Homme de pouvoir.

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Nous sommes rentré de vacances il y'a déjà deux moi de cela et le mois d'octobre est affreusement chaud. Il est 20 heures trente et Mohammed vient de rentrer. A peine eut t il mit le pied à l'intérieur que je le rejoins dans le hall.

-Alors ?

A son visage fermé je compris que quelque chose ne s'était pas passer comme prévu. Il y a eu un problème lors des bombardements

-Mohammed, parles moi mon chéri.

Nous étions à présent dans le petit salon et il se laissa tomber sur le canapé en cuir de veau acheté spécialement pour lui.

-Ils ont tué quatre familles, neuf femmes, onze enfants et cinq hommes.

Ces mots me glacèrent, mais je me repris assez vite. Je ne dois pas le blâmer, il sait très bien le faire seul. Nous sommes en guerre contre le terrorisme et je dois le soutenir et trouver un moyen d'alléger sa peine. Je me mis derrière lui pour l'étreindre.

-Oh ! Mon amour, je suis désolée que les choses ne se soient pas passée comme prévu, mais comment se fait-il que les familles soient restée ? Tout le monde a été évacué non ?

-Non, justement, non. Ces familles sont restées chez elles. D'après nos informations elles informent et protègent le terroriste en temps normal et encore plus depuis le début des bombardements.

Il me fallut plus de vingt minutes de paroles douces pour qu'il puisse enfin se détendre un peu. Mais je sais que c'est temporaire, il lui suffira de voir quelque chose qui lui rappelle les familles pour que son humeur lui revienne.

L'Arabie Saoudite, menacée par le terrorisme de la région s'est lancer dans une grande offensive pour lutter contre avec le soutien des Etats Unis. Bombardements et destruction des camps des terroristes ainsi que de leurs principaux lieux d'approvisionnement au Yémen, voilà le but de l'offensive. Mohammed m'avait dit juste avant « Je me vengerais de ce qu'ils t'ont fait subir, je les aurai un par un. »

-Le temps qu'il prenne sa douche mon téléphone sonne. C'est le Roi. Un peu paniquée je vais dans mon bureau et décroche.

-As Salam Aleykoum Votre Altesse.

-Aleykoum Salam ma fille. Comment vas-tu ?

-Al Hamdoullah votre Altesse, je vais bien !

-Tant mieux ! Et mes petits enfants ?

-Ils sont en parfaite santé, Votre Altesse, grâce à Allah.

-Parfait alors ! Mon fils est rentré ?

-Oui, vous voulez lui parlez ?

-Non, c'est à toi que je dois parler, il n'est pas avec toi ?

-Non, non.

-Très bien, alors je vais faire vite. Mohammed est jeune, très jeune, pour son poste. Mais ne le fait pas culpabiliser pour ce qui est arrivé aujourd'hui, c'est dans l'intérêt de l'Arabie Saoudite. Il doit s'endurcir, c'est un homme fort que j'ai eu. Je veux que tu lui montre que ce sont des choses qui vont forcément arriver.

Je suis un peu étonnée, mais c'est le Roi je lui dis que je vais faire de mon mieux puis nous raccrochons. Je retourne dans notre chambre et je troue Mohammed assis sur le bord du lit.

-Mohammed, lui dis-je en m'agenouillant près de lui, je suis fière de toi. Tu es courageux et déterminer. Toute la famille est fière de toi, tout le pays est fière de toi, tout le monde arabe l'est. Tu es un exemple à suivre, alors ne te tracasse pas pour de tels détails. Ton but n'a jamais été les civils, leurs but à eux l'est précisément, voilà la différence entre eux et toi. Tu ne cherches même pas à les tuer pour le plaisir, ils présentent un danger pour le peuple du monde entier et le peuple saoudien en premier.

Il prit mon visage entre ses mains et m'attira vers lui. Je me blotti contre son torse. Sa peau avait l'odeur de son gel douche, un mélange de menthe et de je ne sais quoi. Un parfum envoutant, mielleux, m'emportant vers des mondes nouveaux.

-Mohammed, détends toi mon chéri. Demain pas de travail, tu iras faire ta prière à la mosquée, tu rendras visite à ton père, tu discuteras avec lui. Tu reviendras à la maison et tu resteras avec Salamane et Abdullah, ensuite on passera un peu de temps ensemble. Je suis si seule maintenant, alors reste tranquille mon chéri.

Tout en lui parlant doucement à l'oreille je le forçais à s'allonger sur le lit, j'éteins toutes la lumière ne laissant que les quelques petites veilleuses des pieds du lit.

-Tu sais je viens de me rappeler d'un truc, me dit-il en passant ses bras autour de moi.

-Quoi donc ?

-Notre lune de miel.

Je souris à l'évocation de se souvenir.

-C'était tellement beau, lui dis-je.

-Oui, tu étais tellement belle surtout. Quand on est arrivé sur le yacht, tu es entré dans la salle de bain, qui était entièrement blanche, et tu t'es assise sur un tabouret. Tu as détaché lentement tes cheveux...

Je sentais que ça lui faisait du bien d'évoquer de tels souvenirs, lointains, datant d'une époque tranquille, bien avant toutes ses guerres dans lesquelles il s'impliquait directement.

-Tu sentais... Je ne saurais pas dire exactement ce que tu sentais, tant tu sentais bon. Tes cheveux étaient longs, très longs. Tu as retiré tes boucles d'oreilles, la gauche puis la droite. Tu le fait toujours la gauche puis la droite. Ensuite tu as enlevé ton collier et tu as posé le tout dans une mallette que tu avais sorti de tes bagages je ne sais quand. Tu t'en souviens ?

-Je me rappelle de chaque détail de ces jours Mohammed, entre temps je te regardais à travers le miroir. Tu t'étais changer dans l'avion, tu portais un costume parfaitement couper, très doux au toucher. Tu as enlevé ta veste, tes boutons de manchettes, ta montre et tu as défait ta cravate et les premier boutons de ta chemise. Nous avions retiré nos chaussures avant tu t'en souviens ?

-Oui, tu les avais retiré au avant de descendre de l'hélicoptère et tu m'as demandé de retirer les mienne parce que tu voulais qu'on marche en silence dans le couloir du yacht.

-Oui, je ne sais pas pourquoi mais je ne supportais pas le bruit que faisait les chaussures dans ce couloir-là. Et ensuite tu t'es ébouriffé les cheveux, avant de te retourner vers moi. J'étais terrifiée.

Il rigola en me caressant le bras.

-Je le sais ! Sa se voyait dans ton regard, tu avais l'air si innocente, c'était à en mourir.

-Vraiment ? J'avais l'air si innocente que ça ?

-Oui ! Et à ce moment-là je me suis dit que tu es la plus belle chose qui me soit arrivé. Et je me suis posé beaucoup de question, tu avais l'air trop parfaite pour être vraie, je me suis demander si un jour tu ne voudras pas partir.

-Mohammed mon amour, je suis loin d'être parfaite et tu le sais. Mais comment peux-tu penser que je puisse partir, ma plus grande crainte a toujours été qu'un jour tu sois attiré par une autre. Les belles femmes se n'es pas ce qui manque sur terre.

C'est la première fois qu'on se livre sur nos craintes l'un à l'autre après deux ans de mariage et cela fait du bien.

-Des femmes belles, il y en a beaucoup c'est vrai, mais aussi belle que toi je ne pense pas. Mais c'est plus que sa entre toi et moi. Quand je suis avec toi, je suis plus calme, plus poser, j'ai les idées plus claires bien que mon cœur batte plus vite, tu es ma moitie, celle qui m'a toujours manquer pour être accompli.

Je me mis sur son torse, le menton poser sur lui, et mon regard braquer sur ses yeux. Sa main se balade sensuellement sur mon corps tandis que je suis traversée de frissons.

Epouse du Prince TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant