Chapitre 48: Je Ne Peux plus Attendre

72 7 2
                                    

« Hey? Grumpy? »

« Je veux mourir... »

« Wow, ne dis pas des trucs dans le genre! Je tiens à toi bébé... Je ne veux pas que tu meures... Lexy, qu'est-ce qui ne vas pas? »

« J'ai mal à la tête, calme toi. Je ne vais pas me suicider... j'ai seulement mal à la tête... »

« Ah, les lendemains de veille. »

« C'est ton problème. »

« Aide-moi! »

« Est-ce que tu as cours? »

« Ouais, mais je n'y vais pas parce que j'ai trop mal à la tête. »

« Tu t'es soûlée une journée de cours! »

« Oui, qu'est-ce que ça fait? Ma mère n'est même pas fâchée. »

« Peu importe, je ne veux plus que tu fasses ça. »

« Tu avais l'air stupide. »

« Je suis désolée... »

« Ça va. Qu'est-ce que tu fais? »

« Je trouve que le temps est long. »

« J'ai putain d'hâte à la rencontre... »

« Alors tu as décidée de venir? »

« J'ai plus hâte au concert qu'autre chose. Je n'arrive plus à tenir en place. »

« Menteuse, je sais que tu as hâte de me voir. Je le sais. »

« Je ne sais pas encore si j'y vais. »

« Si tu le dis. »

« Je le dis. »

« Bien. Je te crois. »

« Non, tu ne me crois pas. »

« En effet. Je t'ai démasqué. »

« Arrête d'être un con. »

« Alors arrête de mentir. »

« Je ne mens pas. Je ne sais simplement pas si je viens ou non. Arrêtes de toujours insinuer tes merdes. »

« Alors arrête de toujours me faire insinuer des merdes. C'est toi qui fais ça. »

« Arrêtes de faire ça. Tu me rends folle et je n'ai vraiment pas la tête à ça. »

« Ce n'est pas mon problème si tu es gueule de bois. »

« Non, ce ne l'est pas, mais arrêtes de la rendre pire, s'il te plait. »

« Quand j'ai la gueule de bois, j'aime rester dans mon lit, une bouteille d'eau et quelques comprimés d'aspirine près de moi. Je regarde des films et je dors. »

« Je n'ai pas de télévision dans ma chambre, Grumpy. »

« Ne m'appelles plus comme ça. »

« Tu n'es pas Lucas alors je dois bien te trouver un nom. »

« Ouais... »

« Alors, Grumpy te vas parfaitement. »

« Je vais te faire un aveu. »

« D'accord? »

« Je vais te parler de mon travail. »

« D'accord. »

« Je suis payé pour voyager de pays en pays, de ville en ville pour rendre les gens heureux. Mon travail est de divertir les gens, en quelque sorte. Je les aide à se sentir mieux. Certains disent que je les sauve et tout... »

« Un genre de mission humanitaire? »

« On peut le voir comme ça... Ça paye très, très bien, c'est ce qui me permet d'avoir une grosse maison en Australie. »

« Alors, si je comprends bien, tu es en genre de mission humanitaire pour aider les gens qui sont malheureux? Si tu vas à Londres et ce genre de villes, ce doit être dans les hôpitaux et tout... »

« Ouais, disons-le comme ça. »

« Je trouve ça bien que tu fasse ça. C'est gentil de ta part d'aider les gens à se sentir bien. »

« Merci, mais je n'y suis pour rien. C'était l'idée de mes amis. Je me suis joint à eux plus tard, au fond, je n'ai rien à voir avec ça. »

« C'est tout de même bien de penser aux autres. En plus, ça te permet de voir les autres villes et pays du monde. Tu sors de chez toi, chose que je devrais faire plus souvent... »

« Tu comprendras mieux si tu viens à la rencontre... »

« Je verrai, d'accord? »

« Ouais... je vais te laisser te reposer un peu, d'accord? »

« Ouais, c'est okay. Je te reparlerai plus tard. »

« Ce serait mieux demain... je travaille ce soir... »

« Oh, je vois. Où es-tu d'ailleurs? »

« À Londres. Je vais travailler dans quelques heures et quand je rentrerai je serai crevé alors... je préfère te parler demain. »

« À demain. »

« À demain. »


Lucas IrwinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant