Chapitre 7: Tu me manques

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« Lexy c'est long. »

« S'il te plaît, écris-moi! Merde c'est vrai, tu es en cours. »

« La petite fille va en cours! C'est comment de se faire chier par un prof? Tu dois certainement être en mathématiques en plus. Les maths c'est toujours le moment où on comprend le moins. J'ai coulé mes maths. Deux fois. J'étais tellement nul en maths. »

« Pourquoi est-ce que je te parle de maths? »

« Je suis allé espionner ton profil Facebook. »

« Tu es tellement adorable... »

« Tu sembles si innocente... Miam, tellement innocente... »

« Si seulement je pouvais te prendre cette innocence... »

« Putain je suis si dur maintenant. Tu vois ce que tu me fais... Merde... »

« Mes amis me voient être dur en pensant à toi. Thomas et Mike me regardent tellement intensément... Je suis certain qu'ils voient la bosse immense qui détruit mon jean. »

« Est-ce que tu es au courant que c'est vraiment étrange de faire ça? D'écrire ça et de bander tellement que mon jean à l'air d'un tipi. Oh mon dieu... »

« Si seulement tu étais là pour m'aider... Mais non, tu es en cours. Putain de merde. »

« Lexy, je suis maintenant caché, en train de me toucher. Dans mon lit, dans un pays inconnu. Je le fais pour toi tu sais? »

« J'imagine ta bouche, sur mon membre, tes mains sur ce que tu ne peux pas entrer (parce que je suis bien trop gros pour ta petite bouche toute mignonne), mes mains dans tes cheveux et... Hmm... »

« Toutes les choses que je pourrais te faire... maintenant... »

« Je viens d'avoir l'orgasme le plus salissant de ma vie. Putain, j'en ai mis partout! »

« Je devrai faire laver tout ça mais puisque nous sommes que des gars dans la chambre, elle va nous juger. Genre vraiment. »

« Lexy c'est vraiment long, s'il te plait, réponds moi. On s'en fout de tes cours... Tu n'en a pas besoin pour vivre. »

« En fait, peut-être que si... »

« Finalement, c'est bien que tu ne me texte pas quand tu es en cours. »

« Je regarde encore tes photos. »

« Tu es vraiment mignonne. »

« Tu as des yeux vraiment cools. Je les aime bien. »

« Ton sourire est trop adorable, aussi. Tout de toi est adorable. »

« C'est qui le mec avec toi sur ta photo de couverture? »

« C'est ton frère? »

« Il te ressemble. Ce doit être ton frère. Vous avez le même visage. Tu es beaucoup plus belle que lui. Tu l'es. »

« Lexy je crois que tu me manques. J'ai vraiment envie de te parler. C'est moche que tu doives aller en cours. J'aurais pu te parler toute la nuit. Enfin, la journée, pour toi. Ton pays me déboussole. »

« Bref, tu me manques atrocement, j'ai eu un putain d'orgasme et tu es mignonne. »

« Il est tard ici alors je vais aller dormir. »

« Bonne nuit et texte moi plus tard... Je ne travaille pas ce soir, je crois. »

« Salut, c'est mon heure de déjeuner. »

« Enfin! »

« Est-ce que tu m'attendais? »

« Non, je fais de l'insomnie... »

« Oui, bien-sûr. »

« Je te jure que je ne t'attendais pas! »

« Dommage, j'aurais trouvé ça plutôt mignon. »

« Dans ce cas, je t'attendais avec impatience! Ô dieu comme tu m'as manqué! Toi et ton attitude désagréable par moment! »

« Ce n'est pas la peine d'en ajouter autant non plus, tu sais? »

« Comment s'est passé ton avant-midi et qu'est-ce que tu manges? »

« Je me suis emmerdée, comme d'habitude. J'avais histoire et maths. Je peux te dire que je n'ai rien compris de mes cours mis à part : 'Voici votre devoir pour demain'. Je crois que je n'ai rien compris d'autre. Si seulement tout mes cours pouvaient être Anglais et musique, ma vie serait parfaite! »

« C'est si nul l'école? Enfin, pour toi. Tu m'as l'air plutôt cultivée pourtant. »

« J'ai de la facilité dans tout sauf les maths, en fait. »

« Oh, je vois. Qu'est-ce que tu manges? »

« Rien. Le midi je ne manque que peu ou pas. Je bois une boisson de protéines. »

« Tu te moques de moi? Ce n'est pas un repas! Tu vas détruire ton métabolisme! À quoi est-ce que tu penses? »

« Bien-sûr que je me fous de toi. J'ai mangé un sandwich, des carottes, une barre tendre au chocolat, une compote de pomme et j'ai bu un jus d'orange. »

« Ne te fous pas de moi. Je hais quand on se fout de moi. Retiens-le bien. »

« D'accord, je vais arrêter de me moquer de toi. »

« J'ai une surprise pour toi... Je ne sais pas si tu l'aimeras mais... »

« Si c'est ton pénis, tu peux le garder pour toi. Je n'ai pas envie de le voir. »

« Ce n'est pas mon pénis. Quoi que ça aurait pu être une bonne idée. »

« (Pièce jointe) »

« C'est ta bouche? »

« Ouais. Je te donne des indices sur mon identité. Je me suis dit que si je fouillais ton profil Facebook, tu avais droit à quelques indices sur moi. »

« Ça te plais? »

« Tu as un sourire vraiment mignon. C'est vraiment gentil de ta part d'avoir fait ça. Vraiment. »

« Alors ça te plais? »

« Oui. Merci Lucas »

« Ça me fait plaisir. As-tu plus confiance en moi, maintenant? »

« Lucas, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Une simple photo ne peut pas me prouve pas que tu es fiable. Qu'est-ce qui me dit que tu n'es pas un violeur. »

« Je ne le suis pas. Je te le promets. »

« Arrêtes de dire que je suis un violeur. Ça me vexe, beaucoup. »

« Tu ne sais même pas à quel point c'est frustrant. »

« Tu es là? »

« Ta pause est sûrement terminée. »

« J'ai quand même hâte que ta journée termine. »

« Dès que ta journée est terminée, écris-moi. »

« S'il te plait. Je trouverai le moyen de pouvoir te répondre. Peut-être pas si je travaille mais... »

« Peu importe. »

« À ce soir. »




Lucas IrwinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant