Cœur.

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" Toujours le cerveau suivra le cœur "


...


Les jours passent et s'enchaînent et les deux amis ne se sont pas adressé la parole depuis cette nuit ou tant d choses ont changé, ou tant de choses ont été ressenties. Harry était très occupé avec le bébé, il était avec lui tout le temps. Il sentait comme un pois pesant la responsabilité de l'enfant sur ses épaules, ne voulant pas décevoir son père, il lui consacra la majeure partie de son temps. Il n'y avait que la nuit ou les deux... Amis ? Se retrouvèrent dans leur lit et la aussi, ils s'endormirent directement, Harry parce qu'il voulait avoir un peu d'énergie pour se lever en cas ou le petit se réveillerait pendant la nuit, car il ne faisait pas encore ses nuits. Quant à Louis, il faisait juste semblant de dormir.


Le mécheux ne comprenait pas pourquoi Harry passait tout son temps avec le bébé. Peut-être le fuyait-il après le baiser qu'il lui a donné cette nuit-là, peut être qu'il l'a brusqué en l'embrassant, peut être qu'il pensait que quand il lui a dit "c'est notre bébé ", le bouclé avait prit cela comme un ordre toutes ces questions, tout ces non-dits et toute cette frustration ne le laissa pas tranquille soit pendant la nuit ou il dormait deux heures au grand maximum, soit à la l'université ou il était tout le temps dans ses pensées négligeant ses cours. Il voulait parler à Harry et tirer la situation au clair avec lui, mais dès qu'il posait les yeux sur lui l'envie de goûter à nouveau à ses douces lèvres le reprend d'assaut. Pendant un bref regard tout ses cens se mettent au garde à vous, tous ces démons refont surface. Il voulait le faire tien le possédé totalement, mais à chaque fois, il se retenait prenant peur que son protégé se braque et se renferme sur lui-même. Mais ce matin-là arriva le jour ou tout va changer.  

Ce matin-là, Louis se leva très tôt pour se rendre à l'université. Il n'avait pas fermé l'œil de la nuit donc il ne jugea pas nécessaire de traîner encore au lit. Le mécheux se prépara à son aise. Il allait sortir de la chambre quand un gémissement de douleur le stoppa dans sa course. Il se retourna alors et vit Harry roulé n boule sur lui-même tenant son ventre de ses mains. Ses sourcils étaient froncés et ses yeux fermement scellés. Il souffrait, c'était évident. Il s'approcha alors du bouclé et s'asseyait près de lui. Il ne savait pas quoi faire alors il se mit à caresser le front plissé de son cadet pour lui apporter un semblant de douceur et calmer sa souffrance.

Harry souffrait de son ventre, son bas-ventre spécialement. Il sentait cette douleur tellement familière le brûler et le paralyser, des larmes de douleur et de honte ruisselaient le long de ses joues. Il se roula en boule dans les draps du lit et ferma les yeux priant pour que la douleur s'estompe, mais en vain. Elle était toujours présente ce qui annonçait que la prochaine semaine sera chaotique pour Harry ainsi que pour son Louis. En parlant de celui-ci, Harry le sentait très distant depuis cette nuit où il a posé ses lèvres sur les siennes, il ne lui parlait plus et ne s'occupait plus de lui. Le bouclé avait peur d'avoir fait quelque chose de mal qui aurait mis Louis dans cet état. Ce matin même, Harry a senti son ami se lever du lit pour se préparer pour aller à la fac, il entendait le bruit de la douche puis le son des vêtements lorsque Louis s'habillait. En entendant les pas du mécheux s'éloigner un sanglot lui échappa en un gémissement de douleur jumelant son mal de ventre et le manque que son ami fit naître en lui.  

- Harry...

Il était là, son Louis était là. Il avait posé ses mains sur lui. Il le caressait délicatement comme si Harry était fait de porcelaine. Il était doux dans ses gestes ce qui fit pleurer le bouclé encore plus. Le touché de Louis lui a tellement manqué, ses mains douces caressant son visage eurent un effet tellement bouleversant chez le jeune garçon qu'il en oublie sa douleur. Il était juste concentré sur les mains de son Louis qui caressaient son visage. Il voulait se redresser pour se mettre sur les genoux de son ami, mais la paralysie le prend d'assaut et il cria à cause de son ventre.  

Sujet 1.0Où les histoires vivent. Découvrez maintenant