Manigances.

9.8K 439 4
                                    


-Chérie, passe-moi l'eau s'il te plait, me dit Mohammed.

Il me remercia et se servi trois fois de suite de l'eau.

-Tu as très soif dis donc, lui dis-je.

-J'ai vraiment très soif depuis ce matin, c'est horrible.

-Vraiment Mohammed ?

-Oui, pourquoi ? Me demanda-t-il en se levant de table pour me rejoindre devant les

Fenêtres du salon.

-Parce que c'est l'un des signes des diabètes, je voudrai que tu fasses des prises de sang le plutôt possible Habib.

Il passa ses bras autour de ma taille et m'attira vers lui.

-Vraiment ? Tu penses que je suis atteint du diabète docteur Al-Maliki ?

Je pris son visage entre mes mains pour constater qu'il était brulant.

-Non, j'espère que non, de tout mon cœur. Par contre toi mon cœur tu es brulant de fièvre, viens avec moi.

Sachant qu'il n'aime pas le médicament je le mis de force dans la cabine de douche pour le forcer à prendre une douche froide. C'est violent comme solution, mais sa a le mérite de baisser la fièvre.

-Je suis gelé à cause de toi, me dit-il en sortant de la salle de bain vêtu d'un simple short frissonnant de partout. Il se jeta sur moi, tandis que j'étais allongée à moitié endormis sur le lit.

Son corps était effectivement gelé.

-Tu oubli qu'ici nos systèmes de plomberie sont plus perfectionnés pour refroidir l'eau que pour la chauffer.

-Mohammed ben Salamane Al Saoud, tu m'étouffes !

Ce qui n'était pas faux, puisque son torse était sur mon visage et son ventre sur ma poitrine. Il tourna sur son dos pour finir étendu près de moi.

- Comment te sens-tu ? Lui demandai-je.

-J'ai froid !

En disant cela il tira la couette sur lui en m'invitant à en faire de même. Comme j'étais en tenu de nuit depuis déjà un moment je me glissais également sous la couette pour me blottir contre lui et tenter Ed faire revenir une température normal a son corps.

-Je pense que tu ne pourras pas aller travailler demain, lui dis-je tout bas.

-Pourquoi ? me répondit-il tout aussi bas.

-Parce que je pense que tu es gravement malade.

En effet sa température corporelle extérieure grimpait très vite pour dépasser la mienne. J'avais préparé le nécessaire pour le soigner en attendant le matin devant le lit je pris le thermomètre a laser pour prendre sa température.

-Tu es à 39,5 degrés Mohammed !

Il ne me répondait pas. Je voyais ses yeux ses paupières se fermer.

-Je...suis...crever. Shahrazade.

J'ai passé la nuit éveillée au chevet de mon mari à surveiller l'évolution de fièvre il avait déliré pendant une demi-heure, chose qui me fit paniquer. Je suis certes médecin, mais je ne supporte pas de voir mes proches dans de tels états. Heureusement, au petit matin sa fièvre avait enfin baissé après qu'il ait pris un comprimé de paracétamol. Il se réveilla en pleine forme vers sept heures.

-Oh Dieu merci, tu vas mieux ! Lui ai-je dit en entrant dans la chambre.

Il venait de se lever du lit. Il vint vers moi et pris mes mains entres les siennes.

Epouse du Prince TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant