Chapitre 5

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Anastatia

Cela fait 10 min que je marche. J'ai arrêté de courir. Il faut que je me remette de mes émotions. Trop de choses ce sont passées en une nuit. Déjà je me suis aggressée dans une rue en pleine nuit par un psychopathe ! Et quand ce garçon est arrivé, je n'ai pas compris ce qui c'était passé...Je voyais bien qu'il n'allait pas venir mais il a croisé mon regard c'est comme si tout s'était débloqué. Il est arrivé et il a attrapé se fou et tout est allé très vite ! Puis quand il m'a prise dans ses bras, c'était comme si le monde s'était arrêter. Plus rien n'existé à part moi dans les bras de ce garçon...Et il était plutôt pas mal. Même plus. Je me sentais en sécurité près de lui...

Réveille-toi Ana ! Tu ne le reverras plus jamais ! Vous êtes totalement différents ! Et surtout il peut avoir toutes les filles à ses pieds...Et il est riche. Et tu lui as menti !

Je soupire. C'est vrai que j'ai oublié ce léger détail. Mais il n'a peut-être pas entendu. Ou...

Paf !

Je me retrouve les fesses par terre et j'ai super mal !

- Excusez-moi mademoiselle ! Je ne vous avais pas vu ! Tout va bien ?

Je me relève et je fais face à un vieux monsieur avec un gros carton dans les bras. Il est petit et un peu enrobé. J'ai peur. Mais quand je croise son regard inquiet et attendrissant, je m'apaise un peu.

-Oui tout va bien.

Je regarde autour de moi et je me sens nulle.

-Je pense que je suis perdue...

-Venez avec moi mon enfant ! Vous allez boire un bon chocolat chaud ! Vous avez mauvaise mine dis donc, vous mangez ?

-Oui j'ai juste un peu froid.

-Entrez donc alors !

Je le suis et je vois qu'on rentre dans un mini restaurant, il est tout petit ! Les murs sont en brique et les tables en bois. L'ambiance est chaleureuse, vraiment très conviviale.

-Tenez asseyez vous ici, je reviens dans 5 min. Mettez vous à l'aise surtout !

Je retire mon manteau et je m'assoie. Je soupire un bon coup et regarde l'heure. 22h. Bon j'ai encore toute la nuit devant moi pour retrouver mon chemin.

-Alors comment vous vous appelez ?

Je sursaute, je ne l'ai pas vu arriver !

-Euh...Anastatia...Et...vous ?

-Robert Marchand. Qu'est ce que vous faites ici mon enfant ? Et à cette heure de la nuit ?

-Je me suis perdue...Je voulais me promener tout simplement...

-C'est rare qu'on voit des personnes comme vous dans ce côté de la ville.

-Comment ça ?

-Vous venez de l'autre côté, je l'ai su juste à vos vêtement et à votre regard. Vous sembliez perdue.

-Oui...je voulais visiter...

Il me regarde et je croise son regard. Il a les yeux qui brillent.

-Tout va bien Monsieur ?

-Je...Vous me rappelez la bonne époque, où tout le monde s'entendait à merveille...et...

-Et ?

Il a l'air vraiment triste et cela me fait beaucoup de peine. Je décide de creuser un peu plus son problème.

-Monsieur Robert, dîtes moi.

L'impossible devient possibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant