| MYSTERIOUS FRIENDSHIP |

| Chapitre 13 |

" I will avenge"

| PDV Marine |

Samedi 23 février, Shelfield, 15h00.

Cela fait quelques heures que je suis chez Marie et Rose, enfin. Avec les filles , nous sommes installées dans leur chambre , friandises de partout. C'est notre remède quand une d'entre nous ne va pas bien. Notre devise pour aller mieux c'est : " Manger, Parler, Pleurer et Recommencer tout à zéro." 

Rose - Alors, ch'est quoi kon proublème ? - dit-elle en mangeant -

Je secoue légèrement la tête, désespérée de cette enfant face à moi, mais si mignonne pour autant. Puis je me lance , car là j'ai besoin de tout lâcher.

Moi - Je fais tout de travers , je sais plus quoi faire à vrai dire. Bien , commençons par le commencement. Vous allez être surprise, ou non d'ailleurs mais je suis tombée amoureuse, d'un gars que vous ne connaissez que trop... enfin bon , je vais pas tourner autour du pot, c'est Harry. Voilà , je l'ai sorti. On est sortis ensemble à partir du début de l'été, quand on est allés une semaine ensemble en vacances. Franchement , c'était parfait. Mais , la meuf à qui j'ai pété la gueule la dernière fois, bah elle est entrée dans notre vie. Notre couple. Soit disant elle avait des problèmes, elle connaissait un peu Harry,a cherché "du réconfort" auprès de lui. un soir on était ensemble, lui et moi, mais elle l'a harcelé d'appels et de messages, appelant au secours, comme quoi elle allait se suicider. Il est parti directement , mais n'est pas rentré avant le lendemain soir. Une fois rentré , il était si.... étrange. Je ne pourrai dire  ce qu'il s'est passé ce soir là mais je voyais à chaque fois que je lui demandait qu'il évitait ce sujet, j'ai même remarquer qu'une fois dans la salle de bain, il n'osait pas se regarder dans la glace, et seulement quand il le faisait, il avait du dégoût dans ses yeux. J'ai pris peur alors je suis immédiatement parti voir l'autre là... Je te cite les paroles qu'elle m'a dite quand je lui ai demander des explications :  " Comment ça ? Il ne t'a rien dit ? Sur nous ? Bien, je vais te le dire... J'étais au bord du gouffre et il m'a embrassé. Nous avons faire ce que nous avions à faire, si tu vois ce que je veux dire" Puis elle m'a fait un clin d'œil et a rigoler. J'y croyais pas ! Puis elle a rajouté comme quoi il lui avait dit qu'il allait me quitter , tout le bordel. Evidemment j'ai pété une crise à Harry... Je l'ai jeté. Nous nous sommes engueulés comme jamais et on s'est pas revu depuis la rentrée... enfin, si mais ça c'est une autre histoire...

Marie - Attend deux petites minutes... Tu as préférée croire une meuf aussi conne qu'elle qu'un mec que tu connais depuis des années ? 

Rose - Et puis c'est quoi cette autre histoire ?

Moi - Au départ, j'ai pété un câble, ouais, mais quand on s'est engueulé , il a avoué. Rose, ce sont de mauvais souvenirs...

Je tourne la tête vers la fenêtre, en espérant qu'elle ne demande pas plus de détails, mais elle le fait.

Moi - Je suis vraiment obligée ?

Rose - Dans notre devise il y a le mot " Parler ". Alors vas-y parle.

Moi - Bien... 

Ma voix devînt plus tremblante qu'avant, mais il faut absolument que je lâche tout.

Moi - En août environ, je ne parlais plus à Haz, bien évidement, je n'avais aucune nouvelle de lui et je préférais ne pas en avoir. Seulement, j'ai commencé à me sentir... suivie. Dans la rue, comme si j'étais observée en constante. Puis des lettres étranges m'ont été envoyés. Au départ je me suis dit que c'était des conneries, mais ça a recommencé. C'est devenu quotidien. Une écriture rouge sanglante avec des messages de menaces comme : " Attention à toi, s'il ne nous donne pas ce que l'on veut, tout pourrait ce compliquer.." J'ai tout de suite compris que c'était Lui. Puis des appels , avec une voix grave qui râlait c'était tellement flippant que je l'ai rappelé. Il n'était pas lui même alors j'ai décidé d'aller le voir. Seulement , gros choc, quand je suis entrée dans sa chambre, il était là, par terre, au milieu d'un bordel pas possible - lui qui est si maniaque ! L'air était irrespirable à cause de cette fumée encombrante. Une cigarette à la main, il fume. " Non. C'est impossible " Je me suis dis. Je suis restée planter là au moins 10 minutes. Et c'est là que tous nos ennuis ont commencés.