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Bien, voilà que j'avais mal aux pieds ; vive le patin à glace ! Non, il est vrai que j'aimais bien. Cette fille, Alice, est douée. Mickaël m'a également trainé au fast-food, et pendant le repas, je fis donc connaissance avec sa sœur, et son amie. L'image que je m'étais faite des filles venait de brusquement changer, enfin, pour ces deux-là.

Je me surpris à éprouver de l'amitié envers Angella, et un autre sentiment, bien différent, d'Alice.

Elle avait un regard, qui changeait en permanence ; il passait de la froideur, à l'espièglerie, et au sarcastique. J'appris alors qu'elles avaient toutes les deux l'âge de Mickaël, seize ans, tandis que j'en avais dix-huit.

Alice s'avérait très, très intelligente ; Angella ne cessait de répéter qu'elle était surdouée et qu'elle aurait dû changer de niveau à plusieurs reprises. J'appris qu'elles étaient toutes deux dans la même classe depuis toujours, qu'elles faisaient du patinage artistique depuis leurs cinq ans, et qu'elles aimaient inventer des histoires surnaturelles, et dessiner.

Mon comportement d'associable ne se remarqua presque pas, car elles semblaient elles aussi assez fermées vis à vis des gens qu'elles ne connaissent pas.

La journée toucha à sa fin, et je rentrais donc à mon appartement ; je fus cependant invité le lendemain, par Mickaël, à accompagner les filles acheter des robes pour le bal. Je fus forcé d'accepter, et me résolus à reporter encore d'un jour, ma mission.

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