Partie 5

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J'ai fait comme si je n'avais rien entendu. Il m'a dit:

Est ce que tu peux me parler de toi s'il te plaît ?

Moi : tu en sais apparement assez sur moi, il n ya rien de spécial à dire.

Papis : Non, je ne te crois pas. J'aimerais que tu enlèves ces œillères et que tu me vois comme un frère ou comme Bachir.

Moi : Euhh, comme Bachir? Je doute que ce soit possible. On est potes depuis longtemps, et ça ne s'est pas fait en un jour ou une année.

Papis : Bachir et moi avons les mêmes qualités et s'il a pu être ton ami, c'est sur que je peux l'être aussi. Au fait, félicitations pour ton master. Il paraît que t'es assez brillante pour une fille.

Moi : T'avais vraiment besoin de rajouter ce commentaire sexiste? Tu es trop hautain et je suis trop impulsive, on ne pourra jamais être amis. Et puis ça n'a pas d'intérêts.

Papis : Hahahahahaha... Je voulais juste te faire sortir de tes gonds. Mais sérieusement, je sais que tes parents doivent être fiers de toi. Ta mère me donnait de tes nouvelles quand t'étais à Dakar. Tu te débrouillais bien à l'école aussi.

Moi: ma mère te parlait de moi? Où, quand , pourquoi?

Papis : qu'est ce que tu crois? C'est pas parce qu'on se parlait pas, que je faisais pareil avec tes parents. Je leur rendais visite à chaque que je passais dans ton quartier, des fois c'est Maman qui m'envoyait aussi.

Moi: ohhh, je n'étais pas au courant. C'est gentil de ta part.

Papis : c'est normal. Ils sont trop cool tes parents.

Moi : bon , prends la prochaine bretelle à gauche et ....

Il m'a coupé la parole.

Lui : je connais chez toi Raïssa. Et ne me demande pas comment.

Je n'ai plus rien dit. Arrivé devant l'immeuble, il a voulu descendre et je lui ai dit que ce n'était pas la peine.

Ce n'est pas en lui que je n'avais pas confiance, mais en moi. Je me suis précipitée hors de la voiture, j'ai couru jusqu'à la porte d'entrée et ai disparu dans le couloir menant à mon appartement. Là, j'ai essayé de reprendre mes esprits tout en sortant mes habits pour le lendemain. Je savais déjà ce que j'allais mettre, ce qui fait je n'ai pas duré.

Je suis ressortie et suis montée dans la voiture. Papis écoutait un son de Youssou Ndour en m'attendant. Il m'a demandé si on pouvait y aller et j'ai dit oui.

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www.chroniquesderaissa.com

L'histoire y est déjà publiée au complet.

Le destin de Raïssa: Une amitié en périlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant