Otage.

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J'étais désormais libre, mais horrifiée. J'étais dans un 4X4 conduit par un homme à la longue barbe broussailleuse et entourée de femme en chador armée et qui me fixaient d'un air arrogant. L'une d'elle tira mon sac avec force, immédiatement je lui mis un coup dans le visage qui la surprit. Mais je reçu un coup derrière la nuque qui me sonna avant que tout devienne progressivement noir.

Je me suis réveillée, la tête lourde, la gorge en feu, maintenue en position assise sur les genoux par deux femmes. J'aillai bouger les bras, mais ils étaient ligoter par les poignets à mes chevilles.

-Vous nous avez poussé à vous mettre dans cette position désagréable, me fit l'une des femmes dans un français parfait qui me désarçonna.

Parlant exclusivement anglais ou arabe depuis mon arrivée en Arabie Saoudite entendre du français m'étonna.

-Que voulez-vous ? Dis-je d'un ton calme.

-De vous ? Rien. Me dit la femme assise à ma droite.

Nous étions toujours dans un 4X4 et il commençait à faire nuit. Je savais ce qui se passait, ces femmes font soit partie du DAESH, ce qui est fortement improbable, ou alors se sont des combattantes shiites.

-Petite sotte, je le sais bien, repliai-je d'un ton hargneux, que voulez-vous ? Quelles sont vos revendications ?

-Oh ! Vous ne manquerez pas de les connaitre très vite me dit-elle en ricanant, nous sommes d'ailleurs arrivée.

Après ce qui m'a paru être une éternité on me retira le bandage que l'on m'avait mis avant de descendre de la voiture.

J'étais debout dans une pièce au mur blanc meublée d'un lit et d'une chaise. Une odeur de moisi dominait la pièce.

-Voilà votre nouvelle chambre, me dit une femme derrière moi en me poussant avec ce qui devait être le cross d'un fusil.

Une autre femme vint vers moi et me tira par le bras voyant que je ne bougeais pas. Je me suis dégager violement avant de la pousser. Elle recula de plusieurs pas jusqu'au mur. Son visage se tordit de rage et je la vis lever la main. Au moment sa main se rabattit je la saisi et lui tordit les doigts.

-Ne me touche pas sale chienne.

-Sœur Salima ne la touches pas ! cria la femme debout derrière moi.

Je compris qu'ils ne pourront pas me faire de mal pour l'instant. Ils vont attendre l'évolution des demandes de rançons. Eh bien, je vais en profiter.

-Asseyez-vous ici, me dit la femme parlant française en m'indiquant le lit. Vous allez passer ici un moment.

Elle attendit que l'autre femme quitte la pièce pour s'assoir sur la chaise tandis que je m'asseyais sur le lit. Un lit qui sentait le propre.

-Qu'est-ce que vous voulez ? Répondez-moi ! Qui êtes-vous ?

Elle me fixa à travers les petits trous ménagés dans sa tenue, un fusil à pompe poser contre sa poitrine. Quelqu'un ouvrit la porte pour laisser passer une femme portant un plateau contenant de la nourriture. La femme posa le plateau sur le lit et s'en alla.

-Mangez, c'est votre diner.

Le plateau contenant une sorte de riz mélanger à ce qui devait être du poisson, un verre de lait, des dattes et un verre d'eau. Pas de couverts.

-Ou sont les couverts ?

-Mangez à la main.

-Je suis civilisée je veux des couverts.

Epouse du Prince TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant