Le Prince Des Temps Modernes.

|Prologue|

{Histoire fictive inspirée de faits réels}

|PROLOGUE|

Ce matin là, dès mon réveil.

-"maman sérieux fait pas ça !"
Lui dis-je en la suivant jusqu'au salon.

-"Si ! De toute façon tu te fatigues pour rien, tu es déjà inscrite."

-"vous êtes sérieux là toi et papa ?!
Dans un vieux lycée privée de gosses de riches ?!"

-"parle moi autrement Déborah ! Je suis pas ta camarade!"

-"..."

-"Tu préfères rester dans un lycée de voyou ? Hein ?! Tu t'es faite virée de tout les lycées du quartier ! C'est quoi ton problème même ?!"

-"..."

-"Déborah ne m'énerve pas ! On en a déjà parler plusieurs fois. Tu vas y aller un point un trait."

...

-"je vais devoir prendre le train tous les matins?"

-"ça c'est ton problème. Quitte devant moi !"
Lache t-elle en entrant dans la cuisine

...

Ma petite soeur qui avait observer toute la scène se mit à rire aux larmes. Mon regard foudroyant n'avait pas manquer de viser sa grosse tête.

-"tu ris pourquoi toi ?"

Elle se stop net avant d'afficher un regard méprisant,
-"j'ai pas le droit ?"

Je ne relève pas cette nouvelle forme d'insolence.
Et opte pour de l'ignorance pure et dure. Mais elle convoitise mon droit d'aînesse depuis bien trop longtemps à mon goût celle là. Je l'ai à l'œil.

Je me réfugie finalement dans ma chambre, plus que saouler toute cette histoire,sans prendre la peine de contester davantage. De toute façon, c'était clairement perdu d'avance ..

Il semblerait bien que pour la première fois dans cette maison, Déborah MAREVY, allait faire ce qu'on lui dit.

Du haut de mes 17 ans, je faisais clairement partie de ces adolescentes rebelles allant à l'encontre d'absolument tout .. j'en suis peu fière mais totalement consciente.

J'ai toujours vécue dans ma petite banlieue d'île de France, plus précisément à Roissy-en-brie. Un quartier pommé du 77 ( à ce niveau là on pourrait clairement dire que je vis à la campagne, pour moi aller à Châtelet c'est égal à une bonne grosse visite touristique ) .

Vous l'avez sans doute remarquer vue les expressions de ma mère, je suis d'origine ivoirienne. La Côte d'Ivoire est un pays de l'Afrique de l'Ouest pour ceux et celles qui se sont simplement arrêter à la carte de l'Europe en cours de géographie.

J'ai la chance incroyable ( raclement de gorge) de faite partie d'une famille de quatre enfants,

Il y a tout d'abords Stan ;
Le plus grand de la famille Marevy. Il a 27 ans, et est fraîchement marié avec une jeune femme prénommée Nadia. Ils vivent dans le sud de la France depuis un peu plus d'un an maintenant.

Stan y a ouvert sa boîte de réparation d'électroménager. Sa marche plutôt bien ! Pourquoi le sud ? Parce que sa femme y a grandit et Stan voulait dans tous les cas quitter l'île de France. Bref ce 1er né est clairement LA réussite de la famille : entreneur, marié, bientôt propriétaire et récemment papa !

Car oui, mon petit neveux Steven a vu le jour il a mtn 6 mois. C'est à peine si j'ai eu l'occasion de le voir plus de 3 fois..

Ensuite il y a Evan:
20 ans, toujours à la maison. Sans taff, ni d'étude. Je tiens à le préciser parce qu'on ose me qualifier de flemmarde en chef à côté d'un type qui ne fout absolument rien de ses journées. Un seul mot à dire : aberrant.

Ses passes temps favoris : jouer à la play et traîner avec ces potes à la cité qui se trouve juste à côté de chez nous.

On fait partie des rares « privilégiés » de cette société rejetée, qui ont eu la chance de trouver une maison en résidence pavillonnaire faisant le tour de cette cité. Mais bon en réalité ça ne change absolument rien.

Mes frères on toujours étaient très protecteurs avec moi. Ils m'ont d'ailleurs pas mal sermonner à chaque fois qu'ils apprenaient que je me faisais virer d'un nouveau lycée..

Je sais que j'ai pas mal déçue mes frères et mes parents mais franchement je sais pas comment j'ai fais pour me faire virer de tout ces établissements. Sans mentir ;

Les cours m'intéressent mais c'est bien plus fort que moi, j'ai toujours eu ce besoin constant d'en faire qu'à ma tête.

Mais c'est pas pour autant que je veux arrêter l'école et traîner à la maison en ayant un avenir incertain. Je me suis clairement pas lever tous les matins à 6h30 pour terminer comme ça.

Ah oui j'allais l'oublier celle là,
J'ai également une petite soeur, Eva, dont vous avez déjà fait la connaissance un peu plus haut.

À 12 ans Mademoiselle est déjà la réincarnation de Tupac chaku dans un corps haut comme 3 oignons, et pesant au total 1 sac de riz.
On aura tout vue...Mais bon, c'est ma petite sœur et faut bien se l'avouer, je rigole bien avec elle.

Oh et bien évidemment, les maîtres incontestés de cette maison los Padres del padres. ( je ne sais pas si ça se dit mais je le dis)

ma petite maman,
elle est sage femme à l'hôpital Necker sur Paris, un beau métier qui lui demande pas mal de son temps.

Quant à mon père, il est chauffeur-livreur dans  l'agro-alimentaire, d'ailleurs il n'a pas des horaires faciles lui non plus.

Bon revenons à notre histoire :

La rentrée est dans 1 semaine maintenant. Et à la suite de ma dernière exclusion, mes parents avaient mis les bouchées doubles pour me trouver un nouvel établissement.

Et depuis le début des grandes vacances scolaires, ils m'avaient déjà parler d'un lycée privée sur Paris qui avait accepté de me prendre pour mon année de terminale à la seule condition que je me comporte bien. En d'autres termes : à la première connerie je prendrais la porte.

Sincèrement, je pensais que c'était une blague ou qu'ils allaient très vite oublier cette idée "farfelue". Pour moi rare aller être les établissements acceptant de m'ouvrir leurs portes et encore moins un lycée privée situer en plein Paris 16 ème...

donc j'ai passée de magnifique vacance avec mes amis sans m'imaginer quoi que ce soit.

Mais j'ai très vite déchanter quand j'ai compris que cela était très sérieux. Et pour couronner le tout, ils avaient également appeler Stan au téléphone. Ce dernier m'a formellement stipulé que c'était ma dernière chance, à la première exclusion de ce nouveau lycée, ça allait être direction Marseille pour effectuer une formation dans sa boîte.

Mdr moi Deborah réparer des machines d'électroménager ? Ça doit être ça.

Bon, petit lycée de richou, me voici...
C'est pas comme si j'avais le choix.

                                                                   

Le prince des temps modernes.