Cinq jours, comme prévu. Me voici devant la maison, à guetter le moindre mouvement. Je montai le silencieux sur mon Beretta ; là !Je m'approchai silencieusement, et tirai. Il y en avait sept. Je les éliminai tous, puis escaladai le porche qui menait directement à sa fenêtre, la nuit noire me camoufflant.
J'ouvris la fenêtre, et me glissai à l'intérieur de la pièce plongée dans l'obscurité. Je la refermai aussitôt, et lorsque je voulus me retourner, je sentis deux mains m'agripper le bras, et me plaquer brutalement contre le mur. On me retourna le bras dans le dos, et on me faucha les jambes. Je m'écrasai lourdement parterre, me heurtant violemment la tête sur le sol.
Quelqu'un s'asseilla à califourchon sur mon dos, toujours en me maintenant le bras que j'entendis d'ailleurs craquer.
– Bougez, et je vous brise le bras, me chuchota une voix féminine, enrouée, à mon oreille.
Je ne pensais pas qu'une femme pouvait avoir une telle force, car je ne pouvais pas bouger. Ma tête me faisait atrocement souffrir, et je ne pus répondre que par un gémissement de douleur.
J'entendis alors un bruit étrange étouffé, comme une porte enfoncée au loin. Elle me lâcha et se précipita derrière la porte de la chambre, attendant patiemment.
Je relevais difficilement la tête, mais elle me jeta un regard sombre que je pus tout de même bien distinguer dans le noir, et elle pointa une arme sur moi, mon arme ! En me faisant signe de me taire. Comment l'avait-elle prit sans que je m'en rende compte ? J'eus un doute sur l'identité de la jeune fille qui se tenait face à moi.Je vis alors la porte de la chambre s'entrouvrir, poussée de l'extérieur, et j'entre aperçus un soldat en uniforme parballe noir et un casque, un dix millimètre dans la main, et un fusil automatique accroché dans le dos. J'ouvris la bouche pour prévenir la femme, mais je n'en eus pas le temps, que le soldat ouvrit en grand la porte, pointa son arme devant lui, et elle se jeta sur lui, lui brisant le poignet, ce qui le fit lâcher son arme, lui assénai un violent coup de genou dans les parties, et le saisis par derrière en l'étranglant jusqu'à ce qu'il perde connaissance, sans le tuer. Elle retira le chargeur de mon arme, et compta le nombre de balles. Elle le remit, et se plaça derrière la porte. D'autres soldats arrivèrent dans la pièce, sans même se douter de l'endroit où elle se trouvait. Le dernier, et cinquième qui franchit la porte, reçut un vif coup de cross, l'assommant en un cri. Ils se retournèrent tous, et la visèrent, mais elle utilisa le corps inconscient du soldat comme bouclier, et ils ne tirèrent pas. Elle par contre, n'hésita pas ; elle jeta son bouclier par terre, et à une vitesse inouïe, tira dans la jambe d'un des soldats, qui poussa un hurlement, se plaça derrière lui, tira dans les deux pieds d'un deuxième, leur ôtant leurs armes avec autant de rapidité, et lorsque les deux autres appuyèrent sur la gâchettes, leurs armes n'eurent aucune réaction, et elle leur tira, l'un dans l'epaule, et l'autre dans la main et le genou.
Le carnage terminé, elle se tourna vers moi en haussant le sourcils, mon arme pointée sur moi, et les cinq soldats, jusque là, par je ne sais quel miracle, tenaient encore debout, s'écroulèrent, étrangement, tous en même temps, inconscients.
Comment se faisait-il qu'ils soient inconscients ? Même s'ils étaient blessés, on ne sombre pas facilement dans l'inconscience, et certainement pas pour des soldats entraînés à supporter la douleur.
Elle me fixa un instant, et appuya sur la gâchette du pistolet, qui n'émit qu'un simple *clic*, à court de balle. J'eus tout de même un coup de sang, et mon coeur continua de battre à cent à l'heure.
Elle regarda le pistolet avec une moue, et me la jeta à côté de moi.
– Dommage, murmura-t-elle.
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Poursuivie
Science FictionThomas, est un agent secret, tueur professionnel. Sa prochaine cible ? Une femme dans la quarantaine, à laquelle il doit soutirer des informations ; habituellement, il ne posait pas de questions, mais lorsqu'il se retrouva face à face avec sa victim...