne pour lui faire face.

« C'est une manie d'ouvrir la porte dès que je suis à mon casier? »

Il rit légèrement, cette fois c'est moi que j'ai envie de frapper pour avoir penser qu'il était à tomber.

« Probablement. Je t'entends ouvrir ton casier, t'es pas le plus délicat. Pour le fermer non plus d'ailleurs, tu vas finir par casser le mur. »

Je mords ma lèvre inférieur pour m'empêcher de sourire. Je le regarde dans les yeux pendant qu'il se rapproche de moi.

« Je voudrais te parler.

– Et bah, parle Harry. »

Il soupire.

« Suis moi. »

Je ferme mon casier et le suis jusqu'à l'intérieur de sa salle. Je m'assois sur la chaise en face de son bureau et il se met sur celui-ci. Il est déjà grand par rapport à moi mais là, c'est encore pire.

« Tu as réfléchis à propos des cours de maths? »

Il interrompt mes pensées et je sursaute légèrement.

« Ouais.. »

Il se penche de plus en plus vers moi.

« Et donc?

– Ouais, j'en ai besoin. »

Il se redresse brusquement et se lève.

« Bien sûr que tu en as besoin. »

Je soupire, il continue de me rabaisser. Je me lève également, énervé, et me mets en face de lui.

« On est pas tous prof de maths, Harry. »

Il me regarde dans les yeux.

« Je sais, Louis.

– Alors arrête de me rabaisser comme ça, tout le temps. »

Il mord sa lèvre inférieur et je la regarde, me surprenant à vouloir goûter ses putains de lèvres.

« Je suis désolé, je voulais vraiment pas te vexer. »

Je baisse la tête et hausse les épaules. Je sens un de ses doigts redresser ma tête. Je peux sentir son souffle sur mes lèvres et je me fais violence pour ne pas lui sauter dessus. Il est tellement putain de proche, bordel.

« Reste ce soir, après notre dernière heure. »

Je hoche la tête. Il est encore proche de moi. Je le surprends à regarder mes lèvres entrouvertes mais la sonnerie retentit et je sursaute, partant avec mon sac sur le dos.

Cool Teacher - h.s + l.tOù les histoires vivent. Découvrez maintenant