Sortir.

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" Il est compliqué de dire à dieu quant on veut rester. Il est difficile de rire lorsqu'on veut pleurer.

Mais, ce qui est impossible, c'est d'oublier quant on veut aimer."

...

  Il l'embrassa. Ce fut un chaste baiser, mais qui en disait trop. Harry se sentit en suite bien, apaisé et léger. Comme s'il avait lâché un lourd fardeau de ses épaules. Mais, maintenant que Louis sait pour lui. Maintenant qu'il savait que plusieurs Hommes l'ont souillé et salie, voudrait-il encore de lui. Même si Louis venait tout juste de poser sa douce bouche sur la sienne, il avait peur qu'il le rejette ou qu'il pense qu'il est bizarre, qu'il n'est pas comme les autres garçons. Maintenant qu'il sait la cause des saignements, comment allait-il le prendre. Pour Harry, il ne pouvait que le prendre mal, car pour lui, le fait que Louis s'occupe de lui, le fait qu'il dors avec lui, le fait qu'il le câline, le fait qu'il le caresse et le fait qu'il l'embrasse jusqu'à lui retourner le ventre soit acceptable. Mais, le fait que Louis accepte sa différence était loin d'être possible pour lui. Il était sur, son amour allait le laisser tomber. À cette pensée ses yeux se mouillèrent de larmes et sa gorge se serre. Qu'allait-il devenir si Louis le rejette, il ne le supporterait pas, surement. Dans sa tête, il se préparait au pire, à partir. À fuir Louis, à fuir son bonheur, à fuir sa maison et à fuir son amour, sa raison de vivre.

Le bouclé allait se lever pour prendre la porte et sortir pour de bon. Il ne fut pas surpris que Louis ne le stoppe pas, car il était préparer à cela. Il ne fut pas surpris que son ami ne le retient pas lorsqu'il enfila ses chaussures, mais il fut surpris que son amour ne l'empêche pas de franchir le seuil de la porte.

Harry était parti et Louis ne l'a pas retenu.

Après les explications mal adroites d'Harry et le léger baiser échangé entre eux, Louis était perdu dans ses pensées. Il s'imaginait sa nouvelle vie avec son compagnon oubliant tout, absolument tout. Il n'avait pas senti Harry se défaire de son étreinte, il ne l'avait pas senti sortir de la chambre. Il fut juste tiré de sa rêverie quand la porte d'entrer claqua. Qu'est-ce qu'il venait de faire ?

Harry était sorti de chez lui, les larmes coulant sur ses joues. Il ne prit même pas la peine d'essuyer son visage ravagé et s'avança dans la ville. Il voulait sortir, partir. Il voulait sortir de la vie de Louis parce qu'il n'allât lui apporter que du malheur. Il voulait partir loin de la personne qu'il aimait, car pour lui il allait le rendre malheureux. Il s'en voulait encore plus, surtout après les révélations qu'il a faites à son ami par rapport à son passé. Il se disait qu'il aurait dû garder son histoire pour lui, ne pas la raconter à qui que se soit même à son amour.

Harry aime Louis. Il n'en doutait pas. Il se souvient de sa maman, Malaïka. Il se souvient quand elle lui racontait des histoires en lui décrivant les émotions des personnages. Elle lui disait que la personne Amoureuse ressentira un besoin maladive de la personne pour là quelle il est tombé. Elle lui racontait les sensations que ressentait la personne éprit, elle lui décrivait la danse des papillons dans le ventre, la chaleur qui emplissait le corps quand une moitié était à côté de la sienne. Elle lui disait qu'un jour, il va s'en aller avec une personne qu'il aimera et qui l'aimera en retour. La sage-femme rassurait le jeune bouclé en lui disant qu'il avait droit à l'amour, à la vie, au bonheur. Elle lui disait qu'il était bénit, car rare sont les Hommes qui donne naissance. Harry croyait les paroles de sa maman, mais sombrait dans l'incertitude et l'inquiétude dès que les belles paroles de la femme qui faisait son bonheur prenaient fin.

La ville était inconnue pour Harry, il ne savait pas ou aller. Il oublia même le chemin pour retourner chez lui, chez Louis. Il voyait les gens le dévisager, il prit peur bien entendu. Il était terrifié et tremblait de partout. Ses yeux larmoyaient, mais aucune larme ne franchit le seuil de ses yeux vert brillant de mille et une douleurs. Il cherchait désespérément un petit endroit ou s'asseoir, car son ventre commençait à lui refaire mal. Il finit par s'adosser contre le mur d'une maison et se laissa tomber par terre en tenant son ventre de ses deux mains. Pensant qu'il était assez loin de chez Louis, il souffla et mettant sa tête sur ses bras eux même entourant ses genoux ramenés vers son torse. Il pensait qu'il pouvait souffler parce qu'il était assez loin de son éprouvent amour, mais il ne faisait que tourner en rond depuis qu'il était sortit de chez lui...  

...

  Salut !!

Comme promis voici la suite de Sujet 1.0... Je n'ai pas voulu faire une suite plus longue jugeant que ce soit mieux, car la fin approche à grand pas..

Alors qu'en pensez-vous ?

Laissez-moi vos avis et vos votes et merci de lire ....

Sujet 1.0Où les histoires vivent. Découvrez maintenant