| Chapitre 18 |

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"Everybody want to steal my girl."

Hamleys, Londres, samedi 6 mars, 14h50.

Jalen - Mais si je t'assure ! Je jouais aux Barbies avec mes sœurs.

J'explose de rire. Ses sourcils froncés de frustration et son sourire en coin prouvent son innocence.

Moi - J'adorais jouer aux poupées. 

Je m'approche du rayon où se trouvent des millions de paquets contenant de magnifiques filles au surnom de "Barbie".  Je jette un regard à Jalen qui me regarde faire, mais retourne à mon occupation qui est de retourner en enfance.

Moi - C'est vrai, elles ont une vie parfaite, elles. Riche, belle, un mari, des enfants, un chien, un dressing ! - je rigole doucement et redeviens sérieuse. Elles n'ont pas d'ennuis. Une vie parfaite quoi.

Jalen s'approche, derrière moi et enroule ses bras autour de ma taille en posant sa tête sur mon crâne. Il resserre son étreinte.

Jalen - Si la vie était sans problèmes, on s'ennuierait , non ?

J'acquiesce d'un hochement de tête et lance un léger sourire. Mon téléphone vibre, alors je me sépare de ses bras pour regarder mon téléphone. Quand je vois le nom d'Harry apparaître sur mon écran j'ignore immédiatement le message et range mon téléphone.

Jalen - Tu vas bien ?

Moi - Oui, ne t'inquiètes pas, bon, on va l'acheter ce jouet pour ta sœur ?

Il sourit en me prenant la main et m'emmène dans un autre rayon.

| PDV Harry |

J'ai dû lui envoyer une vingtaine de messages mais elle ne répond pas. Têtue comme elle est, elle ne m'écoutera surement pas. Il faut que je trouve une solution, et vite. Je parcoure ma chambre de long en large, en cherchant une idée. Aucune idée ne vient. Ma mère entre sans frapper dans ma chambre.

Anne - Bon sang, qu'est-ce que c'est ce boucan ? Tu as fini de marcher sans arrêt, on entend tout d'en bas je te signale.

Je m'installe sur mon lit et prend ma tête dans les mains en m'excusant.

Anne - Qu'est-ce que tu as ?

Moi - Comment faire quand quelqu'un ne veux pas t'écouter quand tu as une chose importante à lui dire ? 

Anne - Une fille ?

J'hoche la tête.

Anne - J'imagine que c'est la petite Marine.

Moi - Mais... Comment tu sais ?

Anne - Je ne suis pas aveugle Harry. Tu es mon fils , je te connais. Tu as essayé de lui parler ?

Moi - Oui, elle me rejette à chaque fois !

Anne - Calme toi. Écris lui une lettre. Quand elle la recevra, même si elle ne la lit pas forcement directement, elle l'ouvrira quand même un jour. Elle est curieuse, tu sais.

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