« Au clair la lune on y voit qu'un peu, on chercha la plume on chercha du feu, en cherchant de la sorte je ne sais ce qu'on trouva mais je sais que la porte sur nous se ferma »
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La nuit tombait sur le domaine de Louis lorsque celui-ci y entra avec son chauffeur et le petit Harry toujours assit sur ses genoux. Durant tout le trajet, l'héritier Tomlinson s'était remis en question, il réfléchissait, il réfléchissait beaucoup trop. Il pensa à son père et la différence entre eux, il repensa à ses principes, ceux qui lui interdisaient de devenir comme son daron, que Louis a transgressé pour prendre sous son aile un jeune garçon d'à peine 15 ans d'ailleurs, pourquoi avait-il acheté le jeune garçon ? La réponse, pour Louis, était simple et bête, il voulait le protéger de son père, de Malcolm ou de qui que se soit voulant du mal à son petit Harry. Mais vous et moi, nous ne sommes pas de cet avis, n'est-ce pas . Il devra donc s'occuper de lui et vivre avec lui dans son domaine, cela ne gênait pas le fils Tomlinson, lui qui rêvait d'avoir un petit frère, mais il avait peur de ne pas être à la hauteur pour subvenir aux besoins de son petit protégé. Tout à coup un sentiment de panique prit d'assaut le corps de Louis lui faisant l'effet d'une douche froide, il avait peur de ne pas rendre le petit adolescent heureux car il ne savait pas comment s'occuper d'une personne même son chat, Asmar, il le négligeait des fois parce qu'il n'avait pas le temps à cause de ses recherches et des fois par pur oublie. La voiture s'arrêta devant le grand escalier qui domine l'entrée principale du manoir et Louis sorti en laissant le jeune garçon les yeux larmoyant derrière lui, il était trop dans ses pensées qu'il en oublie même son nouvel ami. Louis sorti de la voiture la tête dans les nuages se dirigeant vers la porte principale qui donnait accès à son fabuleux manoir et s'apprêtait à y pénétrer mais un sanglot étouffé le stoppa dans son élan. Il se retourna et accouru vers la voiture et fit sortir Harry en le tirant par la main se maudissant pour ce qu'il vient de faire.
Harry sanglotait encore en reniflant bruyamment malgré lui parce qu'un bref instant il a pensé qu'il avait fait quelque chose de mal et que son ami était furieux contre lui et que c'était pour cela qu'il l'a laissé tout seul dans la voiture. Harry pensait que le moment où son nouvel ami allait le frapper est venue et il s'y prépara mais il eut à la place une légère caresse sur son pousse ce qui le surprit. Harry ne comprenait pas la sensation qui s'était répondu le long de son bras lui picorant sa peau de lait et il ne comprenait pas le geste en lui-même. En réalité le petit Hérmatode ne voyait pas son maitre, son ami, de cette manière. En fait il ne savait pas ou donner sa tête de petit bouclé car dans celle-ci il avait une image standard du dominant, c'est-à-dire, violant, autoritaire, abusif, sans cœur ni tendresse et méchant. Pour le jeune garçon c'est ça un maitre mais ce qu'il trouva chez Louis dépassait la limite de sa logique car tout ce qu'il croyait avant était contredit par cette personne aux yeux azur, par son ami qui vient de payer pour lui, par lui Louis Tomlinson.
Les couloirs et les escaliers s'enchainaient et la mémoire du petit Harry saturé ne pouvant plus mémoriser les détails du château de son ainé. Il se souvenait juste qu'il y avait un grand nombre de statues et de peintures. Il gardait en mémoire les beaux tapis qui recouvraient le sol et les belles couleurs chaleureuses qui habillaient les murs de la grande maison de son ami. Après avoir gravi un nombre incomptable de marches les deux amis se stoppèrent devant une porte, le plus grand saisi alors la poignée de sa main libre dévoilant une chambre des plus somptueuses. Les yeux du petit Harry s'ouvrirent en grand quand son ami lui dit que cette chambre n'est nulle autre que la sienne car il était à la fois heureux d'avoir un si grand espace pour lui tout seul, un espace où il pourrait jouer, sauter et se reposer, mais malgré il avait peur d'y rester tout seul sans son nouvel ami. Louis conduit Harry vers le lit à baldaquin qui trônait au milieu de l'espace dédié à son petit protégé et s'y assit.