Epouse du Prince TOME 1

Bienvenu en France.

Jour après jour, les bombardements continuent et des civils périssent. Au bout d'une semaine 52 civils ont été tué. Et nuit après nuit, je parlais des heures et des heures durant avec lui pour lui faire oublier. Plus on parle plus on se rapproche. Le matin venu c'est à contre cœur qu'on se léve, nous savons très bien que ce geste va signer de longues heures de séparation avant son retour. Je passe alors presque tout mon temps entre mes enfants, les salles de sport et mes révisions des techniques de chirurgie, nécessaire si je veux travailler dans la nouvelle clinique royale en construction.

-Attends redis moi, le programme s'il te plait, criai je Mohammed depuis la baignoire.

Il entra dans la salle de bain son portable à la main.

-Donc, je te disais, nous allons arriver tard le soir. Mais on s'en fou, n'est-ce pas ?

- Totalement, approuvai-je.

-Donc, on va arriver tard, mais on aura le temps de dormir, puisque ce n'est que mardi qu'on va diner à l'Elysée. D'accords ?

-Ok, je l'avais prévu et donc que fait t on après ?

-On pourra aller ou bon nous semble, je t'aurai proposé d'aller à Eurodisney, mais les jumeaux sont trop petits, n'est-ce pas ?

-Ah oui ! Beaucoup trop petits.

-Donc, veux-tu aller à Cannes ?

-Oui, pourquoi pas ?

-Voilà, c'est régler.

Il quitta la salle de bain, je fini ma douche et le rejoint dans la chambre.

-J'ai grossi, me plains-je en me regardant dans le grand miroir de la chambre.

-Tu as grossi ? répéta Mohammed en levant un sourcil.

Il se leva du lit et s'approcha de moi sourire aux lèvres.

-Oui, j'ai pris des fesses, enfin je n'ai pas vraiment grossi. C'est juste que je fait beaucoup de squat. Et maintenant j'ai l'impression que ma silhouette est disproportionnée.

-Hum... Intéressant, je voulais t'en parler justement.

-Pardon ? Lui fis-je étonnée.

-Oui, je trouve que tu as effectivement pris des fesses.

-Vraiment ? Tu vois ? J'en été sure c'est moche ! Je dois arrêter les squats.

Je ne voyais pas trop la différence, mais maintenant qu'il me le confirme, je vois bien que mon derrière et un peu trop proéminant par rapport à mes jambes. Mon anatomie est ainsi, j'ai toujours eu les fesses assez formées, pour ne pas dire autre chose, mais maintenant que mes jambes n'avaient plus beaucoup de traces de graisse, mes fesses ont tout simplement l'air...

-Parfaites, me dit Mohammed, tes fesses sont parfaites, je ne vois pas de quoi tu parles, me dit t il a voix basse en m'attrapant par la taille et on me faisant pivoter vers lui.

Je passais mes bras autour de son cou pour l'embrasser doucement. Mes pieds quittèrent le sol et je me suis retrouvée pendue à ses bras.

-Tu comprends l'intérêt de l'abaya ? me dit-il en rigolant. Tu es ainsi cachée aux autres, tu n'es qu'a moi, moi et moi seul.

-Mais je l'ai toujours été, tu le sais bien.

Cannes, le soleil, l'air méditerranéen, la mer et le bon temps. J'ai toujours passé mes vacances à Cannes, chaque année, quoiqu'il arrive et y revenir sans mon père est très bizarre. Mais je dois ouvrir une nouvelle page, avec mon mari et mes enfants cette fois.