Douleur.

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" Seuls l'amour et l'amitié comblent la solitude de nos jours.

Le bonheur n'est pas le droit de chacun, c'est un combat de tous les jours.

Je crois qu'il faut savoir le vivre lorsqu'il se présente à nous "

...

La douleur dans le cœur d'une personne ne peut être mesurée par une autre. La douleur que ressent Harry ne peut être ressentie par qui que ce soit. Pourtant une mère pourrait le comprendre juste en voyant la mine détruite qu'affichait son visage après le départ de Briana, Daniel pleurant au creux de son bras. Depuis le départ de la fille il ne put lâcher son cœur qui se compressa à chaque sanglot qui franchissait le seuil de ses lèvres. La place ou était ses poumons n'était plus que gouffre avalant tout ce qui restait du jeune bouclé. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas pourquoi cela n'arrivait qu'à lui. Il voulait être heureux au moins quelques instants de sa misérable vie, il voulait sourire, il voulait être comme les autres, vivre et sourire, vivre et aimer, vivre et juste être heureux, vivre et être un garçon comme tous les autres. Pourtant la vie lui avait sourit un jour. Le jour où Louis l'avait délivré de son passé, de son calvaire, de sa douleur. Le mécheux est devenu son rayon de soleil, sa raison d'être, la raison pour la quelle il se battait pour exister encore dans ce monde cruel mais encore, cette personne, son amour, sa tendresse et sa chaleur n'étaient pas la au moment ou Harry en avait besoin.

La douleur moral, sentimentale et physique jumelaient ensembles arrachaient un crie de douleur jaillissant du plus profond des entrailles d'Harry qui l'acheva, le terrassa et le fit tomber à terre dans un bruit de fracas

En bas de l'immeuble, Louis fumait une cigarette avant de monter pour avoir la discussion avec son nouveau compagnon. Il allait jeter le mégot par terre quand il vit Briana sortir avec son fils dans ses bras. Il alla la rattraper pour la questionner mais c'est elle qui se tourna vers lui comme si elle savait qu'il se tenait juste derrière elle.

- Je suis venue prendre le petit avec moi, comme tu peux le voir. dit elle en souriant battant de ses cils.

- Quoi ? Pourquoi ?

Louis était sérieusement perdu. Son ex-petite amie avait déposé Daniel lui disant qu'elle lui confiait la responsabilité de leur enfant et aujourd'hui elle venait le reprendre comme si de rien n'était. Briana Se rapprocha alors de lui en souriant de manière qui se montrait innocente mais à ce moment là, Louis voyait ce rictus comme le plus hypocrite et cruel qu'il vit en une année de relation avec Briana.

- Ecoute-moi Louis, si je t'ai ramener le petit c'était pour me retrouver seule avec mon nouveau compagnon. Mais, tu sais il n'y a pas deux comme toi. Tu es unique et je ne peux plus vivre sans toi et le petit aussi...

- Stop ! Juste arrête de parler. Fit le mécheux sentant la rage bouillonner en lui. Merde tu t'entends parler. Est-ce que tu putain d'entends ce que tu dis. Cria Louis laissant sa colère sortir. Tu es malade une vraie folle ma vielle...

- Dit celui qui cache un fou chez lui. Lança l'ex blonde. Tu devrai le faire soigner il ne sais même pas dire une phrase digne de ce nom.

- C'est vrai qu'il ne sais pas bien parler mais, je vais te dire un truc et enfonce le bien dans ta petit cervelle. Fit Louis en tapant contre la tempe de la fille. Durant toutes les fois ou tu as parlé de mon fils tu ne l'as pas appelé par son prénom mais lui, ce fou comme tu aimes bien l'appeler lui a donner un prénom, il s'est occupé de lui comme si c'était son propre enfant. Il se rapprocha de Briana pour lui chuchoter ces mots qui allaient l'achevé à coup sur. Lui il m'a donner plus de plaisir avec un seul baiser en une seul nuit que toi pendant toute l'année où j'étais assez naïf pour sortir avec toi.

Sujet 1.0Où les histoires vivent. Découvrez maintenant